France 2030 Présentation des 30 nouveaux lauréats du volet spatial

« Le futur de l’espace se dessine maintenant ! La révolution du New Space et l’arrivée de nouveaux acteurs ébranlent nos modèles et certitudes. Ces transformations spatiales sont cruciales pour notre autonomie stratégique en télécommunications, navigation, logistique et défense. Pour rester compétitifs, nous devons soutenir avec détermination la recherche et l’innovation spatiale de pointe. France 2030 est notre tremplin pour y parvenir.»

L’appel d’offres « Démonstration de récupération et réutilisation d’un premier étage lanceur »

Le CNES, pour le compte de l’Etat, a lancé une mise en concurrence en octobre 2023 dans le cadre du volet spatial du plan France 2030 qui portait sur la démonstration de récupération et réutilisation d’un premier étage en passager de lancements orbitaux afin d’accélérer la mise en service d’un mini-lanceur français réutilisable et compétitif.

En contribuant à la réduction des coûts de lancement, à la versatilité de l’offre et à la réactivité du service de lancement, la réutilisation du premier étage offre des avantages compétitifs à l’heure où la demande de capacité de lancement est croissante.

Le contrat d’achat de démonstration se décompose en une démonstration de récupération suivi d’une démonstration de réutilisation.

Le lauréat de l’appel d’offres « Démonstration de récupération et réutilisation d’un premier étage lanceur »

ArianeGroup – GE (avec sous-traitance MAIASPACE – Filiale grande entreprise) VERNON (27) – Normandie

L’ensemble des activités proposées permettra de réaliser depuis le Centre Spatial Guyanais une première démonstration de récupération et de réutilisation d’un premier étage de mini-lanceur, renforçant la position de leadership de la France dans le domaine de l’innovation spatiale en Europe, tout en soutenant la transition vers des pratiques plus durables et efficaces.

Sous une maitrise d’ouvrage du projet du CNES, ArianeGroup, maître d’œuvre du projet SKYHOPPER, a sollicité sa filiale MaiaSpace comme sous-traitant afin de réaliser une partie des activités nécessaires, notamment pour les phases de démonstration en vol, avec le lanceur Maia à l’occasion de vols commerciaux.

L’objectif calendaire est de mener la première étape (récupération) d’ici 2027. Après la séparation avec le deuxième étage, le premier étage sera réorienté de manière à pouvoir freiner significativement puis à effectuer un retour plané pendant lequel il s’orientera à l’aide de surfaces aérodynamiques, avant de rallumer une dernière fois sa propulsion pour atterrir en douceur sur une barge en mer grâce à ses pieds déployables.

L’étage récupéré devra ensuite revoler (après éventuelle remise en état) avec succès dans les 12 mois suivant sa récupération, concrétisant ainsi la démonstration de réutilisabilité. Cette démonstration validera donc de bout en bout le système de lancement d’un étage réutilisable, associé aux technologies, infrastructures, moyens et opérations permettant la récupération puis le vol ultérieur d’un étage récupéré, dans une configuration permettant une application immédiate en exploitation une fois la démonstration réalisée.

L’appel d’offres « Démonstration d’un service de communications optiques inter-satellites »

Le CNES, pour le compte de l’Etat, a lancé une mise en concurrence dans le cadre du volet spatial du plan France 2030 qui portait sur la mise en œuvre d’une démonstration de service de télécommunication très haut débit via satellites par lien optique.

Les liens laser pour la communication entre satellites (OISL pour Optical Inter Satellite Links) se développent rapidement, en particulier dans le déploiement des nouvelles constellations de satellites en orbite basse. L’intérêt est de limiter le nombre de stations d’ancrage requises au sol et de permettre aux opérateurs de constellations en orbite basse de proposer des services sur des zones isolées éloignées de toute infrastructure sol. L’utilisation de ce type de service répond également à des enjeux importants pour la puissance publique en fournissant des capacités de routage de la donnée robustes et souveraines pour des utilisateurs en n’importe quel point de la Terre.

