Replica watches
chaire sirius space tals 24 space business law conference 728
Enac ecole nationale de l'aviation aeromorning
Liebherr Aerospace
Collins aerospace aeromorning 2024
Groupe-Liebherr-aeromorning.com
chaire-sirius-space-tals-24-space-business-law-conference-728
enac-aeromorning-slider
Liebherr Aerospace
collins-aerospace-aeromorning-2024
Le convertisseur de puissance électrique pour poste de pilotage de Liebherr à bord des familles Airbus A320 et A330
liebherr
chaire sirius space tals 24 space business law conference
Collins
AirFormation centre de formation Aeronautique
chaire-sirius-space-tals-24-space-business-law-conference
Collins
AirFormation-e-learning-centre-formation-aeronautique
previous arrow
next arrow

L’année des centenaires

l-annee-des-centenaires-aeromorning.comPhoto : DR Crédit : Service historique de la Défense, Vincennes L'as de la première guerre mondiale, Georges Guynemer, devant un Spad VII équipé d'une hélice Eclair, première réalisation aéronautique de Marcel Dassault. (1917)
FacebookTwitterLinkedInPinterest

Charité bien ordonnée commence par soi-même. C’est donc tout naturellement que nous évoquons en cet anniversaire également du centenaire de la bataille de Verdun, le centenaire, non pas de l’entreprise française Dassault Aviation mais du moins celui de l’hélice Eclair conçue en 1916 par l’ingénieur Marcel Bloch nom de naissance de Marcel Dassault à l’origine du groupe éponyme.

Après l’hélice Eclair en 1916 qui avait pour objectif d’améliorer les performances des Caudron et autres Spad, Marcel Dassault a poursui l’effort apporté à la Première guerre mondiale en collaboration avec Henry Potez et Louis Coroller en développant le biplace de chasse SEA 4 en 1918. Mais c’est bien plus tard en 1936, alors que le bureau d’études Marcel Bloch avait conçu en 1930 son premier avion, le MB 60-61, que la première entreprise (la Société anonyme des avions Marcel Bloch – SAAMB) fut juridiquement créée ce qui constitue l’acte de fondation de l’actuelle Dassault Aviation qui commémore cette année son centenaire.

Un centenaire qui verra se tenir de nombreuses manifestations (spectacle cinématographique grand format au Grand Palais à Paris, publication de l’aventure Dassault, vente aux Enchères d’objets Dassault, meetings à travers la France…) qui somme toute tombent également à point nommé pour clore un exercice fiscal 2015 présenté la semaine dernière par son actuel président Eric Trappier, qualifiant l’année d’historique en matière d’aviation militaire, une année qui a vu la signature des premiers contrats à l’export de l’avion de chasse Rafale, et saluant au passage l’action du gouvernement en la matière car ce n’est qu’avec l’appui politique de l’Etat, et sa garantie, que Dassault a pu réaliser de telles ventes.

De l’autre côté de l’Atlantique c’est aussi un autre groupe emblématique de la conquête des airs qui célèbre son centenaire. Il s’agit de Boeing qui est aujourd’hui plus connu pour sa longue lignée d’avions commerciaux que pour ces avions militaires. C’est en association avec Conrad Westervelt, officier de marine, et pour développer un petit hydravion biplan baptisé le B&W qu’ils créent en 1916 la société Pacific Aero Products qui sera rebaptisée dès 2017 Boeing Airplane Company. C’était la naissance à Seattle de l’entreprise qui devait participer non seulement à l’avènement du transport aérien commercial (bien que challengé par d’autres compatriotes tels que Douglas et Lockheed par exemple), mais qui devait aussi participer largement à la Seconde guerre mondiale pour venir en aide aux Européens. Ainsi, il est admis que Boeing a produit plus de 16 000 bombardiers B-17 et B-29 destinés à combattre l’ennemi d’alors, les Allemands, ces derniers n’étant pas non plus en reste dans le domaine de l’aviation militaire.

Car c’est l’année 1916 que la firme BMW avait été créée avec pour seule visée : la fabrication de moteurs d’avion. Une cinquantaine d’années plus tard BMW avait quitté le secteur aéronautique pour devenir le créateur d’automobiles haut de gamme qui fête donc aussi son centenaire. Et si depuis le constructeur d’automobiles bavarois a racheté les automobiles britanniques Mini Cooper ainsi que les emblématiques haut de gamme Rolls-Royce, il n’avait pas hésité à revenir dans l’aéronautique en s’associant au motoriste aéronautique Rolls-Royce pour relancer une activité moteurs d’avions en Allemagne. Il s’est ainsi agit de BMW Rolls Royce (BRR) en 1990. Laquelle entreprise avait repris une usine à Oberürsel près de Francfort dédiée aux moteurs militaires et à la maintenance-réparation-révision, et avait fait sortir de terre de toute pièce à Dahlewitz une usine qui se consacre depuis à la production des turboréacteurs de la famille BR700 dédiés aux avions régionaux. Elle participe aussi au moteur TP400 de l’A400M.

Mais à l’aube du 21ième siècle, BMW a choisi de se retirer- est-ce cette fois définitif ?- de l’épopée aéronautique en revendant ses parts à Rolls-Royce.

Bien d’autres entreprises doivent célébrer cette année les premiers jours de leurs activités. Des entreprises centenaires qui ont parfois du mal à rester ancrées dans les esprits tant les stratégies des grands groupes capitalistiques cherchent à unifier sous un seul label une image marque mondiale. C’est ce que fait Safran en annonçant lundi dernier à Londres la disparition de tous ces noms prestigieux que sont Turboméca, Labinal, Hispano-Suiza, Messier-Bugatti qui s’était déjà joint à Dowty, Hurel-Dubois avait déjà disparu au profit d’Aircelle qui disparaît également, etc. Un mouvement inéluctable est en marche.

Nicole Beauclair pour AeroMorning

 

georges-guynemer-spad-VII-aeromorning.com

Photo : DR Crédit : Service historique de la Défense, Vincennes L’as de la première guerre mondiale, Georges Guynemer, devant un Spad VII équipé d’une hélice Eclair, première réalisation aéronautique de Marcel Dassault. (1917)