Des prémices de l’aviation civile en 1911 à la « ville-base » rythmée du fracas des décollages de Rafale, l’histoire de la base aérienne 118 pourrait se résumer en trois mots-clefs. Défendre, car la BA 118 est une base, établie sur les infrastructures construites par les Allemands pendant l’Occupation est un lieu emblématique de la dissuasion nucléaire et abrite toujours des escadrons de chasse.
Former, pour sa solide réputation d’excellence, tant autrefois en matière de pilotage qu’aujourd’hui dans l’art d’enseigner le contrôle aérien et l’emploi de nouveaux systèmes. Innover, pour ses avancées technologiques : la BA 118 est le creuset d’une expertise de systèmes futuristes et la vitrine du savoir-faire du programme Rafale.
Le choix du nom de « Rozanoff », premier Français à passer le mur du son en vol horizontal, et premier colonel commandant le Centre d’expériences aériennes militaires (CEAM), résume à lui seul l’ambition de Mont-de-Marsan.
MONT-DE-MARSAN
Sous la direction du Colonel Franck Mollard
Textes de Christian Levaufre et Quentin Roussy
Préface du Général André Lanata
Paru le 12 décembre 2016