Replica watches
chaire sirius space tals 24 space business law conference 728
Enac ecole nationale de l'aviation aeromorning
Liebherr Aerospace
Collins aerospace aeromorning 2024
Groupe-Liebherr-aeromorning.com
chaire-sirius-space-tals-24-space-business-law-conference-728
enac-aeromorning-slider
Liebherr Aerospace
collins-aerospace-aeromorning-2024
Le convertisseur de puissance électrique pour poste de pilotage de Liebherr à bord des familles Airbus A320 et A330
liebherr
chaire sirius space tals 24 space business law conference
Collins
AirFormation centre de formation Aeronautique
chaire-sirius-space-tals-24-space-business-law-conference
Collins
AirFormation-e-learning-centre-formation-aeronautique
previous arrow
next arrow

À mi-parcours, Scalian et l’IMT Mines Albi dressent un premier bilan de leur laboratoire commun SCAN

actualités aeronautiques spatiales aeromorning
FacebookTwitterLinkedInPinterest

Scalian, groupe à dimension internationale spécialisé dans le domaine du conseil et de l’ingénierie, et l’école d’ingénieurs IMT Mines Albi font le point, 2 ans et demi après la création de SCAN (Systèmes de Collaborations Agiles et Numériques), leur laboratoire de recherche commun. Dédiée à la recherche et au développement (R&D) du pilotage de la supply chain, cette initiative vise à permettre aux décideurs de mieux prendre en compte les risques et les opportunités auxquels leur activité est soumise, afin d’améliorer l’agilité et la résilience de leurs chaînes logistiques. 

Un pilotage immersif qui repose sur l’intelligence artificielle

Depuis l’automne 2019, Scalian et l’IMT Mines d’Albi travaillent conjointement sur une méthodologie outillée pour piloter la performance de systèmes en mesurant les menaces et les opportunités. En mettant en place des cas concrets d’application dans divers secteurs d’activité, l’objectif est de proposer une représentation des impacts de ces menaces et de ces opportunités et de les mesurer.

« L’innovation sur cette thématique est double. D’un côté, les menaces et les opportunités sont considérées comme des forces reposant sur une approche dénommée « physique de la décision » dite POD (Physics of decision). Cette dernière propose un parallèle avec les forces physiques qui gouvernent notre réalité, les attributs et les caractéristiques du système dont nous cherchons à mesurer la performance selon différents indicateurs. De l’autre côté, il y a ce volet environnement de pilotage, que nous adressons en proposant une approche immersive basée sur la réalité virtuelle », explique Julien Jeany, co-directeur du laboratoire commun SCAN et responsable du lab R&D et Innovation pour Scalian.

L’un de ces cas concrets d’application a été de créer un cockpit de pilotage d’une supply chain aéronautique en réalité virtuelle. La comparaison entre une trajectoire de la performance sans perturbations de la chaine logistique et d’une trajectoire alternative dans un espace en 3 dimensions permet de mesurer les impacts des menaces qui peuvent devenir des problèmes, mais aussi d’évaluer les opportunités autour du système qui pourraient être activées pour contrebalancer ces menaces et remettre la trajectoire de performance du système dans un état optimal.

D’un point de vue humain et utilisateur, ce système de pilotage est davantage intuitif. En effet, les tableaux de bord actuels sont complexes, avec beaucoup d’éléments chiffrés que peu de personnes savent interpréter. Parfaitement fonctionnels, les prototypes de cockpit développés dans le cadre du laboratoire commun SCAN suscitent déjà un fort intérêt de la part des industriels.

Une approche physique de la décision pour mieux accompagner les décideurs

Pour accompagner la prise de décision, il faut savoir appréhender au mieux les impacts des différents événements afin de pouvoir se reconfigurer et de proposer des solutions en fonction des événements qui ont lieu.

Le laboratoire SCAN a ainsi été mandaté sur une mission de recovery par un industriel en incapacité de livrer. Grâce à l’approche conçue autour du concept de « physique de la décision », le laboratoire en étudiant le fonctionnement actuel de la chaîne de production a pu réaliser une évaluation précise sur différents indicateurs des impacts, et identifier les différents cycles, et les différentes décisions qui peuvent être prises. La modélisation de fonctionnement du système à l’étude doit être suffisamment fine afin de pouvoir représenter au mieux la réalité au travers d’une simulation, pour ensuite être intégrée à l’environnement de pilotage.

« Aujourd’hui, l’instabilité est devenue la norme avec des crises qui s’enchaînent et un paradigme qui n’est plus celui d’un monde où tout est fiable. En adoptant cette approche POD, nous accompagnons les décideurs dans leur prise de décisions et les aidons à comprendre la dynamique qui gère leur système mais également à quoi ce dernier peut être sensible en termes de perturbations », complète Julien Jeany.

Un concept loin d’être réservé à la supply chain

À l’origine, les travaux de recherche étaient centrés sur le management des menaces et des opportunités qui peuvent impacter un système telle qu’une supply chain. Plus tard, le laboratoire a constaté que ce concept était généralisable à tout système dont il est possible de mesurer la performance au travers d’indicateurs. Des cas d’application concrets ont ainsi pu être développés comme par exemple la gestion d’une crise relative à la reconfiguration de réseaux routiers dans le cadre d’inondations ayant affecté la métropole de Nantes, ou plus récemment sur la gestion de crises sanitaires telles que celles que nous avons connu avec la COVID-19.

Un projet de grande ampleur a également pu être développé avec Georgia Tech aux États-Unis lors des dernières élections présidentielles américaines. Le laboratoire SCAN a cherché à modéliser le bureau de vote installé au sein de l’établissement afin d’optimiser les temps de passage et les flux de votants au sein du bureau de vote. Cet exemple concret d’application répond à la problématique de la complexité du processus de vote aux États-Unis avec de nombreuses machines exposées à des enjeux de disponibilité importants afin de garantir le bon déroulement de l’élection.

À propos de Scalian :

Créé en 1989, Scalian (renommée en 2016) est un spécialiste de la transformation des entreprises par sa double maitrise des processus métiers et des technologies digitales. Le Groupe intervient en France comme à l’international dans des activités de services en (1) management de projets industriels (supply chain, coûts, qualité, délais, performance), (2) architecture et développement de systèmes numériques embarqués, simulation et applicatifs de systèmes d’information, de big data, IA et cybersécurité, et (3) traite également des problématiques d’optimisation de projets ou de performances des organisations ainsi que des enjeux de transformation digitale pour les industries et les services. Cédée en 2015 par son fondateur à l’équipe de management et à un premier sponsor, la société de conseil en ingénierie est accompagnée depuis 2019 par Cobepa et Andera Partners. Au 30 juin 2022, le Groupe compte 3950 employés répartis dans 9 pays (France, Allemagne, Espagne, Belgique, UK, Italie, USA, Canada, Maroc) avec un chiffre d’affaires de 310 millions d’euros, dont 32% à l’international. L’ambition du Groupe est d’atteindre 600 millions d’euros de chiffre d’affaires à horizon 2024 toujours dans ses 3 domaines de spécialités et dans 10 pays.

« Humans & Technology to scale up sustainable performance”.

www.scalian.com