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Suez contribue à l’empreinte environnementale d’Airbus

5ème meilleure compagnie aérienne
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L’économie circulaire est un concept à la mode, une mode vertueuse, qui préoccupe autant les écologistes que les gouvernements et les entreprises, et une grande partie des populations dans un contexte de réchauffement climatique et de catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes au niveau mondial.

L’économie circulaire permet le contrôle des émissions de CO2 par le tri, le recyclage, et le réemploi des matières ou la transformation des déchets en énergie.

Airbus délègue à Suez la réalisation de ces objectifs environnementaux

Pour mettre en oeuvre sa politique environnementale et ses objectifs d’entreprise citoyenne éco-efficiente, Airbus, après 15 ans d’amélioration continue, a renouvelé pour trois ans sa confiance au groupe Suez pour un service complet de « facility management », adapté à l’activité aéronautique, en particulier pour ses sites de Toulouse, Nantes et Saint-Nazaire.
Ainsi, le large périmètre d’actions de Suez comprend des missions qui vont de la collecte des déchets à leur évacuation, la gestion des filières de traitement et de recyclage, la revente de matière, la gestion règlementaire, la tenue du registre légal, le reporting d’activités et le suivi des flux. Elle gère aussi les activités de balayage, déneigement, salage, désherbage de pistes et voieries, en passant par la collecte des biodéchets des 15 restaurants du site et le traitement in situ des déchets dangereux .

Un objectif de maîtrise de l’impact environnemental

L’objectif est de réduire les volumes de déchets et procéder à leur valorisation énergétique, maîtriser l’impact environnemental des activités industrielles sur l’ensemble de la chaîne de valeur, gérer l’ensemble des flux et ressources sur les différents sites du groupe Airbus pour accompagner sa croissance, traiter de façon responsable et optimisée les eaux pluviales au gré des saisons, stocker, entretenir, démanteler et recycler plus de 90% de la masse des avions grâce à des techniques de pointe, produire de l’énergie et des matières premières secondaires sur un même site.
Suez exploite le digital et ses outils innovants pour gérer efficacement et intelligemment les ressources comme avec l’ application « My Trace » un système de collectes de données permise grâce à des capteurs qui les envoient aux donneurs d’ordre et facilitent les points de progrès, ou encore avec Kizéo, pour gérer des autocontrôles sur des référentiels donnés, numérisés et envoyées instantanément et enfin l’usage de la géolocalisation et la traçabilité des itinéraires.

Le recyclage en chiffres

Suez déploie et délègue au total 95 collaborateurs sur site, dont 50 à Toulouse, ou elle collecte 15 000 tonnes de déchets par an, dont 50% de déchets dangereux et 50% de déchets non dangereux qu’elle recycle à 99%.
On doit noter que sur les 20 000 tonnes de déchets dangereux d’Airbus, 11000 sont traités sur site et 9000 sont orientés vers des filières externes. Quand aux 19000 tonnes de déchets non dangereux ils se composent de métaux et de bois en majeure partie mais aussi de papiers cartons et d’une faible proportion de plastique (350 tonnes). 1000 tonnes de déchets bio sont orientés en valorisation biologique et 4900 tonnes de déchets sont orientés en valorisation énergétique.
Sur un site comme Toulouse, dont la superficie est de 700 hectares, le taux de valorisation est de 98% : 42% de valorisation matière, 52% de valorisation énergétique et 4% de valorisation biologique.
Plus de 7000 tonnes d’effluents industriels sont traitées chaque année dont 4600 tonnes orientées sur une station de traitement sur site avec pour effet 250 camions non mis à la route et une baisse conséquente des émissions de CO2.
120 Tonnes de solvants par an sont régénérés sur site, revalorisés et vendus en externes. A terme l’objectif est leur réemploi dans Airbus.
A noter, les effluents industriels traités ne sont pas répertoriés dans le comptage des déchets d’Airbus, car valorisés énergétiquement sur place ils deviennent des non déchets et leur valorisation participe, encore à la baisse des émissions de C02.

Valoriser et de gérer la commercialisation rentable des déchets

Des plans de progrès sont continuellement en prospective. D’ici à 2020 Airbus compte poursuivre les efforts engagés pour améliorer ses performances environnementales (air, déchets, CO2, énergie, eau, bruit en intégrant l’innovation et la digitalisation dans ses projets), respecter ses engagements et la législation.
Les enjeux auxquels l’industrie aéronautique doivent faire face lors de toutes les étapes de la vie du produit, de sa conception à son démantèlement, ainsi que les montées en cadence, nécessitent une attention particulière et une innovation permanente. Un défi rempli en toute transparence et autonomie par la société Suez, experte en matière d’amélioration de la maîtrise des déchets atmosphériques et de leur impact sur l’environnement, ainsi que leur transformation et leur valorisation. Suez contribue ainsi à l’empreinte environnementale d’Airbus avec un objectif de performance extrêmement fort de gestion environnementale et doit pour se faire intégrer par exemple 50 de ses propres salariés dans les usines de Toulouse tandis qu’Airbus se concentre sur son métier, celui de concepteur et assembleur d’avions.
L’industriel demande à Suez de faire son affaire de la gestion des volumes, qui n’interfèrent pas au contrat. C’est au groupe Suez de valoriser et de gérer la commercialisation rentable des déchets qu’il recycle.

Un regard rétrospectif sur les actions d’Airbus et du secteur aéronautique en faveur de l’environnement montre que de très nombreuses actions concourent à la réduction d’émissions de CO2, avec l’amélioration des moteurs et l’usage de matériaux plus légers permettant la réduction de consommation de carburant, le démantèlement et le recyclage des avion en fin de vie.
Cela étant dit, le trafic aérien augmente en même temps qu’une raréfaction des ressources, plus de 1500 avions vont cesser de voler dans les quinze ans qui viennent, et le recyclage des matériaux procurés par leur démantèlement en vue de leur réemploi, et la récupération des ressources stratégiques, est devenu une affaire urgente, au delà d’un intérêt purement environnemental, que seule une gestion experte, intelligente et efficace des ressources peut accomplir pour permettre à ses clients de participer activement à l’économie circulaire et au développement durable. Nadia Didelot pour AeroMorning