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L’IPSA encourage les projets innovants

projets-innovantsInnovation aéronautique à l'IPSA
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Organisée le jeudi 8 décembre 2016, la deuxième édition de la Journée de l’innovation et de la recherche de l’IPSA a permis à ses participants de découvrir différents projets prometteurs portés par les futurs ingénieurs de l’école. L’école a également profité de cette occasion pour lancer un tout nouveau dispositif : le Studlab. Anica Lekic, enseignante en Physique à l’IPSA Paris et responsable du Studlab, lève le voile sur ses ambitions.

Qu’est-ce que le Studlab ?
Il s’agit d’une nouvelle entité qui va permettre aux étudiants d’être encadrés par des enseignants et chercheurs de l’école dans le but d’acquérir une plus grande visibilité pour leurs projets axés sur la recherche ou l’innovation. Studlab pourra concerner tous les projets technologiques, qu’ils soient portés dans le cadre du cursus, d’une association étudiante, d’un concours, voire d’une création de start-up.

Quels projets bénéficient déjà de son accompagnement ?
Pour le moment, il y en a trois. Il y a d’abord le projet de CubeSat de l’association IPSA One (voir encadré). Le second projet, c’est celui de l’association IPSA Vega qui porte sur la détection et la validation du transit d’exoplanètes. Enfin, le troisième projet concerne l’association Aéro IPSA : ses étudiants travaillent actuellement au lancement d’une fusée expérimentale pouvant larguer une charge utile de type bactériologique afin de rendre possible la nucléation, d’alourdir les nuages et donc faire pleuvoir.

À terme, quels sont les objectifs du Studlab ?
Nous espérons que le soutien du Studlab pourra permettre aux projets sélectionnés d’avancer et, idéalement, d’être à l’origine de dépôts de brevet ou de publication d’articles scientifiques.

IPSA One : bientôt un nano-satellite aux couleurs de l’IPSA ?
Porté par trois étudiants de 2e année, Jordan Culeux, Chris De Claverie et Valentin Steichen (IPSA promo 2020), IPSA One était présenté au public lors de cette Journée de l’innovation et de la recherche IPSAlienne. Et comme le laisse entendre Jordan, il ne manque pas d’ambition.

« Notre projet consiste à créer un CubeSat, c’est-à-dire un nano-satellite qu’on enverrait en orbite idéalement d’ici 5 ans. Un CubeSat permet de transporter des petites expériences à faire une fois dans l’espace. Notre ambition est de réussir à essayer un nouveau propulseur électrique, aujourd’hui designé par le CNRS avec qui nous avons déjà noué des contacts pour la suite. Évidemment, le projet n’en est qu’à ses balbutiements et nous venons à peine de créer l’association. Cela dit, nous sommes tous très motivés pour apprendre et avancer. Nous avons déjà pu participer à des concours l’an dernier (notamment Odysseus, proposé par le CNES) et ce qui nous a donné envie de lancer IPSA One. On pensait au départ en faire un Projet de fin d’études (PFE), mais compte-tenu de l’envergure du projet, nous avons plutôt pensé monter une association afin de le porter pendant notre scolarité et de le transmettre à d’autres étudiants par la suite, pour lui permettre de se développer et d’être poursuivi. Notre but ultime serait d’associer l’ensemble des autres associations étudiantes dites techniques afin que l’IPSA puisse envoyer par elle-même le premier nano-satellite de son histoire en orbite. Quand ce beau projet aboutira d’ici quelques années, nous ne serons probablement plus à l’école pour le voir, mais nous aurons au moins la fierté de l’avoir impulsé. En attendant d’y arriver, l’école nous soutient activement, à travers les équipes administratives ou les enseignants chercheurs. Cela nous donne envie d’aller toujours plus loin. »

IPSA One : bientôt un nano-satellite aux couleurs de l’IPSA ?
Porté par trois étudiants de 2e année, Jordan Culeux, Chris De Claverie et Valentin Steichen (IPSA promo 2020), IPSA One était présenté au public lors de cette Journée de l’innovation et de la recherche IPSAlienne. Et comme le laisse entendre Jordan, il ne manque pas d’ambition.

