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Singapour joue son rôle de déclencheur de contrats aéronautiques

salon-de-singapour-2016-chronique-nicole-beauclair-aeromorning.comSalon de Singapour 2016 A350 pour Philippines A
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Légende photo  : L’A350-900 aux couleurs de Philippine Airlines   @Airbus
Singapour joue son rôle de déclencheur de contrats aéronautiques

Le Singapore Airshow a ouvert ses portes ce mardi 16 février avec comme vedette européenne –sinon française- l’A350-900 d’Airbus. Il reste toutefois, pour l’Hexagone, un des fleurons de notre industrie qui est mise cette année à l’honneur par les organisateurs du salon. Et pour l’occasion, ainsi qu’Aeromorning s’en est déjà fait l’écho, le Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas) conduit une délégation d’une soixantaine d’entreprises dont environ 50 PME.

Une fois encore, c’est la maintenance qui cadence le rythme des annonces. Parmi les dernières en date celle de Sabena Technics portant sur la création de son propre atelier de maintenance-réparation-révision (MRO) d’équipements qui ouvrira en septembre 2016. L’entreprise se consacrera sur l’avionique, l’hydraulique, les circuits carburant, l’électromécanique, les équipements de cabine, les systèmes oxygène… jusqu’aux éléments de structure.

Air France Industries-KLM Engineering & Maintenance (AFI-KLM E&M) n’est pas en reste et a dévoilé à Singapour plusieurs accords et contrats dont le dernier en date en ce second jour de salon est celui de la compagnie charter malaisienne Eaglexpress Air qui pour la première fois a signé un contrat avec la firme franco néerlandaise (elle aussi présente sur le stand du Gifas). La compagnie low-cost sud-coréenne JeJu Air a aussi profité du salon pour signer un nouvel accord avec AFI-KLM E&M afin d’étendre son contrat de support moteurs actuel à 18 révisions supplémentaires en atelier, un accord de longue durée qui porte sur les CFM56-7B motorisant les 737-800 de Jeju Air. C’est aussi un contrat de même type qu’AFI KLM E&M et Uni-Top Airlines ont annoncé pour la mise en œuvre de prestations de réparations et de révision générale sur les moteurs CF6-80C2 équipant les 7 A300 de la compagnie chinoise. Quatorze visites en atelier sont programmées à ce jour.

Au-delà des contrats, les accords dans cette région du monde sont d’ailleurs légion afin de satisfaire les visées économiques des intervenants. Ainsi, AFI KLM E&M a aussi signé un protocole d’accord avec Garuda Maintenance Facility (GMF) AeroAsia qui couvre entre autres des synergies de support équipements pour des flottes Boeing et Airbus, ainsi que la maintenance de moteurs des familles GE90, CFM56-7 et autres CFM56, supportés à travers le réseau mondial d’AFI KLM E&M.

Les Français ne sont pas les seuls à saisir les opportunités de MRO (Maintenance Réparation et Révision) que laissent entrevoir le développement du transport aérien en Asie-Pacifique. Ainsi, Pratt & Whitney annonce que sa filiale P&W Shanghai Engine Repair a mis en place les moyens spécifiques à la réparation des V2500 dont il pilote pratiquement la totalité du programme, tout comme UTC Aerospace Systems qui annonce avoir été retenu par Sichuan Airlines pour assurer la maintenance des nacelles équipant ses A320ceo tout comme par IndiGo pour les nacelles de ses futurs A320neo, des travaux de maintenance qui seront réalisés à Tianjin par Goodrich Aerostructures Service China (GASCH).

Quant aux contrats de vente d’aéronefs, ils se font assez rares en ce début de salon, mais on ne peut éviter de relever celui annoncé ce jour par Airbus. Il s’agit du protocole de vente de 12 Airbus A350-900 (dont 6 options) avec Philippine Airlines. Un accord qui donne l’occasion à Airbus de faire un beau clin l’œil à Boeing car elle permet à l’avionneur européen d’afficher à son compteur le nombre de 777 commandes fermes pour l’A350. 777 comme le Boeing « Triple seven » qu’il cherche résolument à supplanter.

Nicole Beauclair pour AeroMorning

 

 

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