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Livraison de l’instrument MicroCarb : première étape réussie avant le lancement en 2024

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Après 56 jours d’essais de vide thermique au sein des locaux d’Airbus Defence & Space à Toulouse et plusieurs années de développement, l’instrument MicroCarb, a été livré à Thales Alenia Space UK pour son installation sur une plateforme issue de la filière Myriade, développée par le CNES et intégrée en Angleterre au travers d’un partenariat avec l’agence spatiale britannique, UKSA (United Kingdom Space Agency). La qualification et la livraison de l’instrument constituent une première étape franchie avec succès avant le lancement de MicroCarb à bord de Vega C, prévu début 2024.

A l’heure où le réchauffement climatique préoccupe, l’objectif de MicroCarb est de recenser, à l’échelle planétaire, les sources et puits du principal gaz à effet de serre : le CO2. A ce jour, il est en effet difficile d’en mesurer les quantités absorbées ou émises dans certaines régions par manque de mesures terrestres. Ces données sont pourtant essentielles afin d’étudier au plus près les origines et les conséquences du dérèglement climatique.

Concrètement, l’instrument MicroCarb sera capable de mesurer la concentration atmosphérique en CO2 sur l’ensemble du globe avec une très grande précision (de l’ordre de 1 ppm). Il permettra donc une analyse très fine des échanges de carbone au niveau de la surface terrestre grâce à un spectromètre passif, outil innovant à même de mesurer le taux de CO2 dans l’atmosphère à l’échelle planétaire. L’instrument sera également capable d’analyser les quantités absorbées par les écosystèmes afin de mieux appréhender les mécanismes d’échange et leur évolution face au réchauffement climatique. Différents modes d’observation seront utilisés par satellite afin d’affiner les mesures pour plusieurs zones géographiques. Ainsi, MicroCarb ambitionne de définir le rôle des villes, des forêts et des océans dans les échanges gazeux afin d’en saisir le fonctionnement et la répartition.

La mission MicroCarb est majoritairement financée par le Programme d’Investissement d’Avenir lancé par l’Etat (PIA) côté français, complété de partenariats entre le CNES et UKSA ainsi que l’Union Européenne. Il s’agit du premier jalon européen concernant l’implémentation d’un dispositif de suivi du CO2 à l’échelon mondial. Le CNES assure la maîtrise d’ouvrage des développements.