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De nouvelles options à l’IPSA pour les futurs ingénieurs de l’aéronautique et du spatial

ipsa-logoLogo de l'IPSA, école d'ingénieurs de l'air et de l'espace
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Pour sa rentrée 2016-2017, l’IPSA lance une nouvelle filière pour ses étudiants en 4e et 5e années. Nommée Management et Logistique Industrielle, elle a été pensée pour accompagner les évolutions des secteurs de l’air et de l’espace. Bernard Moretti, directeur de la formation Master de l’école, vous en dit plus.

Pourquoi avoir créé cette nouvelle filière ?

Bernard Moretti : Il faut savoir que les deux dernières années du cursus de l’IPSA sont celles qui permettent aux étudiants de se projeter dans le monde professionnel à travers une spécialisation métier, mais aussi via la dimension internationale et les différents stages à réaliser. Or, depuis que l’école a choisi, en 2015, d’inscrire le semestre obligatoire à l’étranger en début de 4e année, cette spécialisation métier des IPSAliens prend effet dès la fin de cette période et se poursuit lors de leur 5e année. Depuis ce moment, nous avons réfléchi à la réorganisation de nos filières. C’est ainsi que nous avons souhaité transformer l’option Management et Logistique Industrielle en une filière à part entière, dotée de deux options distinctes – Management de projets et ingénierie d’affaires et Management de production et maintenance – pour mieux coller aux besoins des sociétés qui embauchent nos étudiants. Un bon exemple, c’est Airbus : quand le constructeur reçoit 2 000 commandes, cela nécessite d’implanter de nouvelles usines, de revoir les processus de fabrication, d’approvisionnement des pièces, de gestion avec les sous-traitants, etc. Ces métiers somme toute nouveaux sont ceux vers lesquels de nombreux ingénieurs vont devoir s’orienter. Cette filière est faite pour eux, tant ses deux options ciblent les besoins industriels actuels et futurs.

À quoi correspondent justement ces deux options ?

Comme son nom l’indique, l’option Management de projets et ingénierie d’affaires concerne davantage la conduite de programme, l’élaboration de business plan, le financement de grands projets, etc. Elle permet également aux IPSAliens de pouvoir enchaîner juste après avec le double-diplôme Master of Business Administration de l’école de commerce ISG. Quant à l’option Management de production et maintenance, elle propose d’utiliser les compétences développées techniquement dans les domaines de la production et de la logistique, sans oublier le maintien en condition opérationnelle (MCO), c’est-à-dire ce qui permet de faire en sorte qu’un avion ait le droit de voler ou qu’un équipement fonctionne correctement. Ce sont des domaines dans lesquels participent énormément d’ingénieurs.

Les deux autres filières Conception des Systèmes Aéronautiques (CSA) et Conception des Systèmes Spatiaux (CSS) sont également transformées à l’occasion de cette rentrée. De quelle manière ?

Jusqu’à présent, nous retrouvions dans ces deux filières des options Véhicules et Systèmes. Pour montrer encore davantage l’excellence du métier de nos ingénieurs, nous avons fait le choix de les renforcer à travers l’ajout d’options spécifiques. Dans la filière CSA, nous proposons ainsi deux parcours différents liés à l’option Véhicules : Cellules Aéronautiques ainsi qu’Énergétique et Motorisation. Le premier concerne les structures, les matériaux, les éléments finis, les simulations numériques (des écoulements et de l’aérodynamique) et plus généralement tout ce qui a trait au pilotage de l’avion. Le second est le prolongement de l’option Énergie et Propulsion de 4e année : elle introduit à l’énergie alternative et se tourne vers une approche de la conception qui se voudrait plus « propre » – et donc moins polluante – pour les futurs aéronefs, avions, satellites et fusées.

Dans l’option Systèmes de la filière CSA, nous proposons à présent les parcours Traitement de l’Information Embarquée et Systèmes Aéroportés Autonomes. Le premier fait référence à une tendance de plus en plus forte que l’on retrouve dans la plupart des nouveaux produits : des voitures intelligentes au métro automatique, tous sont pilotés par des systèmes embarqués. Le second s’oriente sur l’aspect pilotage de véhicules sans personnes embarquées. Il s’agit, par exemple, de comprendre comment faire en sorte qu’un essaim de drones se pilote et réalise la mission à laquelle on l’a affecté, le tout en parfaite autonomie.

Pour la filière CSS, nous avons gardé les mêmes orientations, à savoir Spatial Véhicules et Spatial Systèmes, tout en incorporant de nouvelles approches. Dans la première option, l’étudiant travaille essentiellement sur des questions propres aux moteurs et structures de fusées, missiles et satellites. Dans la seconde, il se concentre surtout sur les systèmes embarqués et le pilotage autonome.

Au final, combien d’options de 5e année l’IPSA propose-t-elle dorénavant à ses étudiants ?

L’école en propose 9 en plus du cursus international. Accompagnée de matières en tronc commun (enjeux sociétaux, éthique, stratégie d’entreprise, code des marchés publics, droit des contrats, projet de fin d’études…), cette pluralité de choix place l’étudiant comme l’acteur de sa formation. Les IPSAliens comme les étudiants étrangers qui viennent chez nous via le programme Erasmus bâtissent leur parcours en fonction de leurs besoins et de leurs aspirations professionnelles. On peut même quasiment parler d’enseignement à la carte.