Dans ce contexte, l’objectif visé par l’activité est la démonstration d’un service de communications bidirectionnelles inter-satellites avec un débit permanent de bon niveau (quelques Gbit/s de débit visés à quelques dizaines de Gbit/s) via une solution conjuguant coût abordable, faible encombrement et basse consommation pour convenir aux exigences des petits satellites. Le lauréat de l’appel d’offres « Démonstration d’un service de communications optiques inter-satellites »

OLEDCOMM – PME VELIZY-VILLACOUBLAY (78) – Île-de-France

Oledcomm, entreprise française issue de l’Université Paris-Saclay, se positionne comme leader technologique mondial des Communications Optiques Sans Fil (LiFi). La société développe et fournit des solutions LiFi complètes, englobant produits, logiciels et service.

Fort de son expertise en micro-optique et modulations de la classe « Gigabits par seconde », Oledcomm a développé le concept LUCI, un système de communication optique entre satellites innovant. Ce système se distinguera par sa faible consommation d’énergie, sa masse réduite, sa compacité avec une tête optique de faible encombrement et une conception flexible incluant une chaine de transmission de données numériques de 25Gbps pouvant évoluer vers un objectif de 100Gbps.

Grâce à ce concept innovant, l’ambition d’Oledcomm est d’offrir une solution compétitive en priorité pour le marché des constellations, à un prix cible attractif afin de se démarquer des multiples concurrents internationaux émergents sur le marché des équipements OISL de la classe « Gigabits par seconde ».

LUCI sera un système 100% français et ciblera les services de communications inter-satellites en orbite terrestre basse (LEO) sur des distances de plusieurs milliers de kilomètres.

Oledcomm réalisera ce projet en étroite collaboration avec Eutelsat/OneWeb, partenaire du projet qui apportera son expertise pour la définition des besoins utilisateurs, les spécifications plateforme, la définition de la mission ainsi que l’ingénierie de la mission de démonstration en Orbite.

L’appel d’offres « Démonstration d’un service de connectivité 5G NTN »

Le CNES, pour le compte de l’Etat, a lancé une mise en concurrence qui portait sur la mise en œuvre d’une démonstration de service de télécommunications par satellite au standard 5G.

Dans le contexte socio-politico-économique actuel, la connectivité des utilisateurs « en tout temps et en tous lieux » est devenue un objectif majeur afin de répondre aux enjeux commerciaux du secteur mais également aux enjeux institutionnels et souverains des Etats.

Alors qu’une grande partie de la surface du globe ne dispose pas d’une couverture 5G terrestre, la technologie 5G NTN (Non-Terrestrial Network) permettrait d’étendre la couverture haut débit à ces zones non desservies par les réseaux terrestres, dans une perspective à terme de connectivité « sans couture » mobilisant les satellites, en complément du réseau terrestre.

L’écosystème du standard mobile 5G tend à s’imposer au niveau des télécommunications sans-fil terrestres. La proposition des opérateurs SATCOM, et des différents acteurs de la filière, d’une meilleure intégration des réseaux satellites dans cet écosystème, porteur et très développé, a rencontré un fort intérêt de la part des opérateurs mobiles et des utilisateurs.

L’apport du satellite permet de pallier au manque de couverture des zones blanches ou de disposer de moyens de connectivité en cas de défaillance provisoire des réseaux terrestres afin de fournir des services résilients, notamment en direction de la puissance publique.

Les lauréats de l’appel à projets « Démonstration d’un service de connectivité 5G NTN »

Constellation Technologies & Operations – CTO (avec le groupe TDF Cotraitant) – PME/ Startup

Paris (75002) – Région Ile-de-France

Le projet de CTO, nouvel acteur du spatial, consiste à développer un système de télécommunication via le déploiement d’une constellation de satellites pour la fourniture de services de type haut-débit. La démonstration de service retenue dans le cadre de cet appel d’offre consiste à développer et déployer un système comportant 2 satellites précurseurs avec pour objectifs :

• de prouver en orbite la faisabilité technique bout-en-bout du projet, tout en levant les risques technologiques,
• d’établir une référence pour les services et performances du système cible,
• de consolider l’organisation industrielle en définissant les partenariats stratégiques avec les opérateurs télécoms et avec les partenaires industriels du projet, préparant ainsi le passage à l’échelle d’une production de masse des satellites, terminaux et stations d’ancrage ;

La solution développée par CTO devra permettre aux opérateurs de télécommunications de fournir une connectivité 5G NTN haut débit, faible latence et faible coût à leurs clients, de façon responsable environnementalement.

