Replica watches
Enac ecole nationale de l'aviation aeromorning
Liebherr Aerospace
Groupe-Liebherr-aeromorning.com
enac-aeromorning-slider
Liebherr Aerospace
Collins
Le convertisseur de puissance électrique pour poste de pilotage de Liebherr à bord des familles Airbus A320 et A330
liebherr
Collins
AirFormation centre de formation Aeronautique
Collins
AirFormation-e-learning-centre-formation-aeronautique
previous arrow
next arrow

NEAMINE, startup en devenir

thomas delhon Néamine
FacebookTwitterLinkedInPinterest

Ingénieur de la promotion 2021/2022 de l’IPSA (Ecole d’Ingénieurs Aéronautique et Spatial), Mr Thomas DELHON a rejoint l’ISAE (Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace) cette année 2022 pour le Mastère Spécialisé « Management de Projets Innovants et Entrepreneuriat » (MGPIE).

Ce jeune parisien de 23 ans attiré très jeune par la Science et en particulier le Spatial, a créé le projet « NEAMINE », dans le cadre de sa dernière année à l’IPSA. Doté d’une forte appétence pour l’entrepreneuriat, l’opportunité de création de projet en dernière année de l’IPSA lui a permis de réaliser un premier pas vers cette voie qui germait en lui depuis l’âge de 20 ans.

C’est en regardant des vidéos de vulgarisation scientifique sur Youtube traitant de potentielles extractions de ressources dans le spatial qu’il prend conscience de l’importance du sujet. Thomas DELHON pense alors que le commerce des ressources spatiales sera très long mais que cela existera forcément un jour. Du moins, le sujet l’intéresse au point de faire des recherches sur internet et de constater qu’il existe déjà des sociétés rompues à ce projet, dont une société américaine ayant échoué (Planetary Resources) et une société chinoise qui semblait aboutir, du nom d’Origin Space. Une société qui a prouvé l’intérêt du sujet en levant quelques millions de dollars, et qui avance à grande vitesse.

Thomas DELHON relève aussi que du côté américain, Astroforge et Trans Astronautica Corporation ont démontré que l’idée d’extraire des ressources dans l’espace était un projet sérieux.

Pour cet entrepreneur, l’appartenance européenne du projet NEAMINE représenterait une importance stratégique et géostratégique et il énonce « Je suis convaincu que l’Europe doit avoir sa propre force d’extraction des ressources spatiales, notamment pour les ressources métalliques rares, au moins pour sa souveraineté vis-à-vis d’autres nations comme par exemple la Chine ou la Russie ».

C’est ainsi que NEAMINE, porté par 9 personnes du monde académique ou professionnel, s’est lancé dans la création d’un premier prototype de sa solution pour extraire les ressources sur un astéroïde.

Techniquement NEAMINE souhaite développer une exploitation en continu, basée sur deux modules, le premier fondé sur une extraction continue sur l’astéroïde retenu, le deuxième sur le transport de l’extraction obtenue avec des allers-retours continus Terre-astéroïde dans des capsules du même type que celles qui vont sur la station spatiale.

Des capsules qui s’amarrent sur l’astéroïde, se remplissent, repartent avec leur propre système de propulsion, déchargent sur Terre, reviennent, et ainsi de suite, de sorte à être rentables, précise Thomas DELHON.

Les astéroïdes visés sont les plus proches de la Terre et se situent à quelques millions de kilomètres. On les appelle géocroiseurs ou « NEA – Near Earth Asteroids ».

Quelle imagination ! Mais pour innover il faut imaginer. Mr Thomas DELHON explique que ce genre de projet « passe ou casse », il y a ceux fermement opposés à l’exploitation des ressources spatiales, et il y a des experts enthousiastes qui aident, convaincus d’un intérêt immense, tels Patrick MICHEL, directeur de recherche du CNRS Côte d’Azur, ou des incubateurs renommés comme STARBUST, qui a permis à NEAMINE d’intégrer leur programme « BLAST » et de bénéficier d’un accompagnement prestigieux. Un accompagnement hebdomadaire est ainsi assuré par des professionnels du spatial ou de l’entrepreneuriat, en provenance du Master Newspace Paris-Saclay, du monde bancaire ou des startups à succès dans le spatial.

Selon Thomas DELHON, 23 ans, il est important de savoir d’où l’on vient et de prendre conscience que le Spatial sera le futur de l’Humanité. Un futur qu’il ne peut imaginer sans la contribution européenne.  La création des ESA BIC (ESA Business Incubation Centres), centres d’accélération de l’innovation de l’Agence Spatiale Européenne (ESA) souhaitant accéder à de nouvelles idées et technologies lui donne bon espoir de pour la réussite de son projet. Nadia Didelot pour AeroMorning