Limatech, entreprise innovante dans le domaine de la batterie aéronautique, deux fois lauréate du Programme France 2030, – une vraie prouesse selon la BPI et France Industrie – vient d’inaugurer l’installation de sa première usine de production, déjà partiellement équipée et fonctionnelle pour fabriquer et tester en interne ses prototypes, dont certains sont déjà certifiés.
Une inauguration vue comme un lieu d’optimisme par le Maire de Voreppe, Luc Rémond, présent sur les lieux, où dit-il « on retrouve un espoir et confiance en l’avenir quand de jeunes entrepreneurs comme Florence Robin et Maxime Di Meglio qui prennent l’avenir à bras le corps, ont envie de faire quelque chose pour leur pays et pour la transition écologique en s’engageant dans la création d’une industrie innovante, et nous, collectivités locales, on est là pour les aider, les accompagner. »
« En 2030 Limatech a prévu d’embaucher 70 personnes et de produire 3500 batteries par mois, et bien que Limatech ait déjà un parcours merveilleux, il reste beaucoup de chemin à faire, il faut du temps, et il faut semer dès aujourd’hui les graines et poser les fondations de cette future éclosion. »
Jacques Berger, 1er investisseur de la société, a évoqué sa rencontre avec Marc Béranger, l’oncle de Florence Robin, la Présidente, lorsqu’ils volaient ensembles. En effet, chercheur au CEA et constructeur de son propre avion, Marc Béranger, pour alléger la masse de son avion, qu’il construisait lui-même a eu l’idée de repenser complètement la batterie pour l’alléger. Connaissant les qualités d’entrepreneur de Jacques Berger, il lui parla de l’idée de sa nièce de la création d’entreprise de batteries de et le sollicita pour la rencontrer et investir, ce qui fut tout de suite accepté, surtout après avoir lu la passion et l’engouement dans les yeux des deux jeunes entrepreneurs, Florence Robin et Maxime Di Meglio, respectivement Présidente et Directeur Général de Limatech. Toute la famille a suivi, le père et la mère de Florence, son oncle chercheur qui regorge d’idées précieuses, et d’autres investisseurs tels que par exemple Erick Van Aelst, André Benahmou, deux très haut cadres issus du milieu aéronautique et experts reconnus tous deux du domaine.
Jacques Berger rappelle les défis de l’entreprise et cite qu’une étape majeure a été franchie grâce à l’aide de la BPI, sans qui, cite-t-il « nous n’existerions pas. » Ce à quoi Luisa Piccinini, chargée d’affaire de la BPI et qui a suivi le dossier Limatech depuis le début déclare « Grâce à Limatech, j’ai découvert les exigences de la défense, la complexité de l’aéronautique, les méandres de la certification et qualifications aéronautiques, des domaines très fermés où Limatech apporte une innovation technologique majeure. »
Jean-Philippe Thierry, directeur innovation et industrie du futur chez France Industrie a ajouté: « Vous avez surmonté de très nombreux obstacles et vous pouvez être très fiers de tout le chemin parcouru, cette pose de première pierre, cette inauguration d’usine est l’illustration de ce pour quoi nous nous mobilisons tous les jours. Limatech incarne la réindustrialisation de notre pays, et pour moi cette entreprise est de celles qui écrit le nouveau visage de notre industrie et contribue à sa renaissance. Comme vous le savez Emmanuel Macron l’a évoqué, les entreprises innovantes portées par les jeunes occupent une grande part de cette renaissance industrielle, comme Limatech, future championne dans le domaine de la batterie.
Et pour finir, Samy Sisaîd, sous préfet à la relance et à la transformation a conclu en soulignant les efforts de recherche et d’industrialisation de Limatech accompagnée par BPI France et French Tech 2030, en réaffirmant la volonté de pleine mobilisation de l’Etat, pour Limatech et toutes les startups souhaitant contribuer à la relance de l’innovation et de l’industrialisation du pays. Nadia Didelot pour AeroMorning