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BOURGET 2017 : du nouveau et du bon pour l’industrie spatiale

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Arianespace signe le premier contrat de son lanceur léger VEGA C

A n’en pas douter, Arianespace, la filiale française d’Airbus Safran Launchers se trouve dans une année favorable. Et pour cause, le premier semestre 2017 fut très actif avec 6 lancements, confortant l’entreprise dans la poursuite de son objectif de 12 lancements pour l’année. Un record de fiabilité a été atteint en juin dernier avec le 79e succès d’affilée d’Ariane 5.

Arianespace a également annoncé au salon du Bourget avoir signé son premier contrat avec Airbus Defence & Space pour son futur lanceur Vega C, version améliorée de son lanceur léger prévu pour une charge utile de 1.5 tonnes. Ce contrat permettra à Airbus DS de déployer sa nouvelle génération de satellites optiques d’observation de la Terre et prévoit deux lancements de Vega C dès 2020 depuis le centre spatial guyanais.

L’annonce de ces commandes s’ajoute à un carnet de commande déjà bien chargé pour Arianespace car celui-ci s’élève déjà à 4.8 milliards d’euros pour le compte de 23 clients à travers le monde. L’exploitant de lanceur doit donc à ce jour honorer un total de 53 lancements et réaffirme ainsi sa position de numéro un dans le transport spatial commercial.

Ambitions spatiales à long terme pour l’ESA

De son côté, l’agence spatiale européenne a profité du salon du Bourget pour dévoiler ses ambitions dans l’exploration spatiale. David Parker, le directeur de l’exploration spatiale humaine au sein de l’agence européenne a cité lors d’une conférence sur l’avenir de l’exploration du cosmos les trois principaux axes de développement qui mobiliseront l’ESA dans les prochaines années. Sans surprise, le premier d’entre eux reste l’envoi d’hommes à bord de la Station Spatiale Internationale. La seconde ambition concerne le développement d’une mission habitée vers la Lune. « L’utilisation des ressources sur cet astre si proche de nous doit constituer un passage obligé pour l’exploration de l’espace par l’Homme » a affirmé M. Parker. Une mission pour 2027 serait envisageable selon ses propos. Enfin, la troisième ambition portée par l’ESA est l’exploration de Mars. Une mission habitée vers cette planète apporterait beaucoup à la recherche spatiale bien qu’elle constitue un défi technique que l’agence entend à terme relever.

Ces nombreux projets nécessiteront une collaboration avec d’autres agences spatiales et devront nécessiter pour l’ESA de développer des partenariats commerciaux avec des entreprises privées. L’avenir de l’industrie spatiale européenne est donc presque tout tracé.

 

Loïck Laroche-Joubert, au Bourget pour AeroMorning