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Accenture : L’Asie prend de l’avance

Accenture : L'Asie prend de l'avance
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Accenture : L’Asie prend de l’avance sur l’Occident dans le développement des usines hyper-automatisées

L’Asie en tête du développement des usines hyper-automatisées, devant l’Europe et les États-Unis

Les directeurs d’usine en Asie anticipent qu’en 2040, les usines seront largement automatisées grâce à des machines et des robots auto-apprenants basés sur l’IA, supervisés et aidés par des opérateurs humains. Leurs homologues en Europe et aux États-Unis sont plus réservés quant à cette évolution, mais s’accordent sur le fait que le visage de l’industrie manufacturière sera considérablement transformé par rapport à aujourd’hui.

Telles sont les conclusions de l’étude Accenture « Rethinking the course to manufacturing’s future [1] », qui a interrogé 552 directeurs d’usine dans les secteurs industriel, automobile et aérospatial*, dont 50 en France.

Les éléments clés de l’usine hyper-automatisée

Selon l’étude Accenture, l’IA, l’automatisation et les technologies numériques deviendront de plus en plus importantes dans l’industrie manufacturière. Environ la moitié des personnes interrogées ont déclaré que, d’ici 2040, les usines hyper-automatisées s’appuieront sur les éléments clés suivants, qui offrent plus d’agilité et de flexibilité tout en permettant un changement radical de la productivité :

  • Opérations autonomes (53 % à l’échelle mondiale et 34% en France)
  • Machines auto-apprenantes utilisant l’IA générative (52 % à l’échelle mondiale et 38 % en France)
  • Entrepôts entièrement automatisés (51 % à l’échelle mondiale et 34 % en France)
  • Cellules de fabrication connectées intelligentes (49 % à l’échelle mondiale et 28 % en France)
  • Robots mobiles autonomes (49 % à l’échelle mondiale et 30 % en France)
  • Équipes connectées numériquement (48 % à l’échelle mondiale et 32 % en France)
  • Jumeaux numériques d’opérations (47 % à l’échelle mondiale et 26 % en France)
  • Véhicules à guidage automatique (45 % à l’échelle mondiale et 32 % en France)

L’Asie pose les bases de l’industrie de demain

En Chine et au Japon, entre 51 % et 83 % des directeurs d’usine pensent que les futures usines seront équipées de ces technologies et applications. En revanche, aux États-Unis, seuls 31 % à 50 % des directeurs d’usine partagent cette opinion. En Europe, ils sont encore moins nombreux : seuls 25 % à 39 % des directeurs d’usine (26 % à 38 % en France) estiment que ces technologies et applications feront partie des sites de production d’ici 2040.

Les disparités sont d’autant plus visibles que le concept est futuriste et avancé :

  • 74 % des directeurs d’usine au Japon ont déclaré que, d’ici 2040, leur entreprise privilégiera les « dark factories » lors de la construction de nouvelles installations (Chine : 53 % ; États-Unis : 29 % ; France : 24 % ; Europe : 20 %).
  • Dans le même temps, 72 % des répondants au Japon pensent que les robots humanoïdes seront couramment utilisés dans les processus d’assemblage de leurs entreprises (Chine : 65 % ; États-Unis : 35 % ; France : 20 % ; Europe : 21 %)

L’hyper-automatisation transforme le travail et les employés

Les usines hautement automatisées vont transformer la façon dont les individus exercent leur métier, les missions qu’ils accomplissent, et les compétences nécessaires pour les mener à bien. En conséquence, 70 % des répondants à l’échelle mondiale et 57 % en France considèrent que la transformation de la main-d’œuvre constitue un catalyseur essentiel de la fabrication hyper-automatisée, encore plus que l’automatisation (63 % à l’échelle mondiale et 51 % en France), l’IA (62 % et 50 % en France) et la digitalisation (61 % à l’échelle mondiale et 48 % en France).

Comment la main-d’œuvre doit-elle évoluer ? La plupart des directeurs d’usine estiment que le changement doit se faire dans la manière de préserver et de partager le savoir-faire de production (74 % à l’échelle mondiale et 66 % en France). Ils insistent également sur le fait que l’analyse de données devrait être une partie intégrante du travail quotidien des employés (73 % à l’échelle mondiale) et mettent en avant l’importance de prendre des décisions fondées sur les données (72 % à l’échelle mondiale et 60% en France). En France, les directeurs d’usine pensent que rendre à nouveau attractif le secteur manufacturier pour les professionnels est également important (66 %), tout comme de permettre au personnel d’usine de tirer pleinement parti de la robotique et de l’automatisation (62 %).

Près de la moitié des répondants (49 % à l’échelle mondiale et 40 % en France) estime que le coût élevé des programmes de formation constitue le principal défi de la modernisation de la main-d’œuvre. Parmi les autres obstacles figure la peur des employés de perdre leur emploi (46 % à l’échelle mondiale et 40 % en France) et leur réticence à s’adapter à des rôles élargis (38 % à l’échelle mondiale et 42 % en France), tels que responsable de la collaboration homme-robot et coordinateur de logistique autonome.

Les directeurs d’usine en Chine sont particulièrement préoccupés par les dépenses importantes liées à la formation (62%) ; en Inde, la crainte de perdre son emploi est la plus répandue (70%) ; quant à l’Italie, elle affiche la plus forte réticence face aux rôles élargis (66%). En France, l’obstacle le plus important selon près de la moitié des directeurs d’usine est d’attirer de nouveaux talents (48 %).

Les directeurs d’usine se plaignent également du manque de professionnels qualifiés en intelligence artificielle (51 % à l’échelle mondiale et 54 % en France). Cette préoccupation est particulièrement présente en Inde et au Japon (67 % dans les deux pays), tandis qu’elle est moins marquée en Chine (40 %).

De nombreux directeurs d’usine adoptent le digital pour répondre aux besoins d’aujourd’hui, et non ceux de demain

La plupart des directeurs d’usine se concentrent sur des mesures de digitalisation qui devraient sans doute déjà être en place. Leurs priorités sont de loin les mesures de cybersécurité (77 % à l’échelle mondiale et 80 % en France), suivies de la mise en œuvre de systèmes d’exécution de la fabrication (70 % à l’échelle mondiale et 56% en France) et des plateformes cloud (67 % à l’échelle mondiale). En France, les directeurs d’usine se focalisent davantage sur les mégadonnées et leur analyse (64 %), mais aussi sur l’IA et l’IA générative (58 %).

Le Japon et la Chine sont les seuls pays où l’IoT et les jumeaux numériques des machines et des produits sont considérés comme des priorités majeures par les directeurs d’usine. Selon l’étude Accenture, cette situation est préoccupante car ces technologies constituent les fondements digitaux de l’usine moderne.

Jean Cabanes, Directeur exécutif Industrial Equipment au niveau mondial chez Accenture

« Les fabricants asiatiques ouvrent la voie à la fabrication hyper-automatisée et bénéficieront probablement plus tôt des avantages concurrentiels qu’elle apporte. Les entreprises européennes et américaines adoptent une approche plus mesurée, en partie parce qu’elles construisent peu de nouveaux sites de fabrication et que transformer des usines existantes est une tâche complexe. Cependant, cela ne doit pas les empêcher de poser les jalons de l’hyper-automatisation dès aujourd’hui, d’autant plus que trouver suffisamment de collaborateurs qualifiés ne cessera de devenir plus difficile. »

Flavien Parrel, Directeur exécutif Industrie 4.0 chez Accenture France et Bénélux

« Dans les usines du futur, l’IA dirigera la production industrielle en temps réel, rendant les lignes de production statiques obsolètes. Les jumeaux numériques simuleront les résultats et modéliseront chaque décision avant même qu’elle ne soit exécutée, tandis que les robots humanoïdes travailleront aux côtés des employés. Les fabricants ne débattront plus de l’automatisation, de l’IA ou de la digitalisation – ces technologies deviendront des éléments essentiels de leur fonctionnement quotidien. »_

« D’ici 2040, la majorité des collaborateurs ne seront plus impliqués directement dans la production, œuvrant plutôt au service de celle-ci. Cela signifie qu’ils passeront du travail manuel à la supervision des processus, à la prise de décision et à l’optimisation. Ils devront être à l’aise pour collaborer avec l’IA et opérer avec des systèmes autonomes. Les fabricants devront aider leur main d’œuvre à développer les compétences nécessaires, qui sont rares et le resteront à l’avenir. »

*Méthodologie de l’étude [1]Rethinking the course to manufacturing’s future [1]

Accenture a interrogé 552 directeurs d’usine expérimentés répartis en Asie (Chine, Inde, Japon), en Europe (Allemagne, Autriche, Danemark, Finlande, France, Italie et Suisse) et aux États-Unis en décembre 2024. Les répondants représentent des entreprises telles que des constructeurs automobiles, des équipementiers automobiles, des fabricants de machines industrielles, des fabricants d’équipements industriels, des fabricants de matériels électriques, des fabricants du secteur de l’armement, ainsi que des fabricants et fournisseurs dans le secteur aérospatial commercial.

Source : Accenture

Aeromorning.com

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