Replica watches
chaire sirius space tals 24 space business law conference 728
Enac ecole nationale de l'aviation aeromorning
Liebherr Aerospace
Collins aerospace aeromorning 2024
Groupe-Liebherr-aeromorning.com
chaire-sirius-space-tals-24-space-business-law-conference-728
enac-aeromorning-slider
Liebherr Aerospace
collins-aerospace-aeromorning-2024
Le convertisseur de puissance électrique pour poste de pilotage de Liebherr à bord des familles Airbus A320 et A330
liebherr
chaire sirius space tals 24 space business law conference
Collins
AirFormation centre de formation Aeronautique
chaire-sirius-space-tals-24-space-business-law-conference
Collins
AirFormation-e-learning-centre-formation-aeronautique
previous arrow
next arrow

Soutien limité, compagnies abandonnées

FacebookTwitterLinkedInPinterest

Plan de soutien à la filière aéronautique

LEtat abandonne les compagnies aériennes françaises

En décidant de limiter son soutien aux seules industries du groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS) et à Air France, c’est tout un pan de la chaîne de valeur du transport aérien allant des entreprises d’assistance en escale aux aéroports, des compagnies d’aviation d’affaires aux compagnies d’hélicoptère, des sociétés de maintenance aux sociétés de handling, des avitailleurs aux écoles de formation, sans oublier en premier lieu toutes les compagnies aériennes non Air France que l’État a décidé d’abandonner en pleine crise COVID-19.

Et ceci en dépit de la pleine conscience qu’il a des difficultés du secteur : « Les compagnies aériennes, malgré larrêt presque complet de leurs revenus, doivent faire face à des coûts non opérationnels importants (frais de personnel, coûts fixes, coûts financiers pour la constitution des flottes). Elles sont donc dans une situation difficile, qui nécessite pour nombre dentre elles un soutien renouvelé de leurs autorités nationales ou de leurs actionnaires. » (extrait du dossier de presse du 9 juin « Plan de soutien à l’aéronautique », page 9)

Ce choix assumé de l’État, de soutenir la seule compagnie Air France au détriment des toutes les autres compagnies aériennes françaises conduit à une distorsion de concurrence inacceptable. Est-il compatible avec le règlement européen ? La question est ouverte.

Cette décision a deux conséquences immédiates :

– Elle va accélérer le mouvement de disparition des compagnies aériennes françaises déjà sévèrement attaquées par une concurrence étrangère qui bénéficie d’un environnement social et fiscal bien moins contraigant dans leur pays de rattachement ;

– Elle va également accélérer la perte d’emplois qualifiés en France dans toute une branche industrielle essentielle au développement économique du pays et de ses régions.

A propos du SCARA : Le SCARA regroupe plus de 50% des compagnies aériennes françaises, basées en Métropole et dans les territoires ultra-marins ainsi que des sociétés d’assistance aéroportuaire et de formation. 

Le Syndicat des Compagnies AéRiennes Autonomes (SCARA) est un syndicat professionnel qui a pour mission la promotion et la défense du transport aérien en France et de sa pluralité.

Initiateur de nombreuses actions en faveur du transport aérien en France, le SCARA est à l’origine d’avancées structurantes pour l’ensemble de l’industrie au niveau national. Le SCARA anime également les réflexions sur les principaux sujets du secteur avec la publication d’études et de notes de réflexion.

Source: SCARA

Site Web :www.scara.aero

Twitter : @scara_aero

LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/le-scara/