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Les revenus complémentaires des compagnies aériennes

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Les revenus complémentaires des compagnies aériennes devraient atteindre un total mondial de 67,4 milliards $ en 2016

 

L’estimation mondiale de CarTrawler prévoit une hausse de 13,8 % par rapport à 2015,

dont 40,4 milliards $ du total représentant l’activité des services facturés à la carte.

 

Dublin, Irlande, 29 novembre 2016 : IdeaWorksCompany, la société de conseil de référence en matière de revenus complémentaires des compagnies aériennes, et CarTrawler, la plateforme technologique de voyages leader en ligne, prévoient que les revenus complémentaires des compagnies aériennes atteindront un total mondial de 67,4 milliards $ en 2016. L’estimation mondiale des revenus complémentaires de CarTrawler fait état d’une hausse considérable de 200 % par rapport au résultat de 22,6 milliards $ de 2010, la première année pour laquelle une estimation des revenus complémentaires avait été faite.

 

Plus tôt cette année, CarTrawler et IdeaWorksCompany ont dévoilé une étude des revenus complémentaires déclarés par 67 compagnies aériennes pour 2015. Les statistiques publiées dans cette étude ont été étendues à 178 compagnies aériennes dans le but de fournir une véritable projection à l’échelle mondiale de l’activité de revenus complémentaires de ces compagnies en 2016. Cette estimation mondiale des revenus complémentaires de CarTrawler est réalisée pour la septième année consécutive par IdeaWorksCompany, afin d’établir une projection de l’activité des revenus complémentaires.

 

Les revenus complémentaires proviennent d’activités et de services qui génèrent des revenus pour les compagnies aériennes, outre ceux liés au simple transport de passagers d’un point A à un point B. Cette large gamme d’activités comprend : les commissions sur les réservations d’hôtels, la vente aux partenaires de points de fidélité pour les grands voyageurs et la prestation de services à la carte – et procure davantage d’options pour les consommateurs et plus de profits pour les compagnies aériennes.

 

Estimation CarTrawler des revenus complémentaires mondiaux
Estimation 2016

67,4 milliards $

(9,1 % des revenus mondiaux de 740 milliards $)

Estimation 2015

59,2 milliards $

(7,8 % des revenus mondiaux de 763 milliards $)

Estimation 2014

49,9 milliards $ (6,7 % des revenus mondiaux de

746 milliards $)

Estimation 2013

42,6 milliards $

(6 % des revenus mondiaux de

708 milliards $)

Estimation 2012

36,1 milliards $

(5,4 % des revenus mondiaux de

667 milliards $)

Estimation 2011

32,5 milliards $

(5,6 % des revenus mondiaux de

577 milliards $)

Estimation 2010

22,6 milliards $

(4,8 % des revenus mondiaux de

474 milliards $)

Source : Les statistiques sur les revenus complémentaires appliquées par IdeaWorksCompany aux résultats annuels des compagnies aériennes.

 

« Réaliser avec succès des revenus complémentaires implique d’offrir aux clients le bon produit au bon moment, souvent avant même qu’ils en aient fait la demande. Amazon a démontré dans une large mesure l’impact positif que les données scientifiques avaient sur ses activités, avec environ un tiers de ses ventes totales découlant désormais de son algorithme de recommandation. À l’instar d’Amazon, l’accès à des informations étayées par des données permet aux compagnies aériennes de proposer des produits et des services complémentaires à leurs clients de manière toujours plus sophistiquée. Cette application des données vient alimenter la croissance continue du secteur tout en mettant à jour des possibilités de renforcement de la fidélité des clients en identifiant quand, comment, où et surtout quoi offrir aux clients lorsqu’ils visitent votre site Web ou application », expliquait Aileen O’Mahony, directrice des ventes de CarTrawler.

 

L’étude a déterminé que les revenus des services en option, tels que la vente de repas et de boissons à bord, l’enregistrement des bagages, la sélection de sièges premium et l’enregistrement prioritaire représentent 44,9 milliards $ du total mondial des revenus prévu pour 2016. La part restante, d’un montant de 22,5 milliards $, provient des activités non facturables, telles que la vente de points de fidélité pour les grands voyageurs aux partenaires participant aux programmes, et des commissions sur la vente de services aux voyageurs, tels que la réservation de voitures de location ou de chambres d’hôtel.