CTO fédèrera une équipe France. Il travaillera étroitement avec TDF en tant que co-traitant ainsi qu’avec une vingtaine d’entreprises françaises dont des opérateurs de télécommunication.

Thales Alenia Space – GE (avec CAP GEMINI et THALES SIX Cotraitants) TOULOUSE (31) – Occitanie

Le projet « U DESERVE 5G », porté par Thales Alenia Space, Cap Gemini et Thales SIX en lien avec les opérateurs de télécommunication dont Orange, consiste à démontrer les services 5G Direct-To Device (communication directe) par un satellite de test en orbite basse et valider l’interfonctionnement 5G terrestre et 5G non-terrestre.

En développant une charge utile 5G à antenne active représentative de celle qui équipera les satellites du futur système commercial installé à bord d’un satellite de test, Thales Alenia Space et ses partenaires permettront à un terminal mobile de test de passer des appels voix et d’échange de données en connexion directe avec la charge utile du satellite.

Des scénarios de mobilité entre la couverture satellitaire et la couverture terrestre 5G seront expérimentés afin de démontrer l’interopérabilité des réseaux et évaluer l’expérience utilisateur dans des conditions réelles de mobilité.

Ce démonstrateur sera compatible de la version 17 du standard 5G 3GPP et fournira un environnement de test de bout en bout permettant d’évaluer les performances mais aussi également d’expérimenter des cas d’usage de connectivité pour des objets connectés (NB-IoT).

L’appel d’offres « Démonstration d’un service de communications optiques haut débit sécurisées »

Le CNES, pour le compte de l’Etat, a lancé une mise en concurrence qui portait sur la mise en œuvre d’une démonstration de service de télécommunication très haut débit via satellite par lien optique. Avec le déploiement des systèmes « haut-débit », que ce soit des constellations Internet en orbite basse ou intermédiaire (par exemple OneWeb, O3b ou Iris2) ou bien des satellites géostationnaires très capacitifs (par exemple Konnect VHTS), de nouveaux cas d’usage pour les Télécommunications spatiales apparaissent et déploieront leur pleine valeur à condition de disposer d’une capacité à transférer les données en temps réel, à haut débit et avec une disponibilité garantie.

Des communications très haut débits sécurisés par satellite permettront notamment d’offrir aux acteurs institutionnels, sécurité civile, services d’incendie, collectivités territoriales, etc. un service susceptible de prendre le relais en cas de défaillance des réseaux terrestres ou de couvrir des zones insuffisamment connectées par les réseaux mobiles ou terrestres.

Dans ce contexte, les liaisons optiques apportent une réponse aux limites des liaisons radiofréquences, aussi bien en matière de performances (débit, puissance nécessaire) que de sécurité (résistance aux brouillages et aux interceptions).

La mise en œuvre d’une démonstration « de bout-en-bout » constitue une étape clé pour le déploiement de systèmes de connectivité optique très haut débit et/ou de systèmes de transfert de données massif par lien optique en tout point du globe.

Les activités consisteront à démontrer la capacité des liens laser Terre-Espace à assurer des services de transfert de données massif (> 10 à 100 Gbits/s) point-à-point ou de contribution bidirectionnelles très haut débit. Outre l’atteinte des performances techniques, les performances commerciales devront être validées en vue du déploiement de services commerciaux.

