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Le CNRS, l’ONERA et le CEA saluent les nouvelles ambitions de l’agence spatiale européenne actées par la Conférence Ministérielle ce 23 novembre 2022

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Le CNRS, l’ONERA et le CEA, principaux acteurs de recherche au sein de la filière spatiale française se félicitent des conclusions de la Conférence Ministérielle (CMIN) 2022 qui acte une augmentation des moyens dédiés à l’Agence spatiale européenne (ESA), particulièrement dans le domaine de la recherche.

Engagés sur des missions scientifiques et en soutien des industriels, les trois organismes de recherche se félicitent des moyens consacrés à l’Espace au plan national, via le programme France 2030, ainsi que de l’effort gouvernemental d’assurer l’équilibre entre soutien national et européen. Le CNRS, l’ONERA et le CEA ont pu participer aux groupes de travail et à l’élaboration de la position française au sein du COSPACE (comité de concertation entre l’Etat et l’industrie dans le domaine spatial), au côté des industriels, du CNES et des ministères.

Ils ont également été entendus sur les axes prioritaires de recherche, en particulier sur les volets portant sur la science et l’exploration, l’observation de la terre, ou les sujets de sécurité, tels que la météo de l’espace pour lesquels il a été possible de mettre en avant les enjeux, les compétences et les besoins.

Les trois acteurs de la recherche spatiale soulignent la pertinence des réflexions de prospective et recommandations associées, élaborées sous l’égide du Comité des Programmes Scientifiques (CPS) du CNES.

Ils tiennent à souligner l’importance du rôle de la recherche scientifique au niveau européen pour atteindre l’excellence au sein de l’ESA et à travers elle, faire rayonner les savoir-faire français à l’international.

Les programmes de l’ESA jouent un rôle particulièrement important pour la recherche scientifique, et engendrent des collaborations scientifiques de très haut niveau dans les projets européens et internationaux avec les autres agences spatiales mondiales. Les trois organismes français se félicitent de leur contribution dans quasiment tous les sujets. Ils participent ainsi au rayonnement des savoir-faire français.

A titre d’exemple, la communauté scientifique française a contribué à de nombreux succès emblématiques dans l’observation de l’Univers :

  • le James Webb, télescope spatial de la NASA ;
  • ROSETTA, la mission de l’ESA qui a exploré la comète Tchourioumov-Guérassimenko ;
  • INSIGHT, l’atterrisseur de la NASA sur Mars ;
  • le programme METOP « The Meteorological Operational satellite programme » avec une série de missions européennes de suivi du climat terrestre avec à son bord l’instrument français IASI.
    Toutes ces missions illustrent l’excellence française de part une maîtrise scientifique et instrumentale reconnue dans le monde.

Les nouvelles ambitions de la CMIN permettront notamment d’approfondir des sujets d’excellence sur lesquels la recherche française est fortement mobilisée :

  • l’observation de la terre avec notamment le fort soutien aux programmes Copernicus et Future-EO, qui est stratégique et structurant. Il prépare le futur de l’observation de la terre. Il est soutenu par le comité « Terre solide, Océan, Surfaces Continentales et Atmosphère » (TOSCA) et le CPS du CNES. Ce programme prévoit des missions de recherche ambitieuses et nécessitera l’apport d’une forte expertise industrielle française ;
  • la météo spatiale à partir de constellations de nanosatellites, équipés de moniteurs de radiation de dernière génération du CNRS et de l’ONERA. Les investissements sont assurés sur ces thématiques pour soutenir les avancées de la recherche française ;
  • la mission NGGM (Next Generation Gravity Mission) s’inscrivant dans une mission conjointe avec la NASA pour la mesure précise du champ de gravité terrestre permettant de caractériser l’impact du changement climatique sur les océans, la glace des pôles et l’hydrologie. L’ONERA fournit aux agences ESA et NASA les accéléromètres au cœur des 2 missions conjointes ;
  • le développement de technologies au travers du Global Support Technology Program (GSTP), indispensable pour préparer les technologies spatiales européennes futures en permettant la continuité de la R&T et la réalisation de démonstrateurs sous la coordination du CNES en lien avec la programmation de l’ESA.

A propos du CNRS
 
Le Centre national de la recherche scientifique est une institution publique de recherche parmi les plus reconnues et renommées au monde. Depuis plus de 80 ans, il répond à une exigence d’excellence au niveau de ses recrutements et développe des recherches pluri et inter disciplinaires sur tout le territoire, en Europe et à l’international.  Orienté vers le bien commun, il contribue au progrès scientifique, économique, social et culturel de la France. Le CNRS, c’est avant tout 33 000 femmes et hommes et 200 métiers. Ses 1000 laboratoires, pour la plupart communs avec des universités, des écoles et d’autres organismes de recherche, représentent plus de 120 000 personnes ; ils font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Le lien étroit qu’il tisse entre ses activités de recherche et leur transfert vers la société fait de lui aujourd’hui un acteur clé de l’innovation. Le partenariat avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation. Il se décline notamment via plus de 200 structures communes avec des acteurs industriels et par la création d’une centaine de start-up chaque année, témoignant du potentiel économique de ses travaux de recherche. Le CNRS rend accessible les travaux et les données de la recherche ; ce partage du savoir vise différents publics : communautés scientifiques, médias, décideurs, acteurs économiques et grand public. Dans le domaine spatial, il mène des recherches aussi bien dans les sciences de l’exploration spatiale que celles qui utilisent massivement les données spatiales.
www.cnrs.fr