« Notre projet consiste à créer un CubeSat, c’est-à-dire un nano-satellite qu’on enverrait en orbite idéalement d’ici 5 ans. Un CubeSat permet de transporter des petites expériences à faire une fois dans l’espace. Notre ambition est de réussir à essayer un nouveau propulseur électrique, aujourd’hui designé par le CNRS avec qui nous avons déjà noué des contacts pour la suite. Évidemment, le projet n’en est qu’à ses balbutiements et nous venons à peine de créer l’association. Cela dit, nous sommes tous très motivés pour apprendre et avancer. Nous avons déjà pu participer à des concours l’an dernier (notamment Odysseus, proposé par le CNES) et ce qui nous a donné envie de lancer IPSA One. On pensait au départ en faire un Projet de fin d’études (PFE), mais compte-tenu de l’envergure du projet, nous avons plutôt pensé monter une association afin de le porter pendant notre scolarité et de le transmettre à d’autres étudiants par la suite, pour lui permettre de se développer et d’être poursuivi. Notre but ultime serait d’associer l’ensemble des autres associations étudiantes dites techniques afin que l’IPSA puisse envoyer par elle-même le premier nano-satellite de son histoire en orbite. Quand ce beau projet aboutira d’ici quelques années, nous ne serons probablement plus à l’école pour le voir, mais nous aurons au moins la fierté de l’avoir impulsé. En attendant d’y arriver, l’école nous soutient activement, à travers les équipes administratives ou les enseignants chercheurs. Cela nous donne envie d’aller toujours plus loin. »

Et si on voyait un nouveau Concorde dans le ciel ?
Porté par quatre étudiants de 5e année dans le cadre d’un Projet de fin d’études (PFE) et également présenté lors de cette Journée spéciale, Stratos-60 vise haut, très haut. C’est ce qu’annonce Loïc Verlinde (IPSA promo 2017), membre de ce PFE « stratosphérique ».

« Comme son nom le souligne, Stratos-60 est un projet d’avion stratosphérique. Nous l’avons imaginé comme un successeur possible au Concorde car, au sein de l’équipe, nous trouvions dommage que ce magnifique « oiseau » ne vole plus. À notre humble niveau d’étudiants, nous avons donc voulu faire de Stratos-60 une alternative moderne et réaliste à ce type d’appareil, nourrie des nouvelles technologies actuelles.
Lors de nos recherches, nous avons justement constaté que certains projets similaires étaient également en cours chez différents constructeurs, en premier lieu Airbus et Boeing, mais aussi chez des petites start-ups spécialisées sur le sujet. L’idée qui revient souvent chez eux consiste à lier appareil supersonique et vol en haute altitude, afin de bénéficier d’une plus grande marge de manœuvre – plus on vole haut, plus on peut voler plus vite et plus loin. Du coup, nous nous sommes aussi engagés sur cette voie. Pour la conception de Stratos-60, nous nous sommes laissés aller à de petites fantaisies géométriques car, en plus de nous inspirer du Concorde, nous avons également puiser des idées dans le domaine des « ailes volantes » pour gagner en portance. Une aile volante assez connue, c’est le bombardier américain B-2 qui correspond à une « surface plate qui vole ».
Au-delà de l’apparence, le principal souci correspondait à la propulsion de l’appareil. Il fallait qu’il aille très haut et très vite, tout en favorisant le confort des passagers. Du coup, nous avons choisi de faire un mixte entre la propulsion dite « traditionnelle », avec des turbo-propulseurs implantés dans le fuselage, et un moteur fusée bi-liquide pour le vol stratosphérique.
Pour l’instant, l’étude de notre projet est encore loin d’être finie. Le modèle de l’avion sous le logiciel CATIA est très avancé, mais la géométrie de l’appareil risque encore d’évoluer selon les résultats des calculs que nous sommes en train de mener sur divers logiciels. Nous travaillons pour obtenir l’étude la plus aboutie et complète possible afin de proposer un avion potentiellement réalisable qui prendrait en compte les réglementations économiques, écologiques, etc. Idéalement, nous souhaiterions que ce projet puisse plus tard intéresser des professionnels ou, à défaut, d’autres IPSAliens souhaitant aller encore plus loin dans la démarche. »