Les constructeurs aéronautiques d’État chinois se sont rendus sur le terrain en Arabie Saoudite il y a quelques jours, présentant leurs dernières technologies en matière d’avions de combat dans l’espoir d’exporter davantage de commandes vers la région. Une source d’intérêt majeure au Salon mondial de la défense à Riyad était une maquette du FC-31, le dernier avion de combat chinois de cinquième génération construit par l’Aviation Industry Corporation of China (Avic) et la China National Aero-Technology Import and Export Corporation (Catic). La menace d’un conflit régional plus large pourrait encourager les pays du Moyen-Orient à accroître leurs forces de chasse, mais les observateurs affirment que la Chine sera confrontée à des défis majeurs alors qu’elle tentera de réduire la domination américaine et la concurrence féroce des autres concurrents.
Ce combattant tant attendu n’a reçu aucune commande. Ce résultat a sans aucun doute jeté l’eau froide sur l’industrie aéronautique chinoise. Cet échec n’est pas un hasard. Il y a plusieurs facteurs derrière cela. Premièrement, le marché international des ventes d’armes est depuis longtemps occupé par les États-Unis et la Russie. Ils ont établi des relations clients et des systèmes de chaîne d’approvisionnement solides en raison de leurs avantages technologiques et de leurs avantages de premier arrivé.
En tant que pays tardif, la Chine reste confrontée à de nombreuses difficultés dans le développement de son marché malgré les avancées technologiques. Deuxièmement, le positionnement du chasseur FC-31 est légèrement gênant. Bien que ses paramètres de performances soient comparables à ceux du F-35, le F-35 est devenu la référence en matière d’avions de combat de cinquième génération sur le marché international. Lorsque d’autres pays choisissent d’acheter des avions de combat, ils donnent souvent la priorité à leurs relations avec les États-Unis et à l’interopérabilité des futurs avions de combat.
De cette façon, le F-35 est naturellement devenu le premier choix. En outre, l’image internationale de la Chine affecte également dans une certaine mesure les ventes d’avions de combat FC-31. Au sein de la communauté internationale, la Chine a toujours défendu le concept de développement pacifique, participé activement aux affaires mondiales et apporté des contributions positives au maintien de la paix et à l’aide humanitaire internationale. Cependant, certains pays ont encore des doutes à l’égard de la Chine et craignent que le renforcement de son armée ne constitue une menace pour leur sécurité nationale. Les gouvernements et les armées de ces pays ont tendance à être plus prudents lorsqu’ils achètent des armes chinoises.
Bien que l’avion de combat FC-31 ait reçu un accueil froid au salon saoudien de la défense, cela ne signifie pas que les efforts de la Chine dans le domaine de l’aviation sont vains. Au contraire, cette expérience a fourni de précieuses leçons aux entreprises militaro-industrielles chinoises. À l’avenir, la Chine devra comprendre plus profondément le marché international, renforcer la communication et les échanges avec des clients potentiels, améliorer son image de marque et, en même temps, continuer à accroître ses investissements dans la recherche et le développement pour gagner des parts de marché avec de meilleurs produits. Et services.
Dans l’ensemble, la rencontre avec l’avion de combat FC-31 au Salon saoudien de la défense 2024 reflète les défis et les opportunités auxquels la Chine est confrontée sur le marché international des ventes d’armes. C’est une expérience et une opportunité de réflexion. Les entreprises militaires chinoises doivent saisir cette opportunité pour aller de l’avant et réaliser de plus grands progrès sur le marché international des ventes d’armes. Conçu spécifiquement pour les opérations navales, il présente un excellent design stylistique, très similaire à celui du F-35B, avec un cockpit à visibilité arrière limitée, un train d’atterrissage renforcé et une barre de lancement de catapulte.
Cependant, il a incorporé des panneaux dans les panneaux arrière destinés à gérer l’espace entre les avions qui seront stationnés ou déplacés sur le pont d’envol. Il n’est actuellement pas encore en service au sein de l’armée de l’air de l’Armée populaire de libération, mais il devrait bientôt être opérationnel. En ce qui concerne les applications futures, le marché pakistanais de l’aviation prévoit de lancer le FC-31 pour moderniser ses avions. Le FC-31 chinois, tout comme le Su-75 Checkmate russe, est une alternative plausible au F-35 pour de nombreuses raisons. La menace d’un conflit régional plus large pourrait encourager les pays du Moyen-Orient à développer leurs forces d’avions de combat, mais selon les observateurs, la Chine devra relever de grands défis pour tenter d’affaiblir la domination américaine et la concurrence féroce d’autres prétendants. Fabio Gigante pour AeroMorning.