Les DSI misent sur les technologies pour soutenir la reprise du secteur aérien, selon les conclusions de la nouvelle édition du rapport Air Transport IT Insights 2021 de SITA |
GENÈVE – 12 janvier 2022 – Alors que les budgets IT restent globalement les mêmes en 2021, les directeurs des systèmes d’information des aéroports et des compagnies aériennes parient sur les technologies pour les aider à se remettre de la crise du COVID-19, avec une augmentation significative des dépenses consacrées à la numérisation et à la durabilité comme priorités essentielles d’ici 2024. C’est ce qui ressort des conclusions de la nouvelle étude Airport Transport IT Insights 2021 de SITA, publiée aujourd’hui, sur la base des opinions de plus de 180 directeurs DSI d’aéroports et de compagnies aériennes de 45 pays. La majorité des compagnies aériennes (84%) et des aéroports (81%) prévoient de dépenser autant, voire plus, en 2022 qu’en 2021, les dépenses pour l’automatisation du traitement des passagers connaissant une hausse significative. À titre de comparaison, 56% des compagnies aériennes et 67% des aéroports prévoyaient d’investir dans l’automatisation du traitement des passagers en 2021. Créer un parcours de voyage plus simplifié et plus numérique pour renforcer la confiance des passagers et améliorer leur confort est une priorité pour les compagnies aériennes et les aéroports. Automatiser les vérifications de santé La nouvelle édition du rapport souligne à quel point la numérisation du processus de vérification des certificats de santé des passagers pour les compagnies aériennes et les aéroports est un domaine d’investissement urgent. En 2021, le personnel de 81% des compagnies aériennes a procédé à des vérifications manuelles des certificats de santé sur papier ou sous forme numérisée. Les compagnies aériennes souhaitent automatiser le processus au cours des trois prochaines années, la majorité d’entre elles investissent dans la vérification via une application mobile (51%) et près de la moitié dans des contrôles de santé sur borne (45%). La certification numérique de la santé des passagers est également un besoin urgent pour les aéroports, qui doivent standardiser les méthodes de vérification. Pour faire face à la croissance du trafic passagers et aux prévisions de congestions, près de la moitié des grands aéroports interrogés prévoient de mettre en œuvre une vérification par application mobile. Près d’un tiers d’entre eux prévoient une vérification par le biais de bornes d’ici 2024. Les investissements des compagnies aériennes augmentent également dans des domaines tels que le libre-service par l’intermédiaire de services mobiles, le dépôt de bagages sans assistance, les portes d’embarquement et les notifications de bagages. Les technologies sans contact et à faible contact – pour rendre le voyage plus facile, plus rapide et plus sûr – restent bien placées dans le portefeuille d’investissements, combinées à des investissements dans la gestion de l’identité des passagers grâce à la biométrie. Près des trois quarts (74%) des aéroports investissent désormais dans des solutions de gestion de l’identité biométrique des passagers afin de renforcer la sécurité et l’efficacité à l’ère du COVID-19. David Lavorel, directeur général de SITA AT AIRPORTS & BORDERS, analyse : « Le secteur est confronté à des pressions de toutes parts avec un besoin urgent de réduire les coûts en optimisant l’efficacité opérationnelle, et cela tout en composant avec les nouveaux obstacles opérationnels liés à la COVID-19. En outre, la durabilité est une préoccupation constante pour l’industrie, avec une reconnaissance croissante que la transformation doit se produire aujourd’hui pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de demain. La technologie intelligente, l’automatisation et la numérisation sont les seuls moyens pour notre industrie de faire le lien entre rentabilité, sécurité et durabilité. » De nouveaux paliers franchis en faveur du développement durable Les compagnies aériennes ont fait du développement durable une priorité de leur programme de technologies de l’information. Plus de la moitié d’entre elles (56%) ont mis en œuvre de nouvelles technologies pour améliorer le développement durable et un tiers (32%) prévoient de le faire d’ici 2024. Beaucoup d’entre elles étudient comment les technologies peuvent soutenir leurs objectifs et leurs ambitions en matière de développement durable, tout en répondant à la pression exercée pour réduire les émissions de carbone dans les champs d’application 1 et 2 du Green House Gas (GHG) protocol, qui se concentre sur les émissions directes provenant de sources possédées ou contrôlées et sur les émissions indirectes liées à la production d’énergie achetée. La plupart des compagnies aériennes donnent désormais la priorité aux nouvelles technologies de l’information pour rendre leurs opérations plus durables, notamment avec l’optimisation des trajectoires de vol en fonction des données pour améliorer l’efficacité des vols et réduire la consommation de carburant. La durabilité est également essentielle pour les aéroports, la plupart d’entre eux mettant en œuvre des initiatives telles que la construction d’infrastructures aéroportuaires (espaces verts, utilisation de la lumière naturelle et énergies renouvelables), la mise à disposition de points de recyclage à grande échelle, ainsi que la technologie et l’automatisation des bâtiments intelligents. Sébastien Fabre, directeur général de SITA FOR AIRCRAFT, ajoute : « Les chiffres de l’industrie confirment que l’amélioration des opérations et de l’infrastructure de l’aviation pourrait réduire les émissions jusqu’à 10%. Les aéroports et les compagnies aériennes peuvent réaliser d’importantes économies d’émissions presque dès à présent tout en préparant l’avenir de leur organisation en investissant dans les technologies de pointe qui permettent ces gains d’efficacité. » Alors que l’industrie accélère sa transformation numérique, les centres de données sont de plus en plus sollicités. Les conclusions du rapport montrent que la plupart des compagnies aériennes prévoient d’adopter des critères de sélection pour les fournisseurs externes de centres de données qui favorisent la neutralité carbone ou d’autres considérations environnementales. |