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Airbus, le présent et le futur

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Airbus a publié le 17 février 2022 ses comptes 2021 : quels sont ils et quel avenir ?

En 2021, le chiffre d’affaires Airbus par rapport à 2020 a progressé de 4 %, à 52,1 milliards d’euros

L’avionneur européen annonce un bénéfice net de 4,2 milliards d’euros en 2021, suite à la hausse des livraisons d’avions commerciaux (611 avions commerciaux soit +8 % par rapport à 2020) après la forte réduction engendrée par la crise COVID19. Des efforts de restructuration et de réduction des coûts ont aussi contribué à ce résultat.

Le bénéfice opérationnel comporte des ajustements positifs totalisant 477 millions d’euros provenant de la fin du programme A380 et d’une reprise de provisions liée au plan de restructuration. A l’opposé, le programme d’avion de transport militaire A400M a engendré de nouveaux surcoûts d’un montant de 212 millions d’euros.

Airbus a livré 611 avions commerciaux en 2021 et prévoit une forte augmentation à 720 appareils livrés en 2022

Avec ces bons résultats, le cours de bourse est plutôt resté stable et Airbus renoue avec un petit dividende de 1,5 Euros par action.

Après avoir réduit ses effectifs durant la crise, le groupe Airbus s’est remis à recruter en 2022 – comme l’ensemble de la filière aéronautique – pour pouvoir faire face à la remontée des cadences de production. Airbus qui a licencié 10 000 employés avec la crise Covid, employait 126.000 personnes fin 2021. Il prévoit maintenant d’en recruter environ 6000 en 2022. Selon Airbus, le trafic retrouverait le niveau avant Covid à l’horizon 2023 ou 2025.

Commandes

Le début d’année est difficile pour Airbus qui comptabilise 36 commandes en janvier : 22 A220 pour la compagnie Azora Aviation, ainsi que 6 A320neo et 8 A321neo de la part de deux compagnies aériennes. Mais il faut retirer à ce nombre, 52 appareils dont 50 A320neo destinés à Qatar Airways annulés en raison du conflit qui oppose les deux sociétés autour de la peinture de certains A350. A fin janvier 2022 Airbus affiche donc un solde négatif de -16 commandes sachant que le carnet de commande comporte plus de 7 000 appareils.

A noter que pour février 2022 et le Salon de Singapour, Airbus ayant lancé récemment une version cargo de son A350 appelée A350F, celle-ci reçoit ses premières commandes :  Singapore Airlines a signé mercredi 16 février 2022 une commande ferme pour 7 exemplaires A350F, annoncée en décembre 2021, et Etihad Airways a signé une lettre d’intention pour 7 A350F.

Boeing totalise 77 commandes en janvier 2022, pour seulement deux annulations (2 B737 MAX pour Aviation Capital Group). Soit un solde net de 75 appareils. Le 737 MAX, longtemps immobilisé par les autorités de certification, se redresse avec 23 appareils commandés par American Airlines, 12 par Southwest et 20 autres par une compagnie anonyme. A cela s’ajoute un total de 22 appareils destinés au transport de fret : 14 B777-8 pour Qatar Airways, 2 autres B777 pour Qatar, 4 B777 pour China Airlines et 2 B777 pour une compagnie anonyme. Le carnet de commande Boeing à fin janvier s’élève à 4316 appareils, dont 3441 B737.

Pour ces 2 sociétés dont les ventes s’appuient fortement sur des avions conçus il y a 10, 20 ou 30 ans, le court terme semble assuré mais le  futur à moyen terme dépendra de la façon dont elles sauront résoudre les contraintes du vol à « zéro émission », se placer sur le marché des nouvelles mobilités aériennes – avions électriques à décollage et atterrissage verticaux –  où il y a plus de 200 projets significatifs en cours dans le monde et prendre en compte la concurrence chinoise qui pourrait mettre fin au duopole Airbus – Boeing. Nadia Didelot pour AeroMorning