Le lauréat de l’appel d’offres « Démonstration d’un service de communications optiques haut débit sécurisées »

Thales Alenia Space – GE TOULOUSE (31) – Occitanie

Le projet de Service de Communications Optiques Haut Débit Géostationnaire Sécurisé de Thales Alenia Space et du consortium associé vise à démontrer la pertinence technique et économique de services de communications optiques par satellite Géostationnaire. Un premier service permettra d’échanger de manière ultra sécurisée de gros volumes de données entre 2 points au sol. Le projet démontrera également la pertinence de liaisons de contribution bidirectionnelles pour les futurs Systèmes de télécommunications très haut débit par Satellite. Ces deux services sont classiquement réalisés par des liaisons radio fréquences. Leur remplacement ciblé par des liens optiques doit permettre de libérer des fréquences qui deviennent de plus en plus rares et chères pour des services de capacités en débit toujours plus importantes.

L’objectif du consortium réuni par Thales Alenia Space est non seulement d’assurer une démonstration de service mais aussi de préparer l’infrastructure à même de proposer un premier service commercial via l’emport d’une charge utile optique sur un satellite de télécommunications et le déploiement d’une première station sol optique opérationnelle.

Cette démonstration de service s’appuie sur la plupart des développements technologiques issus du projet France Relance « CO-OP ». Elle consolidera le positionnement des industriels de l’écosystème français (grands groupes, ETI, PME, start-ups) à la pointe des nouveaux enjeux des télécommunications spatiales de la décennie 2030. Ces enjeux seront ceux de la sécurité, de la résilience, du haut débit et de l’interopérabilité multi-orbites (sol, constellations et satellites géostationnaires).

L’appel d’offres « Démonstration de services innovants d’observation des niveaux d’eau continentale à haute fréquence temporelle »

Le CNES, pour le compte de l’état, a lancé une mise en concurrence le 31 mai 2024 qui portait sur la démonstration de services innovants d’observation des niveaux d’eau continentale à haute fréquence temporelle, afin de répondre à des besoins exprimés par la communauté scientifique, les organisations internationales pour l’aide à la décision sur les gestion des ressources en eau, et le secteur industriel et les opérateurs privés dans les domaines de l’énergie, de l’assurance, ou encore de l’assainissement des eaux.

En contribuant au développement d’une constellation de petits satellites équipés d’altimètres miniaturisés, cette démonstration doit permettre de soutenir la recherche sur l’amélioration des modèles hydrologiques sur les flux fluviaux, et de contribuer à l’éclosion d’un opérateur national capable d’exploiter ce nouveau jeu de données et de commercialiser des produits sur les débits des fleuves à l’échelle mondiale.

Le lauréat de l’appel d’offres « Démonstration de services innovants d’observation des niveaux d’eau continentale à haute fréquence temporelle »

BWI – PME / Start-Up TOULOUSE (31) – Occitanie

BWI, qui signifie Blue Water Intelligence, est une startup spécialisée dans l’hydrologie créée en juin 2022 à Toulouse, en France. BWI est spécialisée dans la surveillance des réserves d’eau de surface continentale et dans la prévision de la qualité, des niveaux, des volumes et des débits des cours d’eau intérieurs dans le monde entier.

L’appel d’offres « Démonstration et validation en orbite de technologies spatiales »

Le CNES, pour le compte de l’Etat, a lancé deux mises en concurrence en 2024 qui portaient sur la démonstration et la validation en orbite de nouvelles technologies spatiales, afin de faire émerger à court terme un industriel référent dans le domaine de la validation et de la démonstration en orbite et de mettre en place un dispositif au service de l’écosystème spatial français, visant l’accélération de l’utilisation de ces technologies spatiales innovantes. Le CNES a donc mené deux consultations portant sur :

• Un achat de service IOD IOV (démonstration et validation en orbite). Le périmètre associé à ce service couvre le développement du satellite, le lancement, les opérations en vol et la livraison des données brutes à chaque responsable d’expérimentation bord.
• Un achat de résultats d’expérimentations bord. Cet achat couvre le développement et la qualification du matériel de vol (expérimentation bord) ainsi que l’exploitation des données brutes issues de la réalisation du plan de démonstration et de validation en vol.

