- Un projet ambitieux soutenu par France 2030 (AMI Compétences et Métiers d’Avenir) pour former des managers, des ingénieurs et des techniciens aux nouveaux métiers de la décarbonation de l’industrie et répondre aux besoins des entreprises en compétences.
- 35 formations créées ou modernisées sur des niveaux Bac+3 à Bac+8 pour diplômer plus de 10 000 apprenants en 4 ans.
- Un consortium d’ampleur qui regroupe 2 comités stratégiques de filières, 5 groupements d’entreprises (recouvrant plus de 1 400 entreprises), 2 branches professionnelles et 9 acteurs académiques.
L’Institut Mines-Télécom (IMT) remporte le projet MEDEI (Métiers et Expertises pour une Décarbonation accélérée de l’Énergie et de l’Industrie), lauréat de l’appel à projets « Compétences et Métiers d’Avenir»dans le cadre de France 2030. Doté d’un budget de 8,35 M€, dont 4 M€ de financement par France 2030, MEDEI vise à relever les défis de la réindustrialisation décarbonée et de la transition énergétique en France. Ce projet d’envergure est porté par les écoles de l’Institut Mines-Télécom: IMT Atlantique, IMT Mines Alès, IMT Mines Albi, Mines Saint-Etienne, IMT Nord Europe, Institut Mines-Télécom Business Schoolen association avecIFP School, INSTN, ISTP, IUT Poitier-Niort-Chatellerault, IUT de Nantes ainsi que plusieurs Campus des Métiers et des Qualifications d’Excellence (CMQE).
Une réponse aux enjeux stratégiques des transitions énergétiques et écologiques
Le rapport COMED (Compétences et Métiers des Énergies Décarbonées) a identifié 115 métiers clés en tension et la nécessité de former 350 000 professionnels d’ici 2030. Pour répondre à ces défis, le périmètre des formations couvert par le projet MEDEI englobe l’ensemble des enjeux des transitions énergétiques et écologiques pour les entreprises industrielles :
- L’évolution vers un mix énergétique avec recours à des vecteurs décarbonés.
- L’efficacité énergétique des procédés industriels.
- La décarbonation et l’utilisation de procédés innovants.
- Le développement d’une logistique et d’une organisation de l’entreprise adaptée aux exigences environnementales.
Une mobilisation économique et académique d’envergure
Le projet MEDEI repose sur une identification fine des besoins des entreprises industrielles en matière de recrutement et de montée en compétences. MEDEI bénéficie de la coconstruction de référentiels métiers et compétences en collaboration avec un consortium de grande ampleur :
- Plus de 1400 entreprises représentées à travers cinq groupements majeurs : EVOLEN (énergies, +260 entreprises), EMC2 (technologies de fabrication, +400 membres), DERBI (énergies renouvelables, +170 membres), AXELERA (chimie et industries de procédés, +410 membres) et PÔLÉNERGIE (filières énergétiques, +200 membres).
- Trois grandes entreprises, EDF, Assystem et Arkema, très impliquées dans les enjeux de décarbonation industrielle.
- Deux branches professionnelles : Union Française de l’Électricité (UFE) pour les Industries Électriques et Gazières, et France Chimie Occitanie, avec le soutien de France Chimie Hauts-de-France et de l’UIMM Pays de la Loire.
- Deux Comités Stratégiques de Filière (CSF), Solutions Industrie du Futur (SIF) et Nouveaux Systèmes Energétiques (NSE), rassemblant les acteurs majeurs de la filière industrielle et promouvant des solutions innovantes pour la décarbonation.
Ce partenariat entre acteurs publics et privés, associant TPE, PME, grandes entreprises, branches professionnelles, pôles de compétitivité, et partenaires académiques, permettra de répondre aux défis de la transition énergétique et de la réindustrialisation en France. Cette diversité garantit une identification au plus juste des besoins des entreprises en matière de formation et de compétences.
Le dispositif de formation MEDEI mobilise six écoles de l’Institut Mines-Télécom
MEDEI proposera ainsi 35 parcours de formation couvrant des niveaux de Bac+3 à Bac+8. Il développera 11 nouveaux diplômes et certifications et actualisera 24 programmes en intégrant des modules spécifiques sur la transition énergétique dans les troncs communs des formations existantes. Certains modules seront présentés de manière innovante, avec l’utilisation de plateformes immersives pour simuler des procédés industriels et des systèmes énergétiques.
Diversification des profils
MEDEI mettra en place des passerelles entre BUT et écoles d’ingénieurs pour favoriser les poursuites d’études. Dans le cadre du projet, des actions de sensibilisation seront également menées dès le lycée, avec un accent sur l’attractivité des filières technologiques et sur la féminisation des métiers dans l’industrie.
