Quel est l’impact des infrastructures portuaires et aéroportuaires sur la qualité de l’air et de l’eau ? Cette question revient régulièrement, à juste titre, dans le débat public et touche un très grand nombre de personnes : riverains, personnel, usagers…
Aujourd’hui, Edeis lance une nouvelle offre en partenariat avec l’IRES (Institut de Recherche et d’Expertise Scientifique) pour réaliser un audit de l’impact de ces sites sur leur environnement.
Grâce à la prise en compte des paramètres tels que la qualité de l’air extérieur, l’air des bâtiments, les analyses d’eau avec un contrôle des effluents ou des lieux de stockages de carburant, l’audit permet pour la première fois d’avoir une vue d’ensemble sur l’environnement pour le personnel, les utilisateurs et les riverains, et des éventuelles améliorations à apporter. Pionnier dans le volet environnemental de ses infrastructures depuis plusieurs années, Edeis a fait réaliser un premier audit sur plusieurs de ses sites dont il a la gestion :
- Aéroport de Tours Val de Loire
- Aéroport de Bourges
- Aéroport d’Aix-les-Milles
- Aéroport d’Auxerre
- Aéroport de Lorient
- Aéroport de Toulouse Francazal
Les résultats sont particulièrement intéressants puisque les relevés montrent clairement que la l’activité de l’aéroport n’a pas d’impact sur la pollution de l’air et de l’eau en comparaison des niveaux mesurés dans chacune de ces agglomérations. A Tours pour exemple, il est possible de comparer les relevés des stations à l’Aéroport au site de mesure « Pompidou », situé Rond-Point de l’Avenue Pompidou et Boulevard Heurteloup. Entre le 09/08/2021 et le 15/09/2021, la valeur moyenne en particules fines (PM10 et PM25) à l’Aéroport de Tours était entre 6,6 et 6,8 μg/m3, tandis que la moyenne se situait entre 8 et 15,4 μg/m3 pour la Station Pompidou.
Même lors des pics maximum, l’activité de l’aéroport ne génère pas une pollution importante avec des mesures entre 26,3 et 27,8 μg/m3 contre 26 et 30,1 μg/m3 dans le centre-ville. D’autre part, aucune valeur anormale de composé organique volatil (COV) n’a été détectée.
La présence de l’aéroport n’a aucun impact environnemental direct pour la population, la qualité de l’air est respectée. Des traces de métaux ont été détectées dans les eaux (pluie et ruissellement). Cela va permettre d’orienter les vérifications effectuées pour l’amélioration du traitement des effluents.
A travers cette nouvelle offre, Edeis met à disposition des collectivités et gestionnaires un outil inédit, poursuivant ainsi son engagement écologique.
Les résultats de ces audits, particulièrement révélateurs et loin des préjugés, permettent aux gestionnaires des infrastructures d’avoir un état des lieux complet de leur impact sur l’environnement et de connaitre les pistes d’amélioration.