Troisième Congrès SCO – Space Climate Observatory, une évolution remarquable

Le troisième Congrès du Space for Climate Observatory (SCO) France s’est tenu ce jeudi 20 mars 2025 au Centre de conférence du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, à Paris. Il a accueilli 200 participants et représentants de sa communauté : scientifiques, institutions publiques, entreprises, collectivités territoriales et associations. L’initiative lancée en 2019 par le président de la République fédère un écosystème public-privé autour de l’utilisation de la donnée spatiale pour aider les territoires à s’adapter au changement climatique.

Aujourd’hui, le Congrès SCO représente un portefeuille diversifié de plus de 100 projets dans 42 pays, impliquant plus de 400 institutions. Ces projets contribuent directement aux Objectifs de Développement Durable de l’Agenda 2030 de l’ONU, et couvrent un large éventail thématique, qui ont trait notamment aux villes, à l’agriculture, la gestion de l’eau, la biodiversité, et la météo extrême.

Grâce à ces projets, les territoires peuvent définir et mettre en œuvre les stratégies d’adaptation indispensables à la transition écologique, afin de s’inscrire dans la trajectoire de référence à +4° d’ici la fin du siècle. Environ un tiers des projets qu’il accompagne sont menés sur des territoires particulièrement vulnérables (Haïti, Amazonie, Afrique, Asie du Sud-Est…), en coopération avec les autorités et acteurs locaux.

La France, représentée par le CNES, est un acteur prépondérant du SCO, dont il opère le Secrétariat Général. Instigateur de l’initiative et premier SCO national, le SCO France a créé et mis en œuvre tout le processus d’appels à projets et de labellisation aujourd’hui adoptée par l’alliance internationale. Le CNES, reconnu comme l’agence spatiale du climat, s’implique fortement dans la valorisation du SCO et l’animation de sa communauté.

Au programme de ce Troisième Congrès SCO, Barbara Pompili, ancienne ministre et Olivier Poivre d’Arvor envoyé spécial du Président de la République pour la Conférence Océan des Nations Unies, ont échangé sur les grands enjeux d’une année internationale marquée par de forts sujets géopolitiques.

Deux tables rondes sur la mobilisation des agences pour l’adaptation au changement climatique des territoires, et la coopération avec les pays du Sud, ont permis de souligner le rôle joué par les projets du SCO dans le monde. Les lauréats de l’Appel à Projets SCO 2025 ont également été annoncés. Enfin, S.E. Mme Valérie Bruell-Melchior, Ambassadeur de Monaco en France a signé la Charte du SCO au nom de la Principauté, et les agences françaises IFREMER, INERIS et BRGM ont également ratifié la charte, qui compte désormais 54 signataires.

A l’occasion de ce Toisième Congrès SCO, Laurence Monnoyer Smith, Directrice de la Délégation au Développement Durable au CNES et Directrice de programme SCO, a déclaré : « Cette troisième édition consacre la réussite de l’alliance internationale SCO. Dans un effort de coopération scientifique remarquable, les projets apportent aux populations des outils d’aide à la décision basée sur la donnée spatiale. Nous sommes fiers de cette réussite qui constitue un véritable espoir pour les plus vulnérables. »

Source : CNES