Formation tout au long de la vie
MEDEI proposera une offre structurée de formation continue adaptée aux besoins des professionnels pour une montée en compétences. Ils pourront s’inscrire à des formations courtes et certifiantes, suivre des MOOC accessibles via une plateforme LMS nationale.
Le rôle central des Campus des Métiers et Qualifications
MEDEI s’appuiera sur les Campus des Métiers et Qualifications d’Excellence (CMQE) pour favoriser un maillage territorial fort et une adaptation aux besoins locaux. Les CMQE Industrie du Futur, HEREC, et Chimie AURA collaboreront pour promouvoir les filières technologiques et renforcer les passerelles éducatives. Ces campus joueront un rôle clé dans la mise en œuvre des actions pré-Bac et post-Bac, en ciblant des publics variés et en promouvant la bonne insertion professionnelle dans les filières énergie et industrie.
Soutien régional et ancrage territorial fort
Le projet MEDEI est soutenu par les régions Pays de la Loire, Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes, et Hauts-de-France. Il s’appuie sur les Campus des Métiers et Qualifications d’Excellence pour assurer un maillage territorial fort et favoriser l’adaptation des formations aux besoins locaux.
Un CMA alignée avec la loi Industrie Verte
La loi Industrie Verte, adoptée en 2023, place la réindustrialisation durable au cœur des priorités nationales en mobilisant des leviers pour accélérer la transition écologique et renforcer la souveraineté industrielle. MEDEI s’inscrit pleinement dans cette dynamique, avec pour objectif de développer des compétences clés pour accompagner les entreprises dans leurs efforts de décarbonation et répondre aux objectifs climatiques de la France.
Un consortium national d’acteurs publics et privés
- Institut Mines-Télécom (IMT) : Chef de file du projet, regroupant six écoles d’ingénieurs et de management (IMT Atlantique, IMT Mines Alès, IMT Mines Albi, Mines Saint-Etienne, IMT Nord Europe, Institut Mines-Télécom Business School) impliquées dans la formation et la recherche sur la transition énergétique et la décarbonation industrielle
- Académiques : IFP School, INSTN, ISTP, IUT Poitiers-Niort-Châtellerault, IUT de Nantes, CMQE Industrie du Futur, CMQE HEREC, et CMQE Chimie AURA.
- Groupements d’entreprises : EVOLEN, EMC2, DERBI, AXELERA, et PÔLÉNERGIE.
- Branches professionnelles : Union Française de l’Électricité (UFE) et France Chimie Occitanie, avec le soutien de France Chimie Hauts-de-France et de l’UIMM Pays de la Loire.
- Comités Stratégiques de Filières (CSF) : Solutions Industrie du Futur (SIF) et Nouveaux Systèmes Energétiques (NSE).
- Grandes entreprises : EDF, Assystem, Arkema,
- Régions : Pays de la Loire, Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes, et Hauts-de-France.
À propos de l’Institut Mines-Télécom www.imt.fr
L’Institut Mines-Télécom est le 1er groupe public de Grandes Écoles d’ingénieurs et de management de France placé sous la tutelle du ministère de l’Économie et des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique. Établissement public d’enseignement supérieur et de recherche, il est constitué de huit Grandes Écoles publiques : IMT Atlantique, IMT Mines Albi, IMT Mines Alès, IMT Nord Europe, Institut Mines-Télécom Business School, Mines Saint-Étienne, Télécom Paris et Télécom SudParis, et de 2 écoles filiales : EURECOM et InSIC. Il anime et développe un riche écosystème d’écoles partenaires, de partenaires économiques, académiques et institutionnels, acteurs de la formation, de la recherche et du développement économique.
Créées pour répondre aux besoins de développement économique et industriel de la France depuis le 19e siècle, les Grandes Écoles de l’Institut Mines-Télécom ont accompagné toutes les révolutions industrielles et des communications. Par la recherche et la formation d’ingénieures, d’ingénieurs, de managers, et de docteures et docteurs, l’Institut Mines-Télécom répond aux grands défis industriels, numériques, énergétiques et écologiques en France, en Europe et dans le monde. Sa plateforme de data & IA, Teralab est « tiers de confiance » en proposant des outils à l’état de l’art pour la collaboration entre entreprises et chercheurs dans un environnement neutre, sécurisé et souverain.
Aujourd’hui, l’Institut Mines-Télécom, fort de ses 10 écoles, imagine et construit un monde qui concilie sciences, technologies et développement économique avec le respect de la planète et des femmes et des hommes qui l’habitent. Il est doublement labellisé Carnot et forme chaque année plus de 13 600 élèves. Il est membre fondateur de Gaia-X et co-pilote de son Hub France.