Le 1er août, l’ISAE-SUPAERO de Toulouse a accueilli sa nouvelle directrice générale, Marie-Hélène Baroux. Elle succède à Olivier Lesbre, qui a marqué l’Institut de son empreinte (2014-2024). Cette ingénieure générale de l’armement, spécialisée dans les télécommunications et dans l’ingénierie aérospatiale, est la première femme à occuper ce poste stratégique. lle retrouve un environnement familier, ayant été directrice adjointe de 2019 à 2021. De la DGA à la Direction de l’ISAE-SUPAERO, un parcours d’exception.
Son parcours, Marie-Hélène Baroux l’a débuté par des études à Telecom Paris, d’où elle est sortie diplômée en 1992. Elle a poursuivi en mastère à l’ISAE-SUPAERO à Toulouse (1993). Débute ensuite une longue carrière à la Direction Générale de l’Armement (DGA), en tant qu’ingénieure de l’armement dans le domaine des télécommunications par satellite et de la sécurité des informations. Également spécialisée en ingénierie aérospatiale, elle occupe alternativement des postes de responsable d’expertises et d’essais au Centre d’Essais Aéronautiques de Toulouse (DGA Techniques aéronautiques), ou encore responsable du programme CERES, une constellation de trois satellites de renseignement d’origine électromagnétique, au sein de la direction des opérations de la DGA. En 2017, elle rejoint la direction de la stratégie de la DGA, elle y pilote la montée en puissance de la coopération européenne en matière de programmes d’armement. Elle a également travaillé à l’ONERA et à l’OCCAr (Organisation conjointe de coopération en matière d’armement) où elle était responsable de la mise en place des aspects cybersécurité et sécurité informatique au sein de l’avionique et des systèmes sol de l’avion militaire A400M. En août 2019, Marie-Hélène Baroux est nommée directrice adjointe de l’ISAE-SUPAERO. Elle a pour missions notamment la mise en place d’une stratégie sur le développement durable, mais également, dans le contexte de crise Covid-19, la préservation des conditions de vie et d’études des étudiants. Elle retrouve ensuite la DGA où elle se charge, au sein de la Direction des ressources humaines, de déployer des modes de travail plus collaboratifs, ainsi que le travail hybride. Désormais à la tête de l’ISAE-SUPAERO, Marie-Hélène Baroux entend s’appuyer sur le Contrat d’objectifs et de performances 2022-2026, qui fixe les objectifs stratégiques de l’Institut, pour renforcer l’excellence académique et l’impact de l’Institut dans le secteur aérospatial mondial. Elle insiste plus particulièrement sur la consolidation des liens entre l’Institut et le secteur de la défense (l’ISAE-SUPAERO est sous tutelle du ministère des Armées) et sur le rôle clé de l’établissement dans le soutien à l’industrie aérospatiale européenne, afin de « maintenir la place de cette industrie dans l’excellence mondiale ». Une direction 100% féminine Marie-Hélène Baroux met également en avant la diversité des talents comme un atout essentiel, prônant une mixité accrue dans un secteur historiquement masculin. « Attirer des personnes diverses amène des points de vue complémentaires et stimule l’innovation comme l’efficacité. » Une diversité qu’elle incarne elle-même en devenant la première femme directrice générale de l’ISAE-SUPAERO. Elle est secondée par l’ingénieure en chef de l’armement Émilie Tota, en poste depuis 2022, marquant une féminisation historique de la direction de l’Institut.
À propos de l’ISAE-SUPAERO L’ISAE-SUPAERO, établissement public d’enseignement supérieur et de recherche sous tutelle du ministère des Armées, participe depuis plus de 100 ans à l’excellence de la filière aéronautique et spatiale, et apporte ainsi une contribution significative à la prospérité et à la souveraineté françaises et européennes. L’Institut est leader mondial de l’enseignement supérieur en ingénierie aérospatiale par la richesse de son offre de formation dédiée au domaine (ingénieur, master, mastère spécialisé et doctorat), par l’employabilité de ses diplômés, qui rayonnent dans beaucoup d’autres secteurs, et par leur nombre (plus de 750 diplômés par an au niveau master ou plus, dont 40 % d’internationaux). Capables de maîtriser la complexité des défis des transitions écologique et numérique, des nouvelles mobilités et nouveaux usages de l’espace, les ingénieurs et docteurs formés à l’ISAE-SUPAERO sont au cœur des évolutions du secteur aérospatial, civil et de défense. Mobilisées sur les problématiques des domaines aéronautique et spatial, les équipes de recherche de l’Institut se distinguent par la croissance rapide de leur activité scientifique et par la qualité de leur relation avec leurs partenaires industriels (l’Institut figure dans le top 25 mondial pour la proportion de publications scientifiques partagées avec des industriels). L’ISAE-SUPAERO est membre fondateur du Groupe ISAE et de l’Université de Toulouse, partenaire de l’Ecole polytechnique et de 100 universités dans le monde. Source: ISAE-SUPAERO