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Deux tiers des entreprises européennes sont encore aux prémices

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Deux tiers des entreprises européennes sont encore aux prémices de la digitalisation pour leur processus de maintenance

Paris, le 21 octobre 2025 – osapiens le leader SaaS des solutions pour la croissance durable des entreprisesdévoile les résultats de son étude « Industrial Maintenance in Transition », menée en avec l’Institut Fraunhofer, acteur spécialisé dans les flux de matériaux et la logistique IML (Fraunhofer IML). Réalisée sur un panel de 407 responsables en maintenance dans des entreprises industrielles en Europe, l’enquête dresse un état des lieux de l’avancement de la transformation de la maintenance et des obstacles qui entravent cette progression pour les entreprises. Le constat est sans appel : le secteur de la maintenance montre un intérêt croissant pour la transformation digitale, avec deux tiers (63 %) des entreprises qui se lancent dans la digitalisation, pour autant, celles-ci peinent à se numériser et à obtenir un rapide retour sur investissement.

L’industrie européenne fait face à une numérisation fragmentée

D’après l’étude, en matière de planification, environ un tiers (31 %) des organisations interrogées s’appuient sur des systèmes ERP, tandis qu’une proportion similaire (29 %) utilise encore des feuilles de calcul. Pour l’exécution, plusieurs réalités se confrontent : alors que 59 % des entreprises dépendent encore d’Excel ou de Google Sheets, 49 % utilisent des systèmes ERP et 41 % travaillent encore avec des check-lists papier. L’adoption d’outils dits CMMS(Computerized Maintenance Management System) pour l’exécution est limitée, avec seulement 6 % des entreprises qui en utilisent un à l’heure actuelle.

Les plateformes CMMS proposent une technologie de maintenance très attendue, qui permettrait de restructurer la maintenance réactive en une maintenance prédictive et intelligente. Parmi les responsables interrogés sur la question, le constat est partagé : moins d’un tiers (28 %) des d’entre eux décrivent leurs processus actuels comme étant entièrement planifiés et préventifs ; à l’inverse 37 % les décrivent comme étant déjà entièrement planifiés et réactifs. Le reste du panel (35 %), déclare combiner des éléments des deux méthodologies, ce qui amène une difficulté à maintenir de la cohérence dans le processus.

Les organisations tardent à basculer vers cette nouvelle technologie de systèmes CMMS, entièrement intégrés, et ce pour plusieurs raisons. À la fois, elles rencontrent des problèmes d’intégration, avec des systèmes existants qui constituent le principal obstacle (43 %), suivis par une résistance culturelle (38 %) au sein des entreprises. Aujourd’hui, environ un tiers de ces industries souffre de ressources informatiques limitées et d’un manque de compétences numériques pour tirer parti de la digitalisation.

La prochaine ère de la maintenance : l’enjeu du ROI et de l’intégration de l’intelligence artificielle à grande échelle

Les progrès technologiques en matière de maturité de la maintenance vont de pair avec l’adoption de l’IA, tant en termes de potentiel que de méfiance à l’égard de cette technologie. La plupart des organisations utilisent actuellement l’IA de manière tactique : 43 % pour l’automatisation des flux de travail, 40 % pour la gestion des connaissances via des chat bots et 34 % pour la détection des anomalies. Les entreprises de taille moyenne privilégient les gains d’efficacité rapides plutôt que les stratégies entièrement prédictives ou intégrées. L’intelligence artificielle est la pierre angulaire de cette nouvelle transformation, au même titre que la possibilité de comptabiliser les résultats.

Alors que 92 % des entreprises sont convaincues que les outils numériques peuvent générer un retour sur investissement mesurable, rares sont celles qui peuvent le démontrer à l’aide de données concrètes. L’adoption de tableaux de bord KPI, l’un des indicateurs les plus clairs du retour sur investissement, n’atteint que 40 %. D’autres outils permettant de prouver le retour sur investissement, tels que l’intégration avec les systèmes ERP et de production (34,5 %) ou les SOP numériques (34,3 %), restent en dessous de la barre des 50 %.

osapiens et Fraunhofer IML dévoilent leur indice de maturité de la maintenance pour accompagner les entreprises à déterminer la voie à suivre dans cette transformation

Dans le cadre de cette enquête, Fraunhofer IML et osapiens ont développé un indice de maturité de la maintenance, qui permet aux entreprises de se comparer à leurs pairs et d’avoir une feuille de route pratique. Ce modèle à cinq niveaux, va permettre aux organisations d’analyser leur niveau de maturité et de suivre leur passage de pratiques manuelles et réactives vers une maintenance intelligente et prédictive. L’analyse de cet indice révèle des conclusions majeures :

  • 35 % des entreprises européennes ont atteint le niveau dit 2, après avoir numérisé les éléments de base.
  • 25 % supplémentaires ont atteint le niveau dit 3, en utilisant des systèmes structurés et technologiques, tels que des modules CMMS ou ERP.
  • Seuls 15 % ont atteint un niveau de maturité plus élevé en matière de maintenance : 10 % ont intégré la maintenance dans la planification de la production (niveau 4), et 5 % exploitent des systèmes entièrement prédictifs.
  • Enfin, un quart des organisations restent au niveau le plus bas, celui de la maintenance réactive.

« De nombreuses entreprises pensent être déjà à la pointe du numérique. Pourtant, ce que nous avons observé globalement ce sont que les systèmes actuels sont isolés plutôt que des systèmes entièrement intégrés. La prochaine ère de la maintenance consistera à connecter ces systèmes afin de créer une visibilité sur les données, les processus et les personnes. C’est là que réside la véritable valeur de la maintenance numérique pour les organisations. »

Thomas Heller, docteur en ingénierie et directeur du département Gestion des installations et des services à l’institut Fraunhofer IML.

« Les entreprises ont bien compris que la mise en place d’un système de maintenance numérique apporte de la valeur ajoutée à tous les niveaux. L’enjeu est de rendre cette valeur visible.
Celles qui y parviendront feront rapidement de la maintenance un véritable avantage concurrentiel, un atout essentiel dans un monde toujours plus complexe pour les industriels. »

Daniel Schwarz, cofondateur d’osapiens Asset Ops.

* Méthodologie de l’étude
Le rapport « Industrial Maintenance in Transition » publié par osapiens s’appuie sur une enquête menée en juillet 2025 auprès de 407 responsables de maintenance seniors à travers l’Europe, notamment au Royaume-Uni, dans la région DACH, au Benelux et en France. Les participants représentaient des moyennes et grandes entreprises issues de secteurs tels que l’industrie manufacturière, l’automobile, les biens de consommation et les sciences de la vie. Les décideurs interrogés comprenaient des responsables de la maintenance, des directeurs d’usine et des cadres supérieurs chargés de la planification, de l’exécution et de la supervision des opérations de maintenance. L’étude a été réalisée par osapiens en collaboration avec Fraunhofer IML, garantissant à la fois une rigueur méthodologique et une connaissance pratique du secteur. L’enquête rend compte de la position des organisations sur le nouvel indice de maturité de la maintenance et identifie les obstacles, les moteurs et les opportunités qui façonnent l’avenir de la maintenance numérique en Europe.

Source: Osapiens

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