Didier Schmitt, Chef de la stratégie et de la coordination des vols habités, chef l’exploration robotique à l’Agence Spatiale Européenne ESA

André Farand, Ancien Chef de la Division des aspects juridiques des programmes de l’ESA,Conférencier au sein du Master de droit de l’espace et des télécommunications de l’Université Paris Saclay.

Après plusieurs années de discussions de nature technique, la NASA et chacune des autres Agences coopérantes participant au programme de Station spatiale internationale (ISS), à l’exception de Roscosmos, ont formalisé au dernier trimestre 2020, à travers trois Mémorandums d’Accord bilatéraux (MOUs), leurs engagements respectifs quant à la construction et l’opération d’un avant-poste habité à proximité de la Lune, appelé « Gateway ». Cette nouvelle étape significative est construite pour une large part sur les acquis de la coopération ISS. Toutefois, à la lecture des trois MOUs Gateway, on peut déjà constater des changements fondamentaux dans l’approche voulue par les partenaires au programme Gateway.

L’Agence spatiale européenne (ESA) met en œuvre les engagements pris dans son MOU Gateway à travers son programme facultatif Enveloppe Européen d’Exploration (E3P), au titre duquel l’ESA joue déjà un rôle essentiel à travers la fourniture d’une série de modules de service européen (ESM) destinés à être intégrés

aux capsules Orion de la NASA.

Les conférenciers présenteront les aspects techniques et juridiques de la participation de l’ESA au Programme Lunaire Artemis.

Un enregistrement de la conférence sera mis en ligne ultérieurement sur la chaine Youtube AGP21, à l’adresse : https://www.youtube.com/channel/UC_5jFe1Hezalz3mkbnX9imQ

INSCRIPTIONS :

Merci de nous confirmer votre inscription en envoyant un mail précisant votre nom et prénom à :
communication@aeroclub.com

                                      Participation de 5€, gratuité pour les moins de 26 ans

• La conférence internationale ICCAS se tiendra les 16 et 17 mai sur le campus de l’ISAE-SUPAERO à Toulouse.
• Elle réunit des scientifiques de renommée mondiale autour des systèmes aériens cognitifs appelés aussi les assistants virtuels au pilotage des cockpits du futur.
• Le Département de Conception et Conduite des Véhicules Aéronautiques et Spatiaux (DCAS) de l’Institut est impliqué depuis de nombreuses années sur le développement de ces sujets de recherche extrêmement attendus.

L’intelligence artificielle, thématique phare du congrès ICCAS

Dans les nouvelles générations d’avions civils et militaires, les opérations sont de plus en plus complexes. Le nombre de tâches déléguées à la machine est tel que les pilotes endossent un véritable rôle de superviseur, entraînant pour eux de nouvelles responsabilités.

Et si la machine pouvait assister les pilotes dans leurs opérations, dans une perspective de coopération humain-machine ? Une machine qui serait en capacité de détecter la fatigue, la baisse de vigilance, le stress ou même une confiance excessive dans les automatismes, et de s’adapter à la situation.

Envisager ces assistants cognitifs, fondés sur l’intelligence artificielle, c’est l’objet de la conférence internationale ICCAS, dont la 3e édition se tiendra les 16 et 17 mai sur le campus de l’ISAE-SUPAERO à Toulouse. ICCAS – pour International Conference on Cognitive Aircraft Systems – émane des volontés communes de Dassault Aviation et de l’ISAE-SUPAERO de fédérer une communauté internationale de chercheurs et d’industriels impliqués dans la conception de systèmes aéronautiques intelligents, fiables, capables d’interagir avec les pilotes ou les opérateurs dans un souci de sécurité et de performance accrues. Elle s’inscrit dans le cadre de la chaire Conception et architecture des systèmes aériens cognitifs (CASAC), un partenariat de recherche entre Dassault Aviation et l’ISAE-SUPAERO focalisé sur la neuroergonomie et l’intelligence artificielle.

Des chercheurs de renommée mondiale sont attendus comme Randy Mumaw, chercheur à l’université de San Jose (États-Unis) et à l’Aerospace Cognitive Engineering Lab de la NASA, ou encore Fabien Lotte, chercheur à l’INRIA de Bordeaux et lauréat de la prestigieuse bourse européenne ERC pour ses travaux sur l’augmentation de la fiabilité des interfaces cerveau-ordinateur.

Les assistants virtuels des pilotes au cœur de la recherche à l’ISAE- SUPAERO

Par l’organisation de cet événement de portée internationale, l’ISAE-SUPAERO se place en leader sur le développement de ces sujets de recherche extrêmement porteurs. Au sein de l’Institut, la recherche sur les méthodes pour estimer l’état des opérateurs (pilotes, contrôleurs aériens) dans le but d’adapter les systèmes et les interfaces en fonction de leur état mental, mobilise des chercheuses et chercheurs du département Conception et conduite de véhicules aéronautiques et spatiaux (DCAS).