Les lauréats de l’appel d’offres « Démonstration et validation en orbite de technologies spatiales » portant sur l’achat de services :

U-Space – PME TOULOUSE (31) – Occitanie

Fondée en 2018, U-Space est un fabricant français de « smallsats » (petits satellites), spécialisé dans les solutions sur mesure pour les clients publics et privés dans diverses verticales spatiales, notamment l’observation de la Terre, la surveillance de l’espace et la navigation. En tant qu’intégrateur et opérateur de satellites U-SPACE travaille avec des fournisseurs d’équipements principalement français et européens. Grâce à une approche modulaire unique, la société réduit considérablement le temps de mise en orbite et assure une préparation efficace du lancement.

Loft Orbital – PME TOULOUSE (31) – Occitanie

Loft Orbital est une société crée en 2017 qui emploie aujourd’hui près de 220 personnes entre San Francisco, le Colorado et Toulouse. Loft Orbital Technologies, sa filiale française, est établie à Toulouse depuis novembre 2019 et compte désormais plus de 90 employés, un centre d’opérations de satellites ainsi qu’un laboratoire RF. La mission de Loft Orbital est de simplifier l’accès à l’espace en fournissant à ses clients une infrastructure spatiale de service (« as-a-service »).

Les lauréats de l’appel d’offres « Démonstration et validation en orbite de technologies spatiales » portant sur l’achat de résultats :

ACTIA Aerospace– GE TOULOUSE (31) – Occitanie

ACTIA AEROSPACE adresse différentes activités dans les secteurs terrestre, maritime et aérien. Elle intervient dans la conception et la fabrication de systèmes d’électroniques embarqués pour l’aéronautique et le spatial et de solutions complètes et intégrées pour les télécommunications par satellite.

Dans le cadre du dispositif IOD/IOV, ACTIA Aerospace livrera un récepteur GNSS de satellite intégrant un navigateur visant le marché des constellations (télécommunication et LEO PNT – Low Earth Orbit Positioning, Navigation and Timing / Positionnement, navigation et synchronisation en orbite basse) et les satellites du New Space. Ses performances (Position, Vitesse et Temps/Fréquence haute précision) et sa frugalité (Masse, Consommation et Volume optimisés) placent ce produit français à une position inédite dans le marché des récepteurs : un coût approchant les récepteurs low-cost avec des performances proches de récepteurs dédiés à une mission spécifique.

Airbus Defence and Space – GE TOULOUSE (31) – Occitanie

Airbus Defence and Space (ADS) est l’une des trois divisions du groupe Airbus, spécialisée dans les avions militaires, les drones, les missiles, les lanceurs spatiaux et les satellites artificiels. ADS, en partenariat avec différents partenaires dont l’ONERA (Office National d’Etudes et de Recherches Aérospatiales), propose trois nouvelles technologies dont la validation en orbite est un prérequis avant toute utilisation à titre opérationnel : cellule solaire de nouvelle génération, contrôle thermique avancé et caractérisation de la propagation des ondes électromagnétiques en bande Ka et Q à différentes élévations.

CYSEC FRANCE – Start up TOULOUSE (31) – Occitanie

CYSEC FRANCE est une jeune entreprise de cybersécurité spécialisée dans la protection des communications par satellite. Créée en 2022 pour développer et commercialiser les solutions logicielles ARCA sur le marché européen, l’équipe aide les fabricants et les opérateurs de satellites à se protéger des menaces cyber. Dans le cadre du dispositif IOD/IOV, CYSEC FRANCE testera en conditions réelles ses deux composantes logicielles sol et bord nécessaires à la protection de la chaîne de commande de bout-en-bout. Faisant suite à un projet avec le CNES de démonstrateur au sol, la mission permettra également de mesurer les performances de l’accélération cryptographique à bord pour la protection de données d’imagerie à haut débit. Combinant sécurité, performances et facilité d’intégration, le logiciel ARCA SATLINK vise le marché en plein essor des missions New Space à haute valeur ajoutée.

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Source : https://presse.economie.gouv.fr/ 

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