Matthieu Galtier est nommé Directeur scientifique d’Aéro Biodiversité.

Aéro Biodiversité, dont la mission est d’évaluer, d’améliorer et de faire connaître la biodiversité aéroportuaire, accueille son Directeur scientifique : Matthieu Galtier.

Formé à l’Institut Pasteur, Matthieu Galtier est docteur en microbiologie. Son parcours scientifique est centré sur l’étude des interactions microbiennes et du développement de nouvelles approches thérapeutiques au sein d’une biotech innovante. Après dix années passées à explorer les mécanismes du vivant à l’échelle microscopique, il décide de mettre son expertise au service d’un enjeu plus  global : la préservation de la biodiversité et la sensibilisation environnementale.

« Je suis très heureux de rejoindre l’équipe d’Aéro Biodiversité. Convaincu que la science peut contribuer à préserver le vivant, j’aspire aujourd’hui à transmettre mes connaissances et à mobiliser le collectif pour protéger les écosystèmes, en particulier dans le cadre singulier et riche des prairies aéroportuaires. Plus qu’un engagement professionnel, c’est pour moi une véritable mission : contribuer à rapprocher la science, la nature et la société. » explique Matthieu Galtier.

« Nous accueillons avec grand plaisir le Docteur Matthieu Galtier. Son arrivée apporte un nouveau souffle après dix ans d’existence et nous permettra, entre autres, d’élargir notre expertise de la biodiversité à la biologie des sols, essentielle pour la captation du carbone par l’immense biomasse des prairies aéroportuaires.» précise Lionel Guérin, président de l’association Aéro Biodiversité.

L’ÉTUDE ET LA PRÉSERVATION D’UNE BIODIVERSITÉ INSOUPÇONNÉE !

En France, les espaces aéroportuaires s’étendent sur 500 km² dont 75% sont constitués d’espaces verts abritant une grande diversité d’écosystèmes et d’espèces. Une biodiversité très riche qu’il est essentiel de mieux connaître et de protéger.

Depuis 2015, Biodiversité s’est donné pour objectif d’inventorier, de cartographier et de préserver la biodiversité aéroportuaire. L’association, qui réunit aujourd’hui 75 terrains aéronautiques partenaires, a pu compter sur l’engagement de nombreux acteurs du secteur : la DGAC, les compagnies aériennes, les aéroports et aérodromes en métropole et dans les DROM-COM, les collectivités territoriales, etc. 

À ce jour, l’association comptabilise 140 000 données d’observation : + de 4000 espèces végétales, 413 espèces d’oiseaux, et 24 espèces de chauve-souris (sur les 34 existantes en France).

Pour mener à bien ses actions, Aéro Biodiversité se compose d’un Conseil d’administration formé d’experts de l’aérien et de la biodiversité, d’une équipe de 22 jeunes naturalistes salariés réalisant les

travaux d’inventaire de la faune et de la flore et d’un Comité scientifique encadrant les travaux des naturalistes et valorisant les stratégies environnementales des plateformes.

Plus précisément, le Comité scientifique a pour rôle de proposer des méthodes d’évaluation et de suivi de la biodiversité, de valider les résultats obtenus, d’encadrer scientifiquement les travaux de terrain, et d’émettre des souhaits de bonne conduite environnementale aux aéroports/aérodromes partenaires. Indépendant, ces derniers bénéficient d’un lien privilégié avec de grandes institutions scientifiques telles que le CNRS, l’INRAE, la Haute autorité environnementale et le Muséum national d’Histoire naturelle. 

Le Comité est également à l’origine du lancement du label aérobio (depuis 2021), dont le but est de valoriser l’engagement environnemental des plateformes aéroportuaires répondant à des critères établis par la Direction scientifique. La démarche Aéro Biodiversité s’inscrit également dans la stratégie nationale pour la biodiversité (SNB3).

Source: MUZE Communication