Rebecca DeMarco, qui a fondé le groupe Women in Engineering Student Affinity Group au sein du Daytona Beach Campus’s Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE) est aussi ingénieure en Facteurs Humains aéronautiques chez Honeywell. A travers le récit de son parcours, découvrez comment cette ancienne élève de l’université aérospatiale Embry-Riddle aux Etats-Unis véhicule l’image d’une ingénierie mixte et où les femmes sont aussi nombreuses que les hommes.
Les yeux tournés vers le ciel
En grandissant à Pittsburgh, Rebecca DeMarco était souvent à l’extérieur à observer les avions de ligne voler au-dessus de sa tête. Dès le plus jeune âge, elle se demande comment le pilote pilote l’avion et s’interroge sur la technologie qui se cache derrière les innombrables instruments et équipement qui peuplent les cabines de pilotage. Aujourd’hui, DeMarco est diplômée en Psychologie et Facteurs Humains à l’issue d’un cursus à l’université Embry-Riddle. La boucle est bouclée …
En tant qu’ingénieure en Facteurs Humains pour Honeywell, le fabricant de moteurs d’avions et d’avioniques, elle travaille avec une équipe d’ingénieurs à l’évaluation de différentes interfaces homme-machine pour les cockpits. Elle aide à la conception, au développement, au test, à l’évaluation et la certification de cabines de pilotage de pointe pour des avions de dernière génération.
Rebecca garde cette admiration pour les « choses de l’air » : « je travaille pour les Facteurs Humain parce que je me soucie de comment le pilote interagit avec son avion » affirme-t-elle. « C’est un sentiment de satisfaction qui vous prend quand vous savez que vous contribuez à rendre les cabines de pilotage sûre et agréable pour le pilote. »
Un modèle pour l’ingénierie au féminin
Pendant la Semaine Nationale des Ingénieurs aux Etats-Unis, Rebecca véhicule un message pleins d’inspirations pour ses collègues féminines : « suivez vos rêves et faites ce qui vous passionne. Ne laissez pas quoi que ce soit vous arrêter. »
L’ingénieure est d’ailleurs toujours en relation avec des amis et des professeurs de l’université Embry-Riddle et s’investit en tant que conseillère au sein du Women in Engineering Student Affinity Group rattaché au Daytona Beach Campus’s Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE) qu’elle a fondé en octobre 2015. Ce qui fait de ce groupe une entité unique, selon elle, est qu’il est composé d’autant d’ingénieurs masculins que féminins. Son activité se concentre sur des projets techniques en rapport avec des sujets extra-académiques.
« J’ai voulu créer une organisation qui aide à améliorer le recrutement des femmes dans les métiers scientifiques » affirme Rebecca. « J’ai souhaité surtout créer une communauté vivante d’hommes et de femmes qui utilisent collectivement leurs talents pour innover au profit de l’humanité dans son ensemble. J’étais comblée de voir que, hommes comme femmes, se sont joints au groupe pour signifier leur engagement à l’intégration des femmes dans le domaine des métiers techniques. »
« Rebecca est une jeune femme remarquable. C’était une étudiante hors-du-commun » d’après les propos d’un maître de conférence à l’université Embry-Riddle, qui était aussi son directeur des études. Le parcours de Rebecca DeMarco est un exemple d’engagement pour une société professionnelle encore plus mixte, notamment dans des métiers comme l’ingénierie. En France, en moyenne 30% des ingénieurs diplômés chaque année sont des femmes.
Loïck Laroche-Joubert pour AeroMorning