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Aviation d’affaires, Aviation privée, un marché toujours florissant

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Je ne suis pas sûre que tout le monde adhère à mon idée sur l’ aviation car depuis bien des années les avions dits privés ne se vendent pas à la pelle.
Surtout en Europe où l’idée que l’on puisse être riche est vraiment mal perçue. Les derniers jours montrent encore que l’aviation privée peut cependant tirer bénéfice des aléas économiques qui touchent certains pays comme la Grèce.

La Grèce en qui les Etats-Unis avaient pourtant placé toute leur confiance, puisque le clan Kennedy avait autorisé l’ancienne « Première Dame » Jacky Kennedy à épouser un armateur, le grec Aristote Onassis. Croyez vous réellement que les allers retours de cette ex-Première dame des Etats-Unis se faisaient par ligne régulière?
Je ne suis pas allée vérifier et on peut me le reprocher. Mais il me semble que le « non » s’impose et que c’est l’aviation privée qui était la règle.

Tout cela pour dire que bon nombre de ressortissants américains avait une confiance presque illimitée en la Grèce. Et y ont investi. Mais les dernières semaines ont eu raison de leur sérénité. Certains n’ont pas hésité à faire appel à un avion privé pour regagner un autre eldorado.

Il y aura donc toujours un marché plus ou moins florissant pour l’aviation privée. Certes ce marché est semé d’embuches : les données économiques n’en sont que quelques exemples. Lorsque la crise de 2008 est passée par là notamment pour l’automobile américaine et que les grands patrons de General Motors, Ford et Chrysler sont arrivés avec leurs propres avions privés demander des aides financières à la Maison Blanche cela a fait mauvais effet. Il n’y a donc pas que l’Europe pour se montrer « outrée ». Car c’est aussi le moyen qu’avait choisi notre actuel président de la République alors dans son fief de Tulle pour rejoindre, via Brive La Gaillarde, la Capitale le soir de son élection en mai 2012.

Pourquoi tous ces rappels me direz vous ? Uniquement parce que les avions d’affaires ou autrement dit privés portent en eux non seulement une idée de luxe, mais surtout parce qu’ils permettent aux dirigeants d’aller d’un point à l’autre du Globe sans avoir à se soucier des contraintes que nous, usagers du transport aérien « classique » acceptons, que ce soit pour des déplacements d’affaires ou des voyages d’agrément.

Tous ceux d’entre nous qui travaillent dans des entreprises qui fabriquent des avions d’affaires ou des entreprises fournisseurs d’équipements pour lesdits appareils savent bien que ce domaine aéronautique est porteur d’avenir. Même si l’étude que vient de publier Frost & Sullivan assure que le secteur des plus gros des avions d’affaires restera stable pour les années à venir, et que leur production restera stable.

L’analyste a évalué le marché global de l’aviation d’affaires à 24,55 milliards de dollars en 2014, un montant qui comporte le chiffre d’affaires, qui s’est élevé à 2,685 M€ l’an passé, de notre avionneur national Dassault Aviation qui se positionne dans le haut de gamme de l’aviation d’affaires. L’avionneur hexagonal, faisait état en début d’année de prises de commandes plus élevées en 2014 que le nombre d’avions livrés (avec un ratio de 1,26), ce qu’il a expliqué par le succès rencontré par ses nouveaux appareils Falcon 5X et Falcon 8X. Dans une semaine Dassault Aviation présentera le bilan des six premiers mois de l’exercice 2015.
On attendra donc encore quelques jours pour savoir si l’avionneur confirme la reprise des commandes d’avions d’affaires, elles s’étaient établies à 90 appareils en 2014 contre 64 en 2013.

Selon Frost & Sullivan, ce sera le milieu de gamme, voire les avions légers qui devraient bénéficier le plus de la reprise du marché et du redressement économique global. Bien devant les avions personnalisés que proposent Airbus et Boeing avec respectivement les ACJ (Airbus Corporate Jet) et BBJ (Boeing Business Jet).
En février dernier, Airbus qui avait mis à jour son étude sur les milliardaires mondiaux faisait état de 170 ventes d’avions ACJ depuis qu’ils sont commercialisés avec une répartition à part égale entre des ventes aux groupes/entreprises, aux gouvernements et à des propriétaires individuels. Selon Frost & Sullivan le marché charter, à la location ou en propriété partagée devrait d’ailleurs subir les restrictions budgétaires imposées non seulement dans les groupes/entreprises, mais aussi par les gouvernements.

Bien évidemment les progressions ne seront pas aussi spectaculaires que pour l’aviation commerciale, mais le marché devrait selon les experts passer de 24,55 Md$ en 2014 à 27,94 Md$ en 2020.

Et à l’instar de Dassault Aviation qui renouvelle sa gamme avec les Falcon 5X et Falcon 8X, le secteur sera tiré par la technologie. Celle ci a aussi bénéficié à Gulfstream avec ses G500 et G600 qui font suite au long courrier G650. Ce n’est pas le cas chez Bombardier qui voit un très bel avenir pour l’aviation d’affaires mais qui souffre d’un manque de financement dû aux vicissitudes de ses avions commerciaux, à savoir les CSeries alors même qu’il a lancé ses Global 6000 et Global7000 qui connaissent des retards dans leurs programmes d’essais et donc de leur certification. Des retards qui ne doivent d’ailleurs pas faire l’affaire du groupe français Stelia qui participe à ces programmes majeurs.

Dans le monde très restreint de l’aviation d’affaires, il y a bien évidemment Cessna et Hawker tous deux filiales dorénavant du groupe Textron. Mais il ne faut pas négliger non plus la place qu’a prise le brésilien Embraer qui propose non seulement ses Phenom mais aussi sa gamme de Legacy. Certes ces appareils de la gamme Embraer ne jouent pas dans la cour des « ultra long range » secteur détenu par Gulfstream, Bombardier et Dassault, mais ils peuvent tout de même atteindre les 10 000 km de rayon d’action.

Mais toutes ces données pourraient justement en cacher une autre de taille : l’aviation privée a un très bel avenir basé sur des économies émergentes telles qu’en Asie et tout particulièrement en Chine.

Il faudrait juste que ces pays acceptent d’ouvrir leur trafic aérien à ce type de transport privé qui reste le frein essentiel à l’explosion de ce marché. Comme c’est d’ailleurs toujours le cas pour le marché des hélicoptères « privés » interdits dans bien des pays pour cause de sécurité intérieure. L’arrivée des drones devrait bien évidemment changer la donne et conduire à l’ouverture des « frontières aériennes » pour l’aviation privée.

Nicole Beauclair pour Aeromorning

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