Pour répondre aux mutations d’un monde ultra-connecté où l’innovation se développe à toute vitesse en bouleversant les codes traditionnels, l’IPSA profite de l’année 2017 pour lancer son projet IPSA 3.0. Pensée autour de cinq priorités stratégiques, cette transformation a pour but de dynamiser encore davantage les dimensions associative, internationale et pédagogique de l’école d’ingénieurs de l’air et de l’espace, récemment valorisée par le classement annuel de « L’Usine Nouvelle ».
Une nouvelle direction, un campus et des laboratoires « upgradés », des options enrichies et des bachelors opérationnels : nos cinq priorités pour le futur de l’ingénierie
Le projet IPSA 3.0 voit d’abord l’école se doter d’une nouvelle direction à la hauteur de ses ambitions à travers la nomination de Francis Pollet au poste de directeur général de l’IPSA à compter du 1er mars 2017 par Marc Sellam, président-directeur général de IONIS Education Group. Ancien directeur de l’École de l’air de Salon-de-Provence, ancien commandant de bord de l’Airbus présidentiel et conseiller dans son domaine de quatre ministres de la Défense successifs, ce professionnel reconnu a également une solide expérience en tant que général de l’Armée de l’air et qu’ingénieur en aéronautique. Sa personnalité et sa vision du secteur seront un atout précieux pour permettre à l’école d’atteindre des objectifs placés toujours plus haut.
L’arrivée de Francis Pollet coïncide avec l’agrandissement des campus de l’IPSA pour un meilleur apprentissage, avec 7 500 m² au lieu de 3 500 m² à Paris et 2 000 m² à Toulouse contre 800 m² précédemment. Ces nouveaux espaces de travail agréables et conviviaux sont pensés pour l’épanouissement des futurs ingénieurs. Cette « mise à jour » concerne aussi la recherche, avec la création de nouveaux laboratoires connectés et un département enrichi, maintenant axé sur la micro aéronautique et le calcul scientifique appliqué au domaine aérospatial.
Deux options et six bachelors : une autre façon d’aborder l’aéronautique
Du côté de la formation, l’IPSA innove également avec la mise en place d’options adaptées aux évolutions des métiers de l’ingénieur. Ainsi, les fondamentaux intègrent désormais les notions de numérisation à tous les niveaux et s’accompagnent de la création des options « Management de projets et ingénierie d’affaires » et « Véhicules ».
Dans le cadre de son projet IPSA 3.0, l’école va également s’adresser aux bacheliers intéressés par un cursus en 3 ans en leur donnant accès à des formations 100 % opérationnelles. Pour cela, l’IPSA lancera 6 bachelors à la rentrée 2017 via le programme Bachelor Plus. Ces diplômes porteront sur des thématiques d’avenir : « Drones et robots », « Cyber aéronautique », « Énergie du futur, transports intelligents et durables », « Aéroports connectés et nouvelle mobilité », « Conception des engins spatiaux et lanceurs » et « Techniques commerciales et aéroportuaires ». Ces cursus offrent l’opportunité de poursuivre un deuxième cycle en école d’ingénieurs ou en parcours de type MSc (Master of Science) ou MBA.
Amplifier la vie associative, l’International et la pédagogie au cœur du renouveau de l’IPSA
Depuis plusieurs années, l’IPSA se transforme en ouvrant davantage ses étudiants à l’International, à de nouvelles formes d’enseignement et à la dynamique associative. La dynamique qui a précédé le développement des 5 priorités stratégiques a notamment débuté avec plusieurs évolutions notables.
L’IPSA, une école ouverte sur l’espace… et le monde
En trois ans, l’IPSA est passée de 10 à 52 partenariats avec de grandes universités mondiales (Brésil, Chine, Corée du Sud, États-Unis, Russie…). Portant principalement sur les échanges académiques, ces partenariats tendent à se développer davantage sur le registre des doubles diplômes. En parallèle, l’école propose des « piscines » d’anglais durant les deux premières années de son cursus. Ces parenthèses d’immersion d’une à deux semaines voient toute l’école s’exprimer en anglais. Une part est aussi laissée aux autres langues (russe, chinois, arabe, espagnol…) amenées à prendre de plus en plus d’importance dans le secteur de l’air et de l’espace.
Le numérique comme moteur
Les attentes des jeunes générations ont changé. Il ne s’agit plus seulement de transmettre, mais aussi d’accompagner l’élève à apprendre par lui-même et à développer son sens de l’initiative. Cela, l’IPSA l’a bien compris en intégrant pleinement l’enseignement numérique dans sa pédagogie. Développé par la plateforme en ligne IONISx avec le suivi des équipes de l’école, cet enseignement proactif permet aux étudiants d’avancer à leur rythme et aux enseignants de se transformer en coachs. La distance est abolie et, même en stage ou en formation à l’étranger, l’IPSAlien garde l’accès à ses contenus et peut avancer sur des travaux laissés en friche.
La passion des étudiants, une richesse à cultiver
Les associations étudiantes offrent aux IPSAliens la possibilité d’affirmer leur goût d’entreprendre et de repousser toujours plus loin les limites de leur passion. Cette effervescence donne régulièrement lieu à des distinctions au niveau national et international, comme les participations régulières au C’Space d’Aéro IPSA, l’obtention d’une médaille d’or par l’équipe iGEM IONIS 2016 ou encore l’obtention du prix de la réalisation innovante de l’année d’IPSA Space Systems dans le cadre du programme PERSEUS. Signe de la confiance accordée à cette motivation, l’école a lancé son Stud Lab en 2016, une nouvelle structure destinée à apporter une plus grande visibilité aux projets technologiques innovants portés par des étudiants dans le cadre du cursus ou d’une association.
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