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Les succès des Membres NAE : Au sein de l’Université de Caen Normandie, l’Unité COMETE (UNICAEN/INSERM) étudie les conséquences de la vie en impesanteur et contribue aux futurs voyages sur Mars

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Rouen, le 14 avril 2022 –

L’unité INSERM COMETE de l’Université de Caen Normandie (Calvados), travaille sur le développement de méthodologies et de technologies pour la santé à travers l’étude des processus neurophysiologiques fondamentaux impliqués dans les mobilités et la cognition. Récemment lauréat d’une Chaire d’Excellence Sénior de la Région Normandie, intitulée «Impesanteur, orientation spatiale et perception du temps», l’unité COMETE a lancé un vaste programme de recherche dont le but est de mieux comprendre les effets d’un séjour en impesanteur à bord de la Station Spatiale Internationale (ISS) sur les capacités d’orientation spatiale et la perception du temps.

Les axes de recherche de l’unité mixte de recherche (UNICAEN/INSERM) COMETE portent sur la COgnition, la MObilité et la TEmporalité. Dans ce cadre, ses travaux se concentrent sur l’appareil vestibulaire. Situé au cœur de notre oreille interne, l’appareil vestibulaire est indispensable pour le maintien de l’équilibre, que ce soit de façon statique ou lors d’un mouvement ou déplacement. Pour la vie sur Terre, cet organe est en permanence stimulé par l’accélération de la gravité. Dans certaines pathologies, l’appareil vestibulaire devient non fonctionnel et pour compenser ce déficit, les patients développent des stratégies et des mécanismes qui font appel aux autres systèmes sensoriels, comme la vision ou le toucher.

Préparer les prochains voyages de longue durée sur Mars

Un programme de recherche visant à mieux comprendre les conséquences d’un séjour en impesanteur, notamment sur la perception du temps et les capacités d’orientation spatiale, a été lancé dans le cadre de la Chaire d’Excellence Sénior de la région Normandie récemment obtenue par l’unité COMETE. Au regard des retombées attendues, ces recherches sont financées par le CNES. En effet, ces travaux permettront non seulement de mieux gérer les problèmes de santé rencontrés lors des retours des astronautes d’un vol dans l’ISS (désorientation et perte de stabilité), mais également aideront à mieux préparer les prochains voyages de longue durée sur Mars. Ce programme de recherche devrait également avoir des retombées quant à la compréhension et la prise en charge du mal des transports qui met également en jeu l’appareil vestibulaire.

Le programme scientifique

Le programme scientifique fait appel à différents sujets d’étude, d’une part des astronautes ayant réalisé un séjour de 6 mois dans l’ISS, d’autre part des patients souffrant de lésion du système vestibulaire, ou encore des participants sains qui feront l’expérience d’un vol parabolique. En effet, l’unité COMETE travaille depuis sa création avec l’entreprise NOVESPACE[1] qui assure la mise en œuvre des vols paraboliques, dont l’un des pilotes se trouve être le normand Thomas Pesquet.

Gilles CLEMENT, chercheur au CNRS, et Pierre DENISE, médecin au CHU de Caen et professeur de physiologie dirigent le programme scientifique de cette chaire d’excellence . Gilles CLÉMENT travaille une grande partie de son temps à la NASA et réalise les évaluations pré- et post-vols des astronautes ; Pierre DENISE quant à lui, suit les personnes ayant des troubles du système vestibulaire et réalise par ailleurs le support médical au sein de l’Airbus A310 Zero-G.

Plus largement, COMETE collabore avec différentes sociétés dans le but de permettre le développement de capteurs biomédicaux destinés à la mesure de nombreux paramètres physiologiques, ou à l’analyse des données recueillies. Il est à noter que l’Unité COMETE a par ailleurs contribué à la création de la PME BodyCap qui fabrique des capteurs électroniques miniaturisés utilisés dans des applications médicales, de recherche et du sport.

La multiplicité à la fois des capteurs et des mesures réalisées a conduit l’Unité à développer de plus en plus d’approches faisant appel à l’Intelligence Artificielle (Deep learning ) afin d’améliorer les probabilités de faire émerger des modèles de classification communs lors de différentes conditions expérimentales.

Télécharger un visuel : 22/13/iw89.png – Visionneuse Zupimages

Source : NAE