Mercredi 19 juillet, en visite au Salon MAKS 2017, Jean-Yves Le Gall, Président du CNES, s’est rendu sur les stands de l’Agence spatiale européenne (ESA) et du GIFAS. Il a aussi rencontré Igor Komarov, Directeur de Roscosmos. Une opportunité de revenir sur les travaux de 2016, une année marquée par la célébration du 50ème anniversaire de la coopération spatiale franco-russe, mais aussi sur les perspectives d’une coopération renforcée en tirant parti de la nouvelle dynamique politique entre la France et la Russie.
L’année 2016, qui célébrait les 50 ans de coopération spatiale entre la France et la Russie, a aussi été celle de la réussite de missions phares associant la France et la Russie : lancement et mise en orbite autour de Mars de la sonde Exomars, succès de deux lancements de Soyouz au CSG, début du vol de Thomas Pesquet dans le cadre de la mission Proxima. Surfant sur ces succès, l’année 2017 poursuit brillamment cette dynamique avec la réussite des deux premiers lancements de Soyouz au CSG vers l’orbite géostationnaire, le développement d’Exomars 2020 et le retour sur Terre de Thomas Pesquet, le 2 juin à bord d’un vaisseau Soyouz.
En parallèle, au cours du premier semestre, le CNES et Roscosmos ont finalisé les discussions portant sur un accord général pour le développement des sciences spatiales entre les deux pays, qui servira de socle à de nouveaux projets. Cela a aussi permis d’avancer sur un instrument embarqué sur la mission Bepi-Colombo d’étude de Mercure et sur une expérience en sciences de la vie permettant de nouvelles avancées dans le cadre de la mission russe de capsule récupérable Bion-M2. Au-delà, le second semestre sera l’occasion de définir de nouvelles opportunités, avec un séminaire technique CNES-Roscosmos organisé au Centre Spatial de Toulouse.
A l’issue de cette rencontre, Jean-Yves Le Gall a déclaré : « Depuis plus de 50 ans, la France et la Russie coopèrent dans le domaine spatial. Cette coopération historique s’est étendue au cadre européen avec les projets extraordinaires que mène l’ESA avec la Russie et au domaine industriel avec des coopérations remarquables sur les lanceurs et les satellites. Cette solide base technique va nous permettre de renforcer notre coopération en tirant parti de la nouvelle dynamique politique entre la France et la Russie ».