François Hollande, le président de la République, était présent au Campus Paris Kremlin-Bicêtre, ce lundi 3 octobre 2016. Entouré de Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, de Myriam El Khomri, ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, de Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, d’Axelle Lemaire, secrétaire d’État chargée du Numérique et de l’Innovation et de Clotilde Valter, secrétaire d’État chargée de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, le président a officialisé l’inauguration de la Grande École du Numérique (GEN). Il a notamment été accueilli par Marc Sellam, Fabrice Bardèche et Marc Drillech, respectivement président-directeur général, vice-président exécutif et directeur général du Groupe IONIS.
Réunissant des formations dans le domaine du numérique qui s’adressent en priorité aux jeunes sans qualification ou diplôme et aux personnes à la recherche d’un emploi ou en reconversion professionnelle, la Grande École du Numérique compte déjà un réseau de 171 formations labellisées, dont la Web@cadémie du Groupe IONIS, présente sur le Campus Paris Kremlin-Bicêtre aux côtés de l’EPITA, d’Epitech, de Ionis-STM et de la Coding Academy. Venu à la rencontre des écoles concernées et des étudiants, François Hollande a répété lors d’un discours son souhait de voir se développer encore davantage ce programme gratuit favorisant l’insertion sociale et professionnelle du plus grand nombre pour répondre aux besoins d’emplois dans le secteur du numérique.
« La Web@cadémie a été pionnière et c’est grâce à elle que nous avons eu l’idée de la Grande École du Numérique.
Cette idée, ce n’était pas de créer une Grande École comme les autres : il fallait avoir une démultiplication de lieux et d’organismes, pour attirer des jeunes sortis du système scolaire, qui ont un parcours heurté, chaotique, et cherchaient leur voie.
Le numérique devait être pour eux une grande opportunité. Cette Grande École du Numérique est donc une école de la seconde chance. Ces jeunes viennent, s’accrochent, pour une année de formation puis une seconde d’alternance. Ce diplôme leur permet soit de poursuivre leurs études, soit de commencer une autre vie professionnelle.
Nous avons fait en sorte que ces jeunes soient le mieux accompagnés possibles, pour devenir développeurs, web managers, et encore d’autres métiers destinés à évoluer, à se sophistiquer.
Aujourd’hui, nous avons de nombreuses start-ups qui se créent, des entreprises innovantes qui trouvent des financements et de grandes entreprises très performantes. Parmi les jeunes qui se forment ici, certains créeront à leur tour des start-ups pleines d’avenir et participerons à l’essor de la French Tech.
Malgré les 10 000 ingénieurs formés en France chaque année, il faut continuer à former encore de nombreux jeunes au numérique, pour atteindre le niveau de croissance que nous voulons, pour occuper ces nouveaux métiers. »
François Hollande, président de la République
Cette visite s’est d’ailleurs conclue par la signature d’une convention entre différents partenaires publics et privés. Cet accord s’inscrit dans la volonté de la Grande École du Numérique de former, d’ici à 2017, 10 000 personnes au sein de 200 formations.