« J’AI RAVITAILLÉ UN F16 EN PLEIN VOL ! » MAXIME CADÉ (IPSA PROMO 2017) RACONTE SON SÉJOUR AUX PAYS-BAS POUR LES CADETS DE L’AIR 2015
Comme Jérémy Faccin (IPSA promo 2018) et Paul Montero (promo 2017) qui s’étaient envolés pour le Canada, Maxime Cadé (promo 2017) a également participé à l’édition 2015 des Cadets de l’Air du 19 juillet au 6 août. Pour lui, ce fut l’occasion de découvrir les Pays-Bas, de rencontrer des étudiants étrangers tout aussi passionnés d’aéronautique et de vivre des expériences exceptionnelles. Actuellement à Tucson, en Arizona, pour son semestre obligatoire à l’International, Maxime revient sur cette aventure inoubliable.
Quel a été le programme de ton séjour aux Pays-Bas ?
Le programme était très complet. Le premier jour là-bas, avec les autres Cadets, nous avons visité le centre technique de l’Agence spatiale européenne (ESA), à Noordwijk. Cela m’a permis de rencontrer des ingénieurs et donc de me faire certains contacts utiles pour un stage, voire une future entreprise pour après l’IPSA. D’ailleurs, j’ai recontacté récemment un des ingénieurs de l’ESA pour éventuellement y faire mon stage de 4e année.
Le lendemain, nous avons visité l’université de Delft qui est très connue dans le domaine de l’ingénierie spatiale et de l’aéronautique. Le troisième jour, nous avons eu la chance de pouvoir participer à l’aerial refueling (ravitaillement en plein vol) d’un F16 dans un KDC-10, un gros avion qui recharge en kérosène. C’était probablement mon meilleur souvenir de tout le séjour. Par la suite, on a aussi visité d’autres endroits, comme la ville d’Amsterdam ou le port de Rotterdam, le plus grand port d’Europe. Ça a continué comme ça jusqu’à mon retour en France.
En plus du KDC-10, tu as pu monter dans d’autres appareils ?
Oui. J’ai notamment fait de la voltige en planeur et de l’avion avec ma famille d’accueil. Il faut savoir que, dans le cadre des Cadets de l’Air, chaque participant était hébergé un week-end dans une famille d’Anciens Cadets qui servait de famille d’accueil. Pour un autre Cadet et moi, notre famille se situait à Apeldoorn, à 1 h d’Amsterdam.
Le contact est bien passé avec ta famille d’accueil ?
Très bien même ! Il s’agissait de la famille d’une Ancienne qui avait fait les Cadets de l’Air il y a 30 ans. Elle nous a parlé de son expérience du programme à l’époque, nous a donc emmenés faire du planeur puis nous a fait visiter la ville. C’était très agréable ! D’ailleurs, le planeur que nous avons essayé n’était pas un planeur comme les autres : il était ouvert, comme une décapotable ! C’était la première fois que je voyais ça. Ça faisait bizarre d’en faire.
As-tu également pu tisser des liens avec les autres Cadets lors du séjour ?
Au début, comme il y a avait plus de participants germanophones que de francophones, ce n’était pas évident. Heureusement, on a pu rencontrer rapidement des Canadiens et parler anglais avec eux. Ensuite, on s’est bien intégrés. Je pense qu’on a bien représenté la France, puisqu’au final tout le monde venait nous parler et rigoler avec nous. On a d’ailleurs gardé des contacts, surtout avec les Suisses qui sont très sympa.
Tu as prévu d’aller leur rendre visite prochainement ?
Peut-être pas en Suisse mais oui, on compte se revoir, soit en France, soit aux Pays-Bas encore une fois. De toute façon, c’est prévu : l’année prochaine, on doit tous se retrouver aux Pays-Bas, tous les participants aux Cadets de l’Air, tout comme les personnes qui se sont occupé de nous.
Est-ce que tu conseillerais aux autres IPSAliens de candidater pour la prochaine édition des Cadets ?
Bien sûr ! C’est vraiment une expérience magnifique qui permet de connaître des choses exceptionnelles. Par exemple, ravitailler un F16 en plein vol, c’est quelque chose qu’on ne peut normalement pas faire, sauf si on est très haut placé ou pilote. L’autre intérêt des Cadets, c’est que cela offre l’opportunité de rencontrer beaucoup de gens ! Ainsi, avant de partir pour les Pays-Bas, tous les Cadets français ont eu la possibilité de visiter le Bourget et de discuter avec des professionnels de grandes entreprises comme Dassault, Thales, etc. En parlant avec eux, on se rend bien compte qu’être Cadets de l’Air est un plus sur le CV : quand les RH présents savent que vous en faites partie, ils se montrent tout de suite intéressés par votre profil. Par contre, pour prétendre à devenir Cadet, il faut absolument une expérience aéronautique et être affilié à une fédération de planeur, d’aviation, de modélisme, etc. C’est une condition obligatoire.
Là, tu es actuellement à Tucson, aux États-Unis. Entre les Pays-Bas et l’Arizona, tu vois la différence ?
Haha ! Ce n’est pas la même température, effectivement ! Il fait très chaud ici et il pleut bien moins souvent qu’aux Pays-Bas : par exemple, à 8 h du matin, il fait déjà près de 28 degrés. Il faut s’y habituer.
Finalement, entre ta participation récente aux Championnats d’Afrique d’escrime en Egypte, les Cadets de l’Air et ton semestre en Arizona, 2015 aura été pour toi une année très portée sur l’International !
C’est le cas de le dire ! J’ai effectivement beaucoup voyagé !
À PROPOS DE L’IPSA
Créée il y a plus de 50 ans, l’IPSA, école d’ingénieurs aéronautique et spatiale à Paris et Toulouse, propose à ses étudiants une formation en 5 ans. Ils bénéficient d’une pédagogie qui privilégie l’international et qui s’adapte aux besoins des entreprises du secteur aérospatial. L’école a développé des partenariats durables avec cette industrie, tant au niveau civil que militaire. En prise directe avec les grands décideurs et les spécialistes du domaine, l’IPSA permet à ses étudiants de rentrer de plain-pied dans la vie active et de vivre totalement leur passion pour l’aéronautique et l’espace. L’IPSA, accessible de post-bac à Bac +2, est intégré au Concours Advance.
Source : IPSA
Be the first to comment on "« J’ai ravitaillé un F16 en plein vol ! »"