Caroline Chanel et Mickaël Causse, organisateurs de la conférence ICCAS, mènent des recherches au cœur de ces thématiques :

Caroline Chanel, chercheuse en conduite des systèmes autonomes, intelligence artificielle et interaction humain-système, s’intéresse par exemple à des méthodes de prise de décision visant à capter les états ou les intentions des pilotes pour leur proposer une réponse adaptée :

• Grâce à une interface cerveau-machine, le projet PHYBIC mesure l’activité cérébrale du pilote au travers de signaux captés par des électrodes, puis la traduit grâce à des algorithmes, dans le but de comprendre sur quel instrument le pilote porte son attention. L’objectif ? Décrypter ses intentions ou un état cognitif dégradé, afin de permettre à la machine de déclencher des actions pour le soulager ou l’accompagner sur certaines tâches.

• Le projet MINERVA étudie comment les pilotes interagissent avec la machine en situation d’urgence. Ce projet de recherche a nécessité le développement d’une architecture logicielle permettant à la machine de comprendre les intentions du pilote, par reconnaissance vocale et oculométrie, pour capter ses préférences et répondre à la question : dans une situation donnée, quel type d’assistance la machine doit-elle proposer ? L’objectif, à terme, est de développer un assistant cognitif dans une perspective de collaboration humain-machine.

Les travaux récents de Mickaël Causse, chercheur en neurosciences, portent sur l’étude de l’effet de sursaut (startle reflex) des pilotes dans le but de prévenir un état incapacitant.

• Le projet Eye-Interaction consiste à provoquer une réaction de surprise et de sursaut chez un panel de pilotes (qualifiés ou en formation) au cours de scénarios de vol sur simulateur Airbus A320. Le but étant d’identifier les paramètres, notamment physiologiques et de personnalité, chez les participants qui ne sursautaient pas ou, du moins, qui en subissaient peu de conséquences pour le contrôle du vol, et d’envisager les types de dispositifs adéquats pour dissiper l’effet de stress chez les pilotes.

• Le projet européen HAIKU (Human AI teaming Knowledge and Understanding for aviation safety), mené par l’équipe ACHIL de l’ENAC avec le soutien de l’ISAE-SUPAERO, vise à la création d’un assistant, nommé FOCUS (Flight Operational Companion for Unexpected Situations) pour aider à réguler la réaction de surprise et de sursaut. Cet outil adaptatif collecte des données en provenance du pilote et de l’avion pour identifier le sursaut. Lorsqu’il est détecté, l’IA initie une procédure collaborative afin d’aider le pilote à retrouver un état de calme et une bonne conscience de la situation de façon à l’assister dans sa prise de décision. Les quatre projets seront présentés à la conférence ICCAS.

En 2022, la deuxième édition de la conférence ICCAS avait réuni sur le campus de l’ISAE-SUPAERO pas moins de 180 participants de 23 pays issus de la recherche et du monde de l’industrie aéronautique.

En savoir plus sur le programme de la conférence ICCAS

À propos de l’ISAE-SUPAERO

L’ISAE-SUPAERO, établissement public d’enseignement supérieur et de recherche sous tutelle du ministère des Armées, participe depuis plus de 100 ans à l’excellence de la filière aéronautique et spatiale, et apporte ainsi une contribution significative à la prospérité et à la souveraineté françaises et européennes.

L’Institut est leader mondial de l’enseignement supérieur en ingénierie aérospatiale par la richesse de son offre de formation dédiée au domaine (ingénieur, master, mastère spécialisé et doctorat), par l’employabilité de ses diplômés, qui rayonnent dans beaucoup d’autres secteurs, et par leur nombre (plus de 750 diplômés par an au niveau master ou plus, dont 40 % d’internationaux). Capables de maîtriser la complexité des défis des transitions écologique et numérique, des nouvelles mobilités et nouveaux usages de l’espace, les ingénieurs et docteurs formés à l’ISAE-SUPAERO sont au cœur des évolutions du secteur aérospatial, civil et de défense.

Mobilisées sur les problématiques des domaines aéronautique et spatial, les équipes de recherche de l’Institut se distinguent par la croissance rapide de leur activité scientifique et par la qualité de leur relation avec leurs partenaires industriels (l’Institut figure dans le top 25 mondial pour la proportion de publications scientifiques partagées avec des industriels).

L’ISAE-SUPAERO est membre fondateur du Groupe ISAE et de l’Université de Toulouse, partenaire de l’Ecole polytechnique et de 100 universités dans le monde.

