• Signé le 17 juin 2024 à Villepinte, dans le cadre du salon Eurosatory par le ministre des Armées et des Anciens combattants, le pacte «drones aériens de défense» regroupe les industriels français de ce secteur d’activité qui ont participé à cette initiative.
• Ce pacte est destiné à fédérer les acteurs du domaine pour structurer la filière drones et apporter une réponse adaptée et souveraine aux besoins des forces armées.
• La Direction générale de l’armement (DGA) assure le pilotage de ce pacte avec le soutien du Groupement des industriels de l’armement terrestre (GICAT).
• Le séminaire de lancement, rassemblant tous les membres du pacte, s’est tenu le 2 décembre à Balard.

Comptant une centaine d’entreprises adhérentes (grands groupes, équipementiers, start-ups, laboratoires de recherche…), le pacte favorisera l’émergence d’une filière en mesure de développer et produire des drones de contact de moins de 150kg, le cas échéant à grande échelle.

Les deux premiers cas test lancés ce 2 décembre concernent, d’une part, l’acquisition en masse d’un drone d’entraînement low-cost pour lesquels il est envisagé de livrer un premier lot de 1 000 drones pour l’exercice ORION 2026 et, d’autre part, la recherche de concepts de vecteurs longue portée.

Des rencontres seront par ailleurs organisées de manière régulière, à l’instar du séminaire qui s’est tenu le 2 décembre 2024 au sein du ministère des Armées et des Anciens combattants, en présence de 200 acteurs de la filière, à l’initiative de la DGA et du GICAT.

Elles sont destinées à établir des passerelles et développer l’émulation au sein de la communauté des dronistes français en vue de croiser le besoin opérationnel et l’offre industrielle pour aboutir à la réalisation concrète d’équipements au profit des forces.

Ce pacte constitue une première en matière d’achat d’armement ; il contribuera à adapter les stratégies d’acquisition aux spécificités de la filière drones (dualité, multiplicité et diversité des acteurs, évolutions technologiques…).