 

L’analyse menée par IdeaWorksCompany ces sept dernières années fait apparaître des regroupements naturels (ou catégories) de compagnies aériennes en fonction de leur capacité à générer des revenus complémentaires. Les résultats en « pourcentage de revenus » associés aux quatre catégories établies ont été appliqués à une compilation mondiale de revenus d’exploitation déclarés par 178 compagnies aériennes dans le monde.[1] Voici une description de ces quatre catégories :

 

  • Compagnies aériennes traditionnelles. Cette catégorie fourre-tout regroupe le plus grand nombre de transporteurs aériens. L’activité de revenus complémentaires peut comprendre les frais associés aux bagages lourds ou en excédent, ou au choix de sièges offrant plus d’espace pour les jambes, ainsi que l’activité des partenaires dans le cadre d’un programme pour les grands voyageurs. Le pourcentage moyen de revenus a augmenté de 4,1 % l’année dernière à 5,8 % cette année. En guise d’exemples, cette catégorie inclut notamment Aerolineas Argentinas, Air New Zealand, la compagnie aérienne polonaise LOT et Royal Jordanian.

 

  • Principales compagnies aériennes américaines. Les principales compagnies aériennes basées aux États-Unis génèrent de solides revenus complémentaires en combinant les revenus des programmes pour les grands voyageurs et les frais liés aux bagages. Le pourcentage de revenus pour ce groupe a augmenté de 11,3 % à 12,3 % en 2016 grâce à la multiplication des offres tarifaires groupées et l’amélioration des revenus des programmes pour les grands voyageurs. Alaska, Delta et United en sont des exemples.

 

  • Champions des revenus complémentaires. Ces transporteurs aériens affichent la plus forte activité en pourcentage de revenus d’exploitation. Pour ce groupe, le pourcentage de revenus a légèrement baissé, passant de 26,1 % en 2015 à 25,5 % cette année. Cette baisse s’explique par une diminution des résultats de revenus complémentaires de Ryanair, qui ont un impact assez considérable sur la moyenne de cette catégorie. Entre autres exemples, il s’agit des transporteurs Allegiant, Ryanair, Eurowings, Flydubai et Hong Kong Express.

 

  • Transporteurs aériens low-cost. Les transporteurs aériens low-cost du monde entier s’appuient généralement sur une combinaison d’activités à la carte pour générer de bons niveaux de revenus complémentaires. Le pourcentage de revenus pour ce groupe reste de 11,8 % en 2016. Les transporteurs aériens low-cost sont notamment AnadoluJet, Cebu Pacific Air et VivaAerobus.

 

Estimation mondiale de CarTrawler des revenus complémentaires – par type de transporteur aérien pour 2016
Catégorie de compagnies aériennes Total des revenus complémentaires Programmes pour grands voyageurs et commissions Activités à la carte
Compagnies aériennes traditionnelles 26,9 milliards $ 9,4 milliards $ 17,5 milliards $
Principales compagnies aériennes américaines 20,2 milliards $ 12,1 milliards $ 8,1 milliards $
Champions des revenus complémentaires 13,4 milliards $ 0,7 milliard $ 12,7 milliards $
Transporteurs aériens low-cost 6,9 milliards $ 0,3 milliard $ 6,6 milliards $
Totaux mondiaux 67,4 milliards $ 22,5 milliards $ 44,9 milliards $
Source : Les statistiques sur les revenus complémentaires appliquées par IdeaWorksCompany aux résultats annuels des compagnies aériennes en 2015.

 


 

 

 

Les revenus complémentaires des compagnies aériennes traditionnelles vont monter en flèche en 2016

 

Les revenus complémentaires des compagnies aériennes traditionnelles, qui incluent notamment les transporteurs internationaux non américains, ont connu une hausse fulgurante de 6,9 milliards $ en 2016. Cette hausse s’explique par une activité accrue dans la vente de formules tarifaires de marque, l’enregistrement des bagages, la sélection de sièges premium et l’attribution de sièges. Les nouvelles options de services facturés à la carte en particulier sont devenues très courantes au sein des plus importantes compagnies aériennes d’Europe. Les frais liés aux bagages sont presque universels pour les voyages en Europe. Les formules tarifaires de marque, qui lient les équipements à un éventail de choix ou à deux ou trois types de billets, sont désormais proposées par Austrian, Lufthansa et SWISS. Les frais liés à la sélection de sièges offrant plus d’espace pour les jambes sur les compagnies aériennes traditionnelles sont devenus standards, avec toujours plus de transporteurs facturant tout siège sélectionné avant l’enregistrement. Ces changements sont également survenus dans le monde entier.

