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Concrétisation d’un rêve d’enfance : entreprendre, entre l’Europe et l’Asie.

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Après de brillantes études en France et une expérience probante chez Airbus Hélicopters, puis le tour du monde de l’entreprise, Thierry Téa avait à cœur de monter la sienne et de participer à travers elle au développement de son pays d’origine, le Cambodge et à celui de l’Asie qui l’attirent par une dynamique et une liberté d’entreprendre, une passion du travail  qui selon lui n’ont pas d’égal en Europe. 

Ayant repéré les lacunes et les besoins dans différentes régions d’Asie, notamment en matière de formation, nécessaire au développement, il décide de se lancer à Singapour, à Hong Kong, au Cambodge et aux Philippines. Il crée PhilJets, opérateur de transport aérien et gestionnaire de flottes d’avions et d’hélicoptères, puis Négocia Ventures un venture builder et accélérateur de startups, qu’il gère depuis sa maison mère, sa holding Starline Global Industries qui achète ou finance des machines volantes pour ses clients.

Thierry Téa compte bien mettre à profit le sens de l’organisation et des responsabilité acquis en France et qui font sa force en Asie.

Il précise qu’ « il faut pouvoir bien analyser les différents marchés asiatiques, grands, disparates, segmentés, et bien évaluer leur conditions et degré de maturité, Hong Kong et Singapour sont très matures mais relativement petits alors que l’Indonésie avec 260 millions d’habitants et les Philippines qui en comptent 100 millions sont beaucoup plus gros et en phase d’émergence. Ensuite il faut choisir les bons partenaires… »

L’ambition de Thierry Téa est de se développer sur le Cambodge, la Birmanie et le Laos, territoires où dit-il « il y a pas mal de place pour se développer ». Il souhaite contribuer à l’éducation, créér de la formation aéronautique, des écoles pour former des techniciens, créer des ateliers de maintenance aéronautique aux Philippines, développer la Birmanie, marché en devenir où il y a encore peu d’infrastructures.

Pour pénétrer l’ensemble de ces marchés il s’agit moins de maîtriser la langue khmer ou chinoise que de bien connaître et respecter les cultures locales. Pouvoir s’adapter aux spécificités, mentalités, est très important. La manière de penser et la vision long terme de son interlocuteur asiatique peut être un frein réel et insurmontable surtout si l’on arrive avec un sentiment de supériorité et de terrain conquis.

Pour faire des affaire en Asie, l’humilité est un précieux atout et il faut comprendre que souvent les groupes économiques sont contrôlés par des familles avec des visions à long terme, par opposition, comme le dit Thierry Téa aux pays occidentaux où l’on signe un contrat avec une vision court terme, le temps que la personne à l’origine du contrat soit mutée à un autre poste. La relation dans la durée, gagnante, en Asie, est un gage de fidélité.

A ce jour PhilJest  compte un parc de 13 appareils, et envisage d’en acquérir 3 ou 4 supplémentaires à la fin de l’année, l’objectif étant d’atteindre une trentaine de machines dans 3 ou 4 ans, réparties en 20 hélicoptères et 10 business jets.

Aujourd’hui entouré d’une soixantaine de personnes qualifiées, Thierry Téa espère atteindre un effectif d’environ 90 personnes d’ici 4 ans.

Une SARL actuellement en mode veille a été crée en France, pour sonder le marché hexagonal, procéder à des acquisitions de PME aéronautiques et les développer à l’international. 

Nadia Didelot pour AeroMorning