Organisée par l’Académie de l’air et de l’espace 

Le GEIPAN étudie les observations aérospatiales, phénomènes observés dans le ciel, inexpliquées qui lui sont rapportées depuis 1977 (47 ans). C’est une des nombreuses missions du CNES (Centre National d’Etudes Spatiales). C’est une mission très originale. Le GEIPAN s’efforce d’élucider les phénomènes étranges, parfois insolites ou spectaculaires qui sont témoignés sur le territoire Français. Les explications sont rationnelles. La démarche est scientifique. C’est la science, c’est le CNES en lien direct et au service de la population. Frederic Courtade présentera la mission et l’organisation en réseau de cet organisme. Il donnera à voir la diversité des phénomènes rencontrés et l’intérêt du travail réalisé, la méthodologie associée, et la palette d’outils mis à disposition des enquêteurs par le GEIPAN.

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INSCRIPTION GRATUITE REQUISE

11e CONFÉRENCE SUR L’ESPACE, LES AFFAIRES ET LE DROIT

Durabilité pour l’espace, durabilité dans l’espace, durabilité depuis l’espace

OBJECTIF DE LA CONFÉRENCE

Organisée par la Chaire SIRIUS, la conférence a pour objectif de discuter des contributions récentes, originales et inédites à la compréhension des questions actuelles liées au commerce et au droit de l’espace et de leurs conséquences pour les économies et les sociétés modernes.

Le thème de cette année est la durabilité pour l’espace, dans l’espace et depuis l’espace. 6 thèmes prospectifs ont été sélectionnés (voir le programme proposé ci-joint). Chacun d’entre eux sera abordé par deux orateurs pendant une durée maximale de 20 minutes, suivie d’une période de questions.

La conférence présentera des contributions théoriques, expérimentales et/ou orientées vers la politique. Nous encourageons tout particulièrement la soumission d’articles de recherche de pointe et d’articles émanant d’universitaires et de doctorants en droit, en sciences politiques, en gestion et en économie.

Le comité d’organisation est composé de Lucien Rapp (Université Toulouse-Capitole), Victor Dos Santos Paulino (TBS Education), Cédric Balty (Thales Alenia Space), Laurent Deroin (CNES) et Gilbert Griseri (Airbus Defence and Space). Les participants potentiels sont invités à s’inscrire à l’avance et/ou à soumettre des documents par courrier électronique à l’adresse suivante : lucien.rapp@ut-capitole.fr.

Les communications doivent être reçues avant le 24 mai 2024 (les résumés seront pris en considération, mais les communications ont plus de chances d’être acceptées). Une décision sera prise le 3 juin 2024.

FRAIS D’INSCRIPTION ET DE VOYAGE

Frais d’inscription supprimés pour les orateurs et les discutants, tarifs spéciaux pour certains autres participants.

Le voyage à Toulouse en classe économique, l’hébergement et les dépenses locales à Toulouse seront pris en charge pour les orateurs. Pour plus d’informations, veuillez contacter la secrétaire de la conférence à marie.merli@ut- capitole.fr.

PROCÉDURES

Les contributions seront compilées pour publication dans les actes de la conférence qui seront largement diffusés dans le cadre d’une nouvelle collection lancée en mai dernier par la Chaire SIRIUS.

La société toulousaine OpenAirlines, leader des solutions d’éco-pilotage pour les compagnies aériennes avec son logiciel SkyBreathe®, organise l’édition 2024 de sa conférence annuelle, OpenDay. Cette 5° conférence des utilisateurs de sa solution SkyBreathe® se tiendra du 24 au 27 juin à Toulouse. Plus de 80 professionnels de plus de 45 compagnies aériennes du monde entier se réuniront pour cet événement unique autour de l’aviation durable.

Cet événement arrive lors d’un tournant pour les compagnies aériennes, qui doivent trouver un équilibre entre la croissance de leurs opérations et des objectifs ambitieux de réduction de l’impact climatique de leurs vols. OpenAirlines joue un rôle crucial en soutenant les compagnies aériennes avec des solutions digitales qui leur permettent de faire des économies de carburant tout en réduisant leur émissions de CO2. La plateforme SkyBreathe® est actuellement utilisée par plus de 67 compagnies aériennes dans le monde de tout type et de toute dimension (low-cost, cargo, grandes et petites).

L’enjeu étant collectif, OpenDay 2024 vise à permettre aux professionnels venant du monde entier de participer à une série de conférences, d’ateliers et de moments de networking, axés sur l’amélioration de leur stratégie fuel efficiency et sur la sensibilisation aux futurs enjeux de l’aviation durable. Les participants auront l’occasion d’échanger avec leurs pairs, de découvrir les dernières tendances et innovations en matière de gestion du carburant et de collaborer sur des solutions concrètes. Des compagnies aériennes telles que Korean Air, Transavia et Icelandair partageront leurs expériences et leurs défis avec tous les participants.

Cette année, OpenAirlines mettra en lumière le pouvoir de l’intelligence artificielle dans la transformation de l’aviation avec le thème « AI, the new horizon of sustainable aviation ».