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Airbus réitère son appel à des pourparlers en vue de réduire les tensions commerciales

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Amsterdam, 2 octobre 2019 – Airbus SE (symbole boursier : AIR) prend acte de la décision prise par l’Organisation mondiale du commerce (OMC) concernant le niveau des contre-mesures autorisant les États-Unis à imposer aux produits de l’Union européenne (UE). Si le représentant américain au commerce (United States Trade Representative – USTR) choisit d’imposer des droits de douane sur l’importation d’aéronefs et/ou de composants d’aéronefs, cela créera de l’insécurité et perturbera non seulement le secteur aéronautique et spatial, mais également l’économie mondiale dans son ensemble. Une telle situation peut toutefois être évitée.
« Airbus continuera à travailler avec ses partenaires, clients et fournisseurs américains pour faire face à toutes les conséquences éventuelles de l’application de tels droits de douane qui constitueraient un obstacle au libre-échange et auraient un impact négatif non seulement sur les compagnies américaines mais également sur les emplois, les fournisseurs et les passagers américains. Airbus espère donc que les États-Unis et l’UE accepteront de trouver une solution négociée avant de causer de graves préjudices au secteur aéronautique ainsi qu’aux relations commerciales et à l’économie mondiale », a déclaré Guillaume Faury, CEO d’Airbus.
Dans les mois à venir, l’OMC déterminera le montant des contre-mesures douanières que l’UE pourra imposer à l’encontre des produits américains – notamment des avions Boeing importés – dans le cadre de la contre-procédure lancée parallèlement concernant les subventions illégales versées à Boeing. L’OMC a déjà constaté que les États-Unis ont omis de remédier aux subventions illégales qui nuisent à Airbus. L’UE aura ainsi des raisons de revendiquer des contre-mesures à l’encontre des produits américains à un niveau qui pourrait dépasser les sanctions américaines.
L’application de droits de douane des deux côtés aurait de graves répercussions sur les secteurs industriels des États-Unis et de l’UE, entraînant ainsi une augmentation des coûts liés à l’acquisition de nouveaux aéronefs tant pour les compagnies américaines que pour les compagnies européennes. L’aviation est une industrie mondiale. Preuve en est : près de 40 pour cent des approvisionnements liés à des appareils Airbus proviennent de fournisseurs américains de produits aéronautiques et spatiaux. Cette chaîne d’approvisionnement américaine soutient 275 000 emplois dans 40 États américains grâce à un volume de dépenses qui a totalisé 50 milliards de dollars au cours des trois seules dernières années. En cas d’application de droits de douane, l’ensemble de l’industrie mondiale en subira les conséquences.
Le seul moyen d’éviter les effets négatifs de ces droits de douane serait que les États-Unis et l’UE parviennent à trouver une solution à ce différend de longue date par le biais d’un règlement négocié. Airbus continue d’inciter l’administration américaine et la Commission européenne à régler ce différend et à préserver ainsi la concurrence libre et loyale et le libre-échange qui se sont avérés profitables à la