Lionel Romanetti a répondu aux questions d’AeroMorning sur ses nouvelles responsabilités de Président de cette association de loi 1901, qui réunit les acteurs aéronautiques du marché franco-américain.
Lionel quels sont vos objectifs pour l’USAIRE South West Chapter ?
« Tout d’abord je tiens à préciser que je suis très honoré d’avoir été choisi pour coordonner et animer cette association. Membre d’USAIRE depuis 7 ans, et speaker de l’association je suis très fier de prendre la suite de Maurice Marais, mon prédécesseur, qui reste à mes côtés. Il y a des valeurs auxquelles nous sommes très attachés et que nous partageons : une passion commune pour l’aéronautique, la convivialité, et l’amitié.
Pour moi, conduire Usaire Southwest Chapter c’est comme pour une entreprise, on doit garder la force de ses équipes, la somme des individus qui la compose et ses capacités, son enthousiasme et sa passion. On doit être clairs sur les objectifs et je vais vous en citer quelques uns:
Continuer à organiser des déjeuner-débats de qualité autour d’intervenants qui apportent un éclairage particulier sur un des aspects de notre industrie. Nous voulons aussi pérenniser le gala de fin de l’année, pour clore la saison aéronautique, toujours le dernier vendredi de chaque mois de juin chaque année, et pour cette année ce sera le 28 juin.Nous souhaitons également mettre en place un organe de conseil composé de top managers, qui accompagne l’association et apportent leurs conseils avisés. A ce jour Marc Hany, chief of Staff CEO Airbus et Claude Alber Vice President & Managing Director, Rockwell Collins Europe, Middle East and Africa nous ont fait l’amitié de répondre favorablement.
Quelles perspectives pour les relations commerciales franco-américaines?
Tous les acteurs de l’aéronautique sont intéressés par les évolutions, et notamment par tous les rapprochements comme celui de Rockwell Collins avec UTC, de Zodiac et Safran, il y a beaucoup de choses qui se passent dans les relations franco-américaines, mais l’aéronautique est une industrie mondiale. Bien sûr, le duopole Airbus/Boeing va continuer même si de nouveaux acteurs font surface. Le fait que Boeing veuille se positionner sur Toulouse est intéressant pour nos membres, comme d’ailleurs le fait qu’Airbus se positionne aussi aux Etats-Unis. Dans un marché en pleine croissance, tout cela est bénéfique pour tous.
Il y a une volonté de plus en plus forte des PME de pénétrer le marché aéronautique et la France est le deuxième pays après les Etats-Unis qui en compte le plus grand nombre. Dans le cadre d’USAIRE nous abordons des sujets qui expliquent de façon fiable et vérifiée le contexte des diverses actualités et les tendances du marché dans un cadre intimiste, au travers de nos sessions « in the news », « global trends », ou encore « digitalisation et innovation », cette dernière permettant d’identifier les pépites et les startups qui pourraient créer de nouveaux services, bouleverser le marché ou en créer de nouveaux.
Quel est le thème de la prochaine réunion ?
Le prochain déjeuner à la rentrée 2019 se fera autour de « L’impact du Brexit pour les sociétés aéronautiques. »
Quelle orientation globale aller vous privilégier ?
Fédérer les industriels et les personnes du Sud-Ouest autour de thématiques et nationalement. Pour moi, le sujet c’est comment garder l’historique, et les valeurs d’une ancienne entité telle qu’USAIRE sur un marché complètement différent et qui évolue très vite, et coller aux besoins. Nous allons renforcer les liens et travailler sur les échanges, de manière à apprendre les uns des autres, pour être plus forts.
Propos recueillis par Nadia Didelot pour AeroMorning