 

Même Emirates, un transporteur touchant peu de revenus complémentaires, a instauré des frais de sélection de sièges pour ses billets les moins chers. Ce changement est entré en vigueur le 3 octobre 2016 et s’applique à toute sélection de sièges requise avant le début de l’enregistrement.[2] Les frais varient selon la distance, s’élevant à 15 $ pour les vols court-courriers à partir de Dubaï et à 40 $ pour les destinations long-courriers comme les États-Unis ou l’Australie. Les revenus complémentaires ont désormais le soutien des décisionnaires. Tim Clark, le président d’Emirates, a déclaré lors d’une conférence à Londres en septembre 2016 : « Nous devons simplement accroître nos flux de revenus complémentaires ». Ses paroles reflètent combien les dirigeants des compagnies aériennes du monde entier ont soif de revenus complémentaires.

 

Le graphique ci-dessous illustre la distribution probable des revenus complémentaires des compagnies aériennes traditionnelles non américaines. Il est vrai qu’il est difficile de créer un diagramme circulaire pour illustrer le vaste éventail de compagnies aériennes traditionnelles présentes dans le monde entier, avec par exemple Air France en Europe ou Korean Air en Asie. De plus, la répartition des sources de revenus est différente pour les compagnies aériennes américaines. Ces dernières affichent une part de revenus bien plus importante provenant de la vente de points de fidélité pour les grands voyageurs. Par ailleurs, la prise en compte des sources de revenus de presque n’importe quel transporteur low-cost ferait presque disparaître la vente de points de fidélité car rares sont les transporteurs low-cost qui proposent des programmes pour les grands voyageurs générant de solides revenus grâce à leurs partenaires.

 

 

 

Des défis mondiaux influencent l’estimation des revenus complémentaires en 2016

 

L’IATA prévoit que les dépenses mondiales en transport aérien se limiteront cette année à 740 milliards $. Il s’agit là d’une baisse significative par rapport aux 763 milliards $ ayant servi de base à la création de l’estimation 2015. IdeaWorksCompany se sert des revenus des compagnies aériennes comme point de départ pour réaliser ces projections. Il n’est donc pas surprenant que le résultat pour l’année 2016 ait souffert de la baisse des dépenses de consommation. La légère baisse de revenus complémentaires (en pourcentage du revenu total) affichée par Ryanair en 2015 par rapport à 2014 (24 % contre 24,6 % l’année précédente) contribue également à ce résultat. Ryanair, du fait de son envergure, a un impact majeur sur les calculs associés à la catégorie « Champions des revenus complémentaires ».

 

EasyJet est également un acteur majeur qui eut un temps une influence significative sur les estimations des revenus complémentaires. La compagnie aérienne a révélé sans réserve ses revenus complémentaires pour la dernière fois en 2011. Depuis lors, IdeaWorksCompany fournit une estimation annuelle pour remplir la part de revenus imposante d’EasyJet. Le transporteur aurait cessé de divulguer ses revenus complémentaires afin d’éviter les critiques et les attaques des médias du Royaume-Uni qui accompagnent souvent la couverture de ce type de revenus. Toutefois, il est aussi possible que les efforts de ce transporteur pour générer des revenus complémentaires ne soient pas comparables à ceux de Ryanair ou d’autres champions des revenus complémentaires.

 

Les investisseurs ont pris pleinement conscience de la nécessité des revenus complémentaires dans l’univers complexe de l’économie des compagnies aériennes. C’est pourquoi le groupe Lufthansa, faisant valoir ses moyens, affirmait être passé maître dans l’art des services facturés à la carte plus tôt cette année dans un briefing de 42 pages concernant sa nouvelle initiative Eurowings. Lors de sa présentation « Expert Session », Lufthansa détaille comment la compagnie incite 45 % des consommateurs à payer volontiers un supplément pour ses formules tarifaires de marque Smart et Best. La compagnie explique également avec enthousiasme comment la stratégie d’Eurowings basée sur la sélection de sièges premium et l’attribution de sièges génère un revenu supplémentaire de 19 € par passager sur les vols long-courriers. Il est clair que le groupe Lufthansa s’est rallié à la révolution des revenus complémentaires.

 

Sur une base mondiale, il est estimé que les revenus complémentaires représentent 9,1 % des revenus des compagnies aériennes en 2016. C’est presque le double des 4,8 % obtenus en 2010. Cela dit, la statistique la plus parlante est le bonus moyen par passager de 17,81 $ basé sur la projection de l’IATA estimant à 3,78 milliards le nombre de passagers en 2016. Une part impressionnante de 11,86 $ de ce bonus par passager est attribuable à tous les suppléments en option que les compagnies aériennes proposent désormais à leurs passagers. C’est le miracle économique des revenus complémentaires. Cela permet aux passagers en quête du tarif le moins cher d’acheter un billet de base couvrant uniquement le vol tandis que pour un nombre croissant de passagers, cela donne aussi la possibilité de payer plus pour plus de confort et d’équipements. Du côté des compagnies aériennes, ce système assure le niveau de profit nécessaire pour que les investisseurs gardent le sourire et que des millions de personnes continuent de travailler.

 

Les conclusions clés sont récapitulées dans un graphique disponible dans la section dédiée aux communiqués de presse du site Web IdeaWorksCompany.com.

 

La définition complète de la notion de revenus complémentaires, sur laquelle l’estimation mondiale des revenus complémentaires de CarTrawler se fonde, peut être consultée en ligne ici.


Avertissement
 : IdeaWorksCompany fait tous les efforts possibles pour s’assurer de la qualité des informations contenues dans ce communiqué de presse. Avant de se baser sur ces informations, il est recommandé aux lecteurs de contacter des professionnels afin d’obtenir des conseils adaptés à leur situation spécifique. Ni IdeaWorksCompany, ni CarTrawler ne garantissent ni n’assument aucune responsabilité quant à l’exactitude, la fiabilité et l’exhaustivité des informations présentées.

 

À propos de CarTrawler : CarTrawler permet aux clients d’affaires ou de loisirs et aux fournisseurs de voyage en ligne d’accéder à plus de solutions de transport terrestre et ferroviaire qu’avec n’importe quel autre service. 95 compagnies aériennes internationales et 2 000 fournisseurs de voyage du monde entier font confiance à CarTrawler pour proposer à leurs clients un accès en temps réel à plus de 1 600 entreprises reconnues et indépendantes dans les domaines de la location de voiture, du transfert en autocar, des réseaux ferroviaires et des services avec chauffeur pour plus de 43 000 lieux dans 195 pays. Son moteur de réservation interne lui permet de s’adapter facilement et rapidement à la demande de la clientèle. CarTrawler possède et gère également les marques Cabforce, Holiday Autos et arguscarhire.com. La société a son siège et son Centre d’excellence clientèle basés à Dublin, en Irlande, et compte également des bureaux à Boston, Londres et Helsinki. CarTrawler est financée par des capitaux privés de BC Partners et Insight Venture Partners. Pour plus d’informations, consultez le site www.cartrawler.com.

 

À propos d’IdeaWorksCompany : Fondée en 1996, IdeaWorksCompany est une société de conseils spécialisée dans la croissance des revenus de compagnies aériennes par l’innovation en matière de revenus complémentaires, de programmes de fidélisation et d’achats à la carte. Sa liste de clients internationaux inclut des compagnies aériennes et d’autres sociétés du secteur du voyage en Asie, en Europe, au Moyen-Orient et en Amérique. IdeaWorksCompany est spécialisée dans l’amélioration des revenus complémentaires, le développement de marque, les études auprès des clients, les analyses concurrentielles et les programmes de fidélité, et propose également des ateliers sur site à l’attention des cadres. Pour obtenir plus d’informations, consultez le site IdeaWorksCompany.com.

Source: CarTrawler

[1]Les résultats de revenus d’exploitation ont été tirés des classements annuels des éditions de juin et de juillet/août de la revue Flight Airline Business. D’autres sources ont été utilisées afin de compléter la liste de 178 compagnies aériennes, telles que des informations communiquées sur les sites Web de ces compagnies et du Centre for Aviation (CAPA). Des ajustements ont été effectués pour éviter la prise en compte en double des résultats de filiales régionales. Les transporteurs de fret uniquement, tels que FedEx et UPS Airlines, ne sont pas inclus. Chaque année, chaque compagnie aérienne est affectée à une catégorie en fonction de son profil de revenus complémentaires.

[2] Agence Associated Press, Dubaï, 20 septembre 2016.