Faire le bon choix pour ses études supérieures n’est pas forcément chose aisée. Ainsi, chaque année, de trop nombreux étudiants perdent une année de scolarité avant de pouvoir démarrer une autre formation. Pour éviter cela, l’IPSA propose depuis quelques années IPSA’Prim, un dispositif qui permet à ceux-là de rejoindre la 1re année de l’école en cours de cursus à travers un programme accéléré de mars à juillet pour ensuite poursuivre normalement l’école en 2e année à la rentrée de septembre. Un vrai plus dont ont bénéficié Ambre Bittar et Matthieu Silva Terzan (IPSA promo 2019).
Que faisiez-vous avant l’IPSA?
Matthieu : Après mon bac S, je suis allé à la fac, en cursus d’éco-gestion et compétence langue anglaise. Je voulais alors m’éloigner un peu des sciences pour voir autre chose. Ces études étaient plus axées sur l’économie, le management et une pratique soutenue de l’anglais, mais je me suis arrêté très rapidement après le début du cursus car je me suis vite rendu compte que cela ne me convenait pas : j’ai compris que je préférais très largement les sciences à l’économie.
Ambre : Comme Matthieu, j’ai passé le bac S avant de me diriger vers la fac, mais pour faire une licence Mathématiques – Physique – Informatique avec une préparation au concours des grandes écoles. Au final, cela n’a duré que quatre mois. En effet, j’avais déjà passé le concours d’entrée de l’IPSA, mais comme je n’avais pas été prise, je m’étais inscrite à la fac en attendant de pouvoir le repasser l’année suivante. Entre-temps, j’ai découvert l’existence d’IPSA’Prim et j’ai donc décidé de tenter ma chance.
Comment avez-vous découvert l’IPSA ?
Ambre : Tout simplement par le biais de mon lycée où l’on m’en avait déjà parlé. Cela fait d’ailleurs longtemps que je sais vouloir évoluer dans le spatial : toute ma famille travaille déjà dans ce secteur ! C’était une évidence. Mes études devaient donc forcément être scientifiques et dans le spatial.
Matthieu : Je n’ai pas de membre de ma famille dans le spatial, mais c’est un secteur qui m’attirait aussi depuis un petit bout de temps, ne serait-ce que pour les évolutions possibles sur le plan professionnel. C’est quand j’ai voulu changer d’orientation sans devoir attendre un an que, après quelques recherches sur le Net, je suis tombé sur IPSA’Prim. Comme je voulais ne pas être déscolarisé et que cela portait sur l’aéronautique, je me suis laissé tenter.
Étiez-vous sereins au moment de passer le concours ?
Ambre : J’étais archi stressée !
Matthieu : C’est sûr que j’avais aussi un peu de stress.
Ambre : En fait, ce n’était pas tant le concours qui était stressant, mais l’attente des résultats car la majorité des participants voulait vraiment rebondir dans une
formation pour ne pas perdre de temps. C’était un peu notre dernière chance.
Matthieu : C’est vrai : plus ça allait, plus j’étais stressé en attendant les résultats !
Une fois admis, quel a été le plus gros changement entre votre précédente formation et celle proposée par IPSA’Prim ?
Matthieu : Sans hésiter, la quantité de travail. Tout est accessible, mais il faut beaucoup travailler pour être prêts pour les examens.
Ambre : Je suis d’accord. Le rythme est hyper soutenu, surtout quand on vient de la fac, mais on s’y habitue rapidement.
Quel conseil donneriez-vous à un étudiant intéressé par IPSA’Prim ?
Ambre : De ne pas hésiter car cela permet également d’acquérir une capacité de travail qui sert beaucoup pour la suite. Cela nous donne petit avantage par rapport aux autres étudiants entrés à l’IPSA par la voie classique.
Matthieu : IPSA’Prim nous a effectivement forcés à travailler vite et efficacement car nous n’avions pas de temps à perdre.
Ambre : D’ailleurs, l’encadrement est très bien pensé pour cela, avec une classe réduite qui favorise le cursus accéléré : nous étions seulement une vingtaine l’an dernier, contre plus de 70 étudiants désormais en 2e année.
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