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Flight Right: augmentation des indemnisations de vols en France

5ème meilleure compagnie aérienne
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Augmentation des indemnisations de vols annulés ou retardés en France

Flight Right, organisme de défense des droits des passagers, fondé depuis 8 ans à Postdam, par l’avocat Philipp Kadelbach, est aujourd’hui le leader européen en matière de défense des droits des passagers aériens .

Ce défenseur dresse depuis 2010 le palmarès des pires et des meilleures compagnies aériennes de l’année 2017 en matière de retards, d’annulations, de surbooking  et de règlement des indemnités.

Laure Marc, marketing manager international France et Espagne, commente auprès du site AeroMorning une étude récente faîte au départ des aéroports français vers toute l’Europe, et pointe une augmentation de ces retards et annulations de vol par rapport à l’année 2016.

Flight Right compte pour la France pas moins de 553 millions d’euros dus par les compagnies aériennes. A ce jour plus de 3 millions de passagers ont utilisé sa plateforme web d’information et de prises en charge renforcée récemment par une refonte du site.

Certaines compagnies, surtout low-cost persistent à contourner les lois afin d’éviter d’indemniser les passagers, et chaque année, des centaines de milliers d’euros ne sont ni réclamés par les passagers victimes de retards, de vols annulés ou de surbooking, ni payées par les compagnies aériennes.

Flight Right dispose de toutes les technologies juridiques de pointe relatives au transport aérien, intégrant également les données météo du monde entier, pour être en mesure de dire et de prouver les retards ou annulations. En cas de manquement prouvé, Flight Right commence par envoyer une demande de paiement amiable à la compagnie en cause, avec un délai de 15 jours pouvant déborder jusqu’à 2 mois parfois. Une action en justice à son encontre est initiée ensuite. Pour ne pas être contrainte d’indemniser, la compagnie aérienne doit signaler publiquement 14 jours à l’avance son retard ou annulation.

Des campagnes de sensibilisation aux droits des passagers sont menées par FlightRight sur son site ,  www.flightright.fr et notamment autour du règlement européen n°261 de 2014, bonne nouvelle pour les passagers ayant laissé passer leurs droits à indemnisation : En France, la rétroactivité de la loi est passée de 2 à 5 ans pour se faire indemniser. A noter : 60% d’indemnisations sont perdues par méconnaissance des droits.

Il suffit de justifier d’un retard supérieur à 30 minutes, d’un minimum de 3 heures de retard à l’arrivée, dans un délai maximal de 5 ans. En revanche,  si le passager n’est pas éligible à indemnisation sous le seuil de deux heures, celui-ci est généralement pris en charge par la compagnie pour sa restauration et son confort pendant l’attente.

Depuis l’apparition d’organismes tels que Flight Right ou Air Help pour ne citer que ceux-là, les compagnies aériennes ont montré une disposition plus fréquente à résoudre les différents à l’amiable. Les championnes de la spontanéité, de la proactivité selon Laure Marc sont les compagnies Air France et Lufthansa.

Différents facteurs peuvent expliquer les retards, tels que la mauvaise planification ou organisation de la compagnie, la densité du trafic aérien, les nouvelles mesures de sécurité aéroportuaires, retards dus aux passagers eux-mêmes.

En France, c’est la grève qui est la principale cause des annulations, ce qui explique le très mauvais classement de Hop!, la compagnie régionale du groupe Air France, fortement touchée en 2017 par plusieurs grèves de pilotes. Les cas de force majeure ne sont pas pris en compte, et un dernier jugement de 2017 a classé sans suite une demande d’indemnisation suite à une collision avec un oiseau.

Nadia Didelot Pour AeroMorning, le 26 Février 2018