Replica watches
chaire sirius space tals 24 space business law conference 728
Enac ecole nationale de l'aviation aeromorning
Liebherr Aerospace
Collins aerospace aeromorning 2024
Groupe-Liebherr-aeromorning.com
chaire-sirius-space-tals-24-space-business-law-conference-728
enac-aeromorning-slider
Liebherr Aerospace
collins-aerospace-aeromorning-2024
Le convertisseur de puissance électrique pour poste de pilotage de Liebherr à bord des familles Airbus A320 et A330
liebherr
chaire sirius space tals 24 space business law conference
Collins
AirFormation centre de formation Aeronautique
chaire-sirius-space-tals-24-space-business-law-conference
Collins
AirFormation-e-learning-centre-formation-aeronautique
previous arrow
next arrow

Le CNES A la veille du déconfinement

Illustration de l'atterrisseur Insight (INterior exploration using Sesmic Investigations, Geodesy and Heat Transport). InSight a pour but d’etudier la structure interne de Mars, via le deploiement a sa surface d'une station geophysique, embarquee dans un atterrisseur fixe. Il a pour objectif d'elucider les mecanismes qui president a la formation des planetes rocheuses du systeme solaire. Grace au sismometre SEIS (Seismic Experiment for Interior Structures), le dispositif mesurera l’activite tectonique de Mars, ce qui permettra d’en deduire des informations sur sa structure (taille du noyau, epaisseur du manteau…).
FacebookTwitterLinkedInPinterest

En cette période de confinement, le CNES s’est organisé pour préserver la santé de ses collaborateurs, s’associer à l’effort national pour ralentir le développement de l’épidémie et soutenir l’activité économique de notre pays.

En ce sens, il a décliné massivement le télétravail, sur un périmètre d’activité très large et sur ses quatre établissements, à Paris Les Halles, à Paris Daumesnil, au Centre Spatial de Toulouse et au Centre Spatial Guyanais, grâce au dimensionnement de son système d’information et à la mobilisation exceptionnelle de ses collaborateurs.

Son Plan de Continuité d’Activité (PCA) nécessite toutefois des présences sur site et ont donc été prises toutes les dispositions pour que les collaborateurs qui doivent se rendre à leur poste de travail, puissent accomplir leurs missions en ne faisant aucune concession, ni sur la qualité et la complétude de leurs activités, ni surtout sur le respect des gestes barrières préconisés.

L’exploration de Mars conduite par le CNES et ses partenaires s’intensifie.

Concernant la mission Mars 2020 de la NASA, le rover Perseverance est en phase finale d’intégration au Kennedy Space Center en Floride. Dans le respect le plus strict des règles de sécurité des personnes, les ingénieurs de la NASA travaillent d’arrache-pied pour être prêts au lancement le 17 juillet. A son bord, l’instrument franco-américain SuperCam a subi ses derniers tests à distance depuis des laboratoires situés en France et aux Etats-Unis. Perseverance cherchera des traces de vie sur la planète rouge et collectera des roches qui seront rapportées sur Terre dans les années 2030, dans le cadre d’une mission NASA/ESA de retour d’échantillons martiens.

A propos du rover Curiosity, à la surface de Mars depuis le 6 août 2012, les activités opérationnelles pilotées régulièrement depuis le FIMOC au Centre Spatial de Toulouse continuent. Une dizaine d’ingénieurs du CNES et de scientifiques pilotent au quotidien les instruments franco-américains ChemCam et SAM en alternance avec les laboratoires américains. Ils tirent au laser, ils subliment des roches tout en étant confinés ! Le projet s’est organisé pour conduire les opérations à distance tout en respectant les besoins de sécurité et cela fonctionne très bien. Curiosity explore maintenant les strates argileuses sur les flancs du Mont Sharp, au centre du cratère Gale qu’il analyse depuis presque huit ans. Il a déjà parcouru 22 km et confirmé qu’il y a environ 3,5 milliards d’années, Mars était une planète habitable pour des microorganismes.

Des nouvelles du sismomètre SEIS ! L’atterrisseur InSight de la NASA est toujours à l’écoute de Mars. Non plus au SISMOC, mais depuis leur domicile, ingénieurs et chercheurs programment l’instrument français. SEIS a été développé par une équipe internationale sous la direction du CNES. Il a déjà détecté les premiers tremblements de Mars qui nous révèlent petit à petit sa structure interne.

Enfin le futur continue à se préparer. Toujours à distance, les ingénieurs du CNES s’affairent au développement d’ExoMars, mission de l’ESA dont le lancement est prévu en 2022 et de MMX, mission de la JAXA de retour d’échantillons de Phobos, dont le lancement est prévu en 2024.

Quel nom pour la prochaine mission de Thomas Pesquet ?

En collaboration avec le CNES, l’ESA propose aux internautes de trouver le nom idéal de la prochaine mission de Thomas Pesquet à bord de la station spatiale internationale. Départ prévu en 2021 ! La date de clôture est fixée au 12 mai à minuit. Le gagnant du concours recevra un écusson de la mission dédicacé qui aura volé à bord de la station.

L’investissement du CNES dans les expériences à bord de la station passe notamment par le CADMOS (Centre d’Aide au Développement des Activités en Micropesanteur et des Opérations Spatiales) qui travaille actuellement sur le développement d’expériences pour la prochaine mission de Thomas. Situé au Centre Spatial de Toulouse, il a pour but la définition, le développement et la réalisation d’expériences en micropesanteur. Pour cela, il met en œuvre différents moyens : laboratoires, modèles sol, centres de contrôle, réseaux, dédiés aux programmes scientifiques devant être réalisés pour le compte du CNES ou par délégation de l’ESA. Fort de son expertise, il met au point des protocoles expérimentaux, entraîne les équipages, synthétise puis rend les données aux mandataires à l’initiative des manipulations